Victor a écrit : ↑09 janvier 2025 16:07
Patchouli38 a écrit : ↑09 janvier 2025 15:06
Je ne vois pas ce que le progressisme a à voir là-dedans.
Parce que c'est le progressisme qui poussent les femmes a être lâchement abandonnées par leur conjoint ?
Vous n'avez pas compris cela ?
Avant le progressisme, avant l'union libre, les couples étaient obligatoirement mariés et les divorces étaient rarissimes car socialement réprouvés.
Grâce à votre fantastique progressisme, tout a été fait pour désacraliser le couple et la famille.
Aujourd'hui avec votre extraordinaire progressisme ce sont pour ainsi dire les couples mariés, non divorcés, hétérosexuels, avec de nombreux enfants qui semblent suspects et socialement "bizarres".
Comment voulez-vous dans ces conditions que de nombreuses femmes se retrouvent seules à élever leurs enfants. Ce n'est que la conséquence de vos idées.
Vous ne pouvez pas obliger une femme à rester avec son mari (et vice versa) si ce dernier se montre violent physiquement et moralement. Si le divorce avait été démocratisé à l'époque que vous encensez, sachez que vous auriez rencontré de nombreuses femmes seules.
Une femme ayant eu un enfant hors-mariage, accouchait en toute clandestinité et, généralement, l'enfant était abandonné à l'Assistance publique. C'est peut-être aussi cela que vous souhaitez revoir ?
Les préjugés sur les filles-mères étaient la cause de rejet de ces dernières, les poussant dans une grande précarité. C'est aussi ça que vous souhaitez revoir ?
Que pensez-vous de ces hommes/femmes qui abandonnent conjoint et enfants pour aller refaire leur vie ailleurs ?
Que pensez-vous de ces couples mariés, bien sous tout rapport, mais violentant leurs enfants ?
Il vaut mieux parfois un couple homosexuel élevant un enfant dans l'Amour qu'un couple hétéro violentant ses enfants.
Si certaines valeurs se perdent, c'est bien à cause de ces hommes et ces femmes qui n'inculquent plus rien à leurs enfants : le respect, la politesse, la dignité, etc. Cela n'a absolument rien à voir avec le progressisme.
Le divorce a permis à de nombreuses femmes à se défaire d'une atmosphère conjugale ponctuée de violences verbales et physiques.
Le progressisme a permis à ses filles-mères à ne plus être rejetées par la société.
Le progressisme a permis à des homosexuels à ne plus être considéré comme étant des handicapés mentaux (mais là, la lutte est loin d'être terminée).
Le progressisme permet à la société à devenir plus tolérante et ouverte, à se défaire de certains préjugés encore bien présents aujourd'hui.
A votre époque idéale, la religion prenait une place prépondérante, ou l'Eglise n'hésitait pas à vous menacer des flammes de l'enfer si vous vous écartiez des valeurs familiales et religieuses.
Ce n'était pas toujours mieux avant, parce que la tolérance n'avait pas encore sa place.
Je vais arrêter cette parenthèse, parce qu'on dévie grave du sujet.
"La valeur ne dépend pas de la religion, mais de l'amour qui nous fait considérer l'autre comme un frère ou une sœur"
Sœur Emmanuelle
"Notre vraie nationalité est l'Humanité" Herbert Georges Wells