Les retraites sont responsables pour moitié de l’envolée de la dette publique depuis 2017

Actualité hebdo, politique, économie, informations...
Répondre
lepicard
Posteur DIVIN
Posteur DIVIN
Messages : 19129
Enregistré le : 20 août 2017 21:14

Re: Les retraites sont responsables pour moitié de l’envolée de la dette publique depuis 2017

Message par lepicard »

le chimple a écrit : 17 janvier 2025 19:15
lepicard a écrit : 17 janvier 2025 18:33
une retraite ça se prépare
voila au moins 20 ans qu'il est préconisé de disposer de au moins 2 ans de revenu à la date du départ ,,, c'est tout simplement une question de bon sens ,,,, alors ,au lieu d'acheter un camping car ,ou griller du pognon dans des croisières ,,, on fait attention
Pas faux ..
Par contre on cotise tous les mois ( les actifs ) les retraités donnent 10 % de leur pension en CSG !
C'est une riche idée de préparer sa retraite , car bientôt l'état ne pourra plus assurer , ne pas oublier de dire merci à la gauche et sa retraite à 60 ans
Aux USA , eux , n'en ont pas de retraite , s'ils en veulent une , pour eux , il est fort conseillé de la préparer !
Et indirectement , les travailleurs français et autres qui leur la payent par l'intermédiaire des fonds de pension ! :icon_winks:
Je crois qu'on va y arriver , à l'insu de notre plein gré !
Ca , c'est comme la sécu et les complémentaires de plus en plus chères !
ce n'est pas parce que l'on cottise ,qu'il est interdit de préparer
<<< pour ne pas avoir à subir , il faut devancer >>> même si c'est pas marrant ,,,, bon .... désormais tout doit être marrant ( je sais)
UBUROI
Posteur DIVIN
Posteur DIVIN
Messages : 18945
Enregistré le : 19 février 2017 21:40

Re: Les retraites sont responsables pour moitié de l’envolée de la dette publique depuis 2017

Message par UBUROI »

jeandu53 a écrit : 22 septembre 2024 20:45 Voici une étude intéressante publiée par le Figaro.

Comme l'article est en accès protégé, en voici quelques extraits :
le Figaro a écrit :CHRONIQUE - Jean-Pascal Beaufret, ancien inspecteur général des finances et ex-directeur général des impôts, en apporte la démonstration lumineuse.

(...)

Rappelons que les retraites versées s’élèvent à quelque 380 milliards d’euros l’an (13,6 % du PIB du pays): 140 milliards pour la retraite de base de la Sécurité sociale du privé, 90 milliards pour les complémentaires, principalement Agirc-Arrco, 60 milliards pour les pensions civiles et militaires de l’État, 25 milliards pour les agents des collectivités locales, et une cinquantaine de milliards pour les indépendants et les régimes spéciaux. Le dénominateur commun de tous ces régimes est leur caractère obligatoire et d’être financés - en principe - par des cotisations dont le taux est fixé par décret gouvernemental. Ils doivent être équilibrés année après année, sauf à reporter la charge sur les générations futures. En outre, dans un système de retraite par répartition, les cotisations des actifs financent les pensions des retraités, lesquelles sont proportionnelles au montant cotisé par chacun durant sa vie active. Il s’agit fondamentalement d’un «salaire différé». Le système est en effet «contributif», contrairement à l’assurance-maladie, dont les prestations sont identiques pour tous, indépendamment des cotisations individuelles.

Pardon pour de telles évidences qui manifestement ne sont pas toujours bien comprises, même par les parlementaires, dont certains éprouvent, on le sait, des difficultés de lecture et de calcul. Et surtout, ces principes de base sont outrageusement bafoués dans les faits. Outre les déséquilibres endémiques, les cotisations ne couvrent en réalité que les deux tiers des pensions versées, le reste est comblé par l’État, financé par l’impôt et, en pratique, par des emprunts, explique Jean-Pascal Beaufret.

Au total, sur les six années pleines (2018-2023) du pouvoir macronien, la dette publique s’est creusée de 839 milliards d’euros, et les retraites en sont responsables à hauteur de 438 milliards (52 % du total net). C’est deux fois plus que les dépenses exceptionnelles du «quoi qu’il en coûte» (crises du Covid et de l’inflation, Ukraine), qui se sont élevées à 222 milliards d’euros (26 %). Le troisième facteur d’endettement aura été les allégements d’impôts décidés principalement au début du premier quinquennat. Leur effet total sur la dette est évalué à 197 milliards en six ans (23 %).

(...)
Pour rappel, si on se fonde sur cette base de données, on peut effectuer le calcul suivant :
- dans les déciles 6/8, 3,3 millions de retraités gagnent en moyenne 2200 € par mois. Si on retirait à chacun d'eux 200 € par mois, cela génèrerait 7,92 milliards d'euros d'économies ;
- dans les déciles 8/10, 3,3 millions de retraités gagnent en moyenne 3680 € par mois. Si on retirait à chacun d'eux 500 € par mois, cela génèrerait 19,8 milliards d'euros d'économies.
Alors je sais : mettre les retraités à contribution, c'est tabou. Et la droite, qui milite pour la baisse des dépenses publiques, n'en veut pas. N'empêche que, rien qu'en mettant à contribution les 40% de retraités les plus aisés, on peut économiser 27 milliards d'euros...
Je m'attèle à ce sujet un peu tardivement mais ce qui' m' a poussé c'est le fameux "conclave" ouvert ce 17 janvier par le laïcard Bayrou :super: sur la réforme des retraites de 2023 .
Mon syndicat, la CFDT va y siéger, avec les autres. Je suivrais ça avec attention.

Or, dès le lancement de cette conférence sur les retraites, une polémique est lancée par Bayrou . Notre ancien Commissaire au Plan remet en cause les chiffres du COR sur le déficit des régimes de retraites. Au point que la Cour Des Comptes est sollicitée pour rendre ses comptes sur la question d'ici le 19 février de mémoire.

Et le sujet lancé par Jeandu s'appuie sur une démonstration "fallacieuse", celle retenue par Bayrou, et inspirée par cet ancien haut fonctionnaire M. Beaufret

1/ Peux tu me mettre en clair (je ne suis pas abonné au Figaro mais à des journaux progressistes) l'article qui reprend la démonstration chiffrée de JP Beaufret. Ses fumeux 438 Mrds€

2/ Avant que je puisse avoir accès à la démonstration que publie le Figaro, je vous colle une démonstration "orthodoxe" qui se rapproche de celle du COR; elle émane d'un spécialiste de la protection sociale, M. Monier
Sophisme : Les retraites contribuent au déficit public pour 71 milliards d‘euros.

Par Michel Monier 24 septembre 2024
Sophisme : Les retraites contribuent au déficit public pour 71 milliards d‘euros.


La dette publique, que l’on semble découvrir, remet les dépenses de retraite à l’actualité. Le système de retraite est déficitaire et, « subventionné » par l’État, participe de fait au déficit public. Il en serait la cause première. Dire qu’il y a déficit est vrai, et salutaire. Mais c’est un sophisme de dire que le système de retraite y participe pour 71 milliards, un sophisme qui exonère l’Etat de sa responsabilité.


Ce n’est pas le système des retraites mais la branche vieillesse qui, outre les prestations retraites contributives finance des prestations de solidarité, des régimes particuliers (dont celui de l’Etat employeur) et doit refinancer les allègements ou exonérations de cotisations sociales qui résultent des politiques pour l’emploi.

Le déficit du régime par répartition est réel mais bien inférieur au 71 milliards, il est de 12 milliards (285 Mds de prestations contributives pour 273 Mds de cotisations 2 ) avant prise en compte des « subventions », qu’il faut comprendre comme « remboursement compensatoire » par l’Etat pour allègements et exonérations de cotisations sociales à hauteur de 5,1 Mds.

Ces 5,1 Mds ne sont pas un déficit imputable au système par répartition mais résultent d’une politique publique qu’il revient à l’Etat de financer. Cette compensation due par l’Etat ramène le déficit du système par répartition à 6,9 Mds (soit 1/10ème des 71 Mds).
:arrow: L’article cité précise que les 273 Mds de cotisations comptent 45 Mds de « surcotisations » par l’Etat au titre des régimes de retraite de la fonction publique. Ces 45 Mds sont la contribution de l’Etat employeur au financement de la retraite par répartition, ils comptent dans le déficit public, comme les cotisations sociales dans le les comptes des employeurs.

Ces 45 Mds ne sont pas une subvention apportée au système par répartition.
:arrow: Ce sont donc 64,1 Mds (71- 6,9) de déficit public (90% du déficit de la branche vieillesse) qui sont imputables à l’Etat au titre des prestations de solidarité et de co-financeur des régimes spéciaux.

Les 71 Mds de déficit de la branche vieillesse sont réels et sont pour l’essentiel imputable à l’action, ou l’inaction, de l’Etat. Il est logique que l’Etat finance par l’impôt la branche vieillesse : il intervient là dans une logique de « pollueur-payeur » (pollueur du système par répartition).

Une reforme du système des retraites est nécessaire. Pour n’être pas, une fois encore, paramétrique et n’avoir pour effet que de repousser le tas de sable, elle devrait s’inscrire dans une refonte préalable des comptes nationaux pour retrouver les logiques d’assurance et de solidarité 3, s’inscrire aussi dans une réforme de l’Etat employeur, et donc des moyens de l’action publique (vaste programme) et être accompagnée d’une politique économique de développement de l’emploi rémunérateur, c’est-à-dire contributeur au financement de la protection sociale (les emplois peu rémunérés d’une économie tertiarisée sont insuffisamment contributeurs et donnent sa dynamique au cercle vicieux des aides-allégements-fiscalisation).

Avec l’équivalent de 14% de PIB le financement de la branche vieillesse doit être réformé pour que le système par répartition vive. 14% de PIB c’est énorme, c’est autant que la masse salariale publique qui échappe à toute volonté de réforme.

Il faut, en préalable à la prochaine réforme, dire les chiffres vrais et aussi employer les mots vrais.

De faux constats, des sophismes, font de mauvaises réformes. Pour sauver le régime par répartition c’est le financement de la branche vieillesse, toute la branche vieillesse, qu’il faut réformer. Il faudra une réforme du modèle économique et administratif et non pas une réforme comptable.

Michel Monier,

Ancien DGA de l’Unédic,
En clair, et pour aller à l'essentiel, c'est l'Etat employeur qui est responsable pour l'essentiel de la "dette" occasionnée par les retraites. En effet, l'Etat pour ses fonctionnaires n'a pas créé de caisse de retraite comme c'est le cas pour la fonction publique territoriale et hospitalière la CNRACL ...(qui est d'ailleurs en déficit les cotisations salariales et celles des employeurs étant < aux prestations versées!)
L'Etat n'ayant donc pas créé de caisse de retraite pour ses fonctionnaires d'Etat ( Intérieur, EN, Défense etc...) seules les cotisations salariales sont "transparentes" (elles figurent sur les BS). L'Etat verse les retraites de ses agents...par l'impôt: IMPOTS des Français - cotisations des agents = retraites des fonctionnaires.
Et c'est cette contribution de l'Etat qu'on intégre allégrement dans la dette, comme si c'était l'emprunt (la dette) qui devait financer le régime des fonctionnaires. C'est cette "entourloupe" qu'utilise le fameux Beaufret et son suiveur Bayrou!
UBUROI
Posteur DIVIN
Posteur DIVIN
Messages : 18945
Enregistré le : 19 février 2017 21:40

Re: Les retraites sont responsables pour moitié de l’envolée de la dette publique depuis 2017

Message par UBUROI »

"Mal la tête"?
C'est normal!
C'est technique, pas hors sujet, et on cause pas des "étrangers" ni du Bordella :mdr3:
lepicard
Posteur DIVIN
Posteur DIVIN
Messages : 19129
Enregistré le : 20 août 2017 21:14

Re: Les retraites sont responsables pour moitié de l’envolée de la dette publique depuis 2017

Message par lepicard »

UBUROI a écrit : 17 janvier 2025 20:29
jeandu53 a écrit : 22 septembre 2024 20:45 Voici une étude intéressante publiée par le Figaro.

Comme l'article est en accès protégé, en voici quelques extraits :



Pour rappel, si on se fonde sur cette base de données, on peut effectuer le calcul suivant :
- dans les déciles 6/8, 3,3 millions de retraités gagnent en moyenne 2200 € par mois. Si on retirait à chacun d'eux 200 € par mois, cela génèrerait 7,92 milliards d'euros d'économies ;
- dans les déciles 8/10, 3,3 millions de retraités gagnent en moyenne 3680 € par mois. Si on retirait à chacun d'eux 500 € par mois, cela génèrerait 19,8 milliards d'euros d'économies.
Alors je sais : mettre les retraités à contribution, c'est tabou. Et la droite, qui milite pour la baisse des dépenses publiques, n'en veut pas. N'empêche que, rien qu'en mettant à contribution les 40% de retraités les plus aisés, on peut économiser 27 milliards d'euros...
Je m'attèle à ce sujet un peu tardivement mais ce qui' m' a poussé c'est le fameux "conclave" ouvert ce 17 janvier par le laïcard Bayrou :super: sur la réforme des retraites de 2023 .
Mon syndicat, la CFDT va y siéger, avec les autres. Je suivrais ça avec attention.

Or, dès le lancement de cette conférence sur les retraites, une polémique est lancée par Bayrou . Notre ancien Commissaire au Plan remet en cause les chiffres du COR sur le déficit des régimes de retraites. Au point que la Cour Des Comptes est sollicitée pour rendre ses comptes sur la question d'ici le 19 février de mémoire.

Et le sujet lancé par Jeandu s'appuie sur une démonstration "fallacieuse", celle retenue par Bayrou, et inspirée par cet ancien haut fonctionnaire M. Beaufret

1/ Peux tu me mettre en clair (je ne suis pas abonné au Figaro mais à des journaux progressistes) l'article qui reprend la démonstration chiffrée de JP Beaufret. Ses fumeux 438 Mrds€

2/ Avant que je puisse avoir accès à la démonstration que publie le Figaro, je vous colle une démonstration "orthodoxe" qui se rapproche de celle du COR; elle émane d'un spécialiste de la protection sociale, M. Monier
Sophisme : Les retraites contribuent au déficit public pour 71 milliards d‘euros.

Par Michel Monier 24 septembre 2024
Sophisme : Les retraites contribuent au déficit public pour 71 milliards d‘euros.


La dette publique, que l’on semble découvrir, remet les dépenses de retraite à l’actualité. Le système de retraite est déficitaire et, « subventionné » par l’État, participe de fait au déficit public. Il en serait la cause première. Dire qu’il y a déficit est vrai, et salutaire. Mais c’est un sophisme de dire que le système de retraite y participe pour 71 milliards, un sophisme qui exonère l’Etat de sa responsabilité.


Ce n’est pas le système des retraites mais la branche vieillesse qui, outre les prestations retraites contributives finance des prestations de solidarité, des régimes particuliers (dont celui de l’Etat employeur) et doit refinancer les allègements ou exonérations de cotisations sociales qui résultent des politiques pour l’emploi.

Le déficit du régime par répartition est réel mais bien inférieur au 71 milliards, il est de 12 milliards (285 Mds de prestations contributives pour 273 Mds de cotisations 2 ) avant prise en compte des « subventions », qu’il faut comprendre comme « remboursement compensatoire » par l’Etat pour allègements et exonérations de cotisations sociales à hauteur de 5,1 Mds.

Ces 5,1 Mds ne sont pas un déficit imputable au système par répartition mais résultent d’une politique publique qu’il revient à l’Etat de financer. Cette compensation due par l’Etat ramène le déficit du système par répartition à 6,9 Mds (soit 1/10ème des 71 Mds).
:arrow: L’article cité précise que les 273 Mds de cotisations comptent 45 Mds de « surcotisations » par l’Etat au titre des régimes de retraite de la fonction publique. Ces 45 Mds sont la contribution de l’Etat employeur au financement de la retraite par répartition, ils comptent dans le déficit public, comme les cotisations sociales dans le les comptes des employeurs.

Ces 45 Mds ne sont pas une subvention apportée au système par répartition.
:arrow: Ce sont donc 64,1 Mds (71- 6,9) de déficit public (90% du déficit de la branche vieillesse) qui sont imputables à l’Etat au titre des prestations de solidarité et de co-financeur des régimes spéciaux.

Les 71 Mds de déficit de la branche vieillesse sont réels et sont pour l’essentiel imputable à l’action, ou l’inaction, de l’Etat. Il est logique que l’Etat finance par l’impôt la branche vieillesse : il intervient là dans une logique de « pollueur-payeur » (pollueur du système par répartition).

Une reforme du système des retraites est nécessaire. Pour n’être pas, une fois encore, paramétrique et n’avoir pour effet que de repousser le tas de sable, elle devrait s’inscrire dans une refonte préalable des comptes nationaux pour retrouver les logiques d’assurance et de solidarité 3, s’inscrire aussi dans une réforme de l’Etat employeur, et donc des moyens de l’action publique (vaste programme) et être accompagnée d’une politique économique de développement de l’emploi rémunérateur, c’est-à-dire contributeur au financement de la protection sociale (les emplois peu rémunérés d’une économie tertiarisée sont insuffisamment contributeurs et donnent sa dynamique au cercle vicieux des aides-allégements-fiscalisation).

Avec l’équivalent de 14% de PIB le financement de la branche vieillesse doit être réformé pour que le système par répartition vive. 14% de PIB c’est énorme, c’est autant que la masse salariale publique qui échappe à toute volonté de réforme.

Il faut, en préalable à la prochaine réforme, dire les chiffres vrais et aussi employer les mots vrais.

De faux constats, des sophismes, font de mauvaises réformes. Pour sauver le régime par répartition c’est le financement de la branche vieillesse, toute la branche vieillesse, qu’il faut réformer. Il faudra une réforme du modèle économique et administratif et non pas une réforme comptable.

Michel Monier,

Ancien DGA de l’Unédic,
En clair, et pour aller à l'essentiel, c'est l'Etat employeur qui est responsable pour l'essentiel de la "dette" occasionnée par les retraites. En effet, l'Etat pour ses fonctionnaires n'a pas créé de caisse de retraite comme c'est le cas pour la fonction publique territoriale et hospitalière la CNRACL ...(qui est d'ailleurs en déficit les cotisations salariales et celles des employeurs étant < aux prestations versées!)
L'Etat n'ayant donc pas créé de caisse de retraite pour ses fonctionnaires d'Etat ( Intérieur, EN, Défense etc...) seules les cotisations salariales sont "transparentes" (elles figurent sur les BS). L'Etat verse les retraites de ses agents...par l'impôt: IMPOTS des Français - cotisations des agents = retraites des fonctionnaires.
Et c'est cette contribution de l'Etat qu'on intégre allégrement dans la dette, comme si c'était l'emprunt (la dette) qui devait financer le régime des fonctionnaires. C'est cette "entourloupe" qu'utilise le fameux Beaufret et son suiveur Bayrou!
pas vraiment d'entourloupe ,, l'état est son propre assureur ,, donc pour les fonc ; pas de brut - les cottiz ,, c'est ainsi qu'un fonx n'a pas droit au chomage (normal ,jamais sensé etre lourdé) , pas de 13 ieme mois , pas de CE , pas de complementaire retraite , pas de participation à la mutuelle ;pas de prime de départ , pas d'interessement au bénéfice , pas de rallonge suite à négo
oui ;l'état paye ,,, mais au minimum prévu dans le cadre et à vie du concerné , en gros ce qu'il ne lui coute pas avant est étalé dans le temps
UBUROI
Posteur DIVIN
Posteur DIVIN
Messages : 18945
Enregistré le : 19 février 2017 21:40

Re: Les retraites sont responsables pour moitié de l’envolée de la dette publique depuis 2017

Message par UBUROI »

lepicard a écrit : 17 janvier 2025 22:06
UBUROI a écrit : 17 janvier 2025 20:29

Je m'attèle à ce sujet un peu tardivement mais ce qui' m' a poussé c'est le fameux "conclave" ouvert ce 17 janvier par le laïcard Bayrou :super: sur la réforme des retraites de 2023 .
Mon syndicat, la CFDT va y siéger, avec les autres. Je suivrais ça avec attention.

Or, dès le lancement de cette conférence sur les retraites, une polémique est lancée par Bayrou . Notre ancien Commissaire au Plan remet en cause les chiffres du COR sur le déficit des régimes de retraites. Au point que la Cour Des Comptes est sollicitée pour rendre ses comptes sur la question d'ici le 19 février de mémoire.

Et le sujet lancé par Jeandu s'appuie sur une démonstration "fallacieuse", celle retenue par Bayrou, et inspirée par cet ancien haut fonctionnaire M. Beaufret

1/ Peux tu me mettre en clair (je ne suis pas abonné au Figaro mais à des journaux progressistes) l'article qui reprend la démonstration chiffrée de JP Beaufret. Ses fumeux 438 Mrds€

2/ Avant que je puisse avoir accès à la démonstration que publie le Figaro, je vous colle une démonstration "orthodoxe" qui se rapproche de celle du COR; elle émane d'un spécialiste de la protection sociale, M. Monier



En clair, et pour aller à l'essentiel, c'est l'Etat employeur qui est responsable pour l'essentiel de la "dette" occasionnée par les retraites. En effet, l'Etat pour ses fonctionnaires n'a pas créé de caisse de retraite comme c'est le cas pour la fonction publique territoriale et hospitalière la CNRACL ...(qui est d'ailleurs en déficit les cotisations salariales et celles des employeurs étant < aux prestations versées!)
L'Etat n'ayant donc pas créé de caisse de retraite pour ses fonctionnaires d'Etat ( Intérieur, EN, Défense etc...) seules les cotisations salariales sont "transparentes" (elles figurent sur les BS). L'Etat verse les retraites de ses agents...par l'impôt: IMPOTS des Français - cotisations des agents = retraites des fonctionnaires.
Et c'est cette contribution de l'Etat qu'on intégre allégrement dans la dette, comme si c'était l'emprunt (la dette) qui devait financer le régime des fonctionnaires. C'est cette "entourloupe" qu'utilise le fameux Beaufret et son suiveur Bayrou!
pas vraiment d'entourloupe ,, l'état est son propre assureur ,, donc pour les fonc ; pas de brut - les cottiz ,, c'est ainsi qu'un fonx n'a pas droit au chomage (normal ,jamais sensé etre lourdé) , pas de 13 ieme mois , pas de CE , pas de complementaire retraite , pas de participation à la mutuelle ;pas de prime de départ , pas d'interessement au bénéfice , pas de rallonge suite à négo
oui ;l'état paye ,,, mais au minimum prévu dans le cadre et à vie du concerné , en gros ce qu'il ne lui coute pas avant est étalé dans le temps
OK mais alors que l'on parle à juste raison de "déficit" d'un régime si les retraites versées sont > aux cotisations (cf la CNRACL), déficit qui alimente la dette, peut on parler de déficit ou de dette quand l'employeur est sa propre caisse! En tout état de cause, la CNAV et la MSA , les caisses de retraite complémentaires sont transparentes sur ce point!
Faire un pot commun de ces régimes est une arnaque qui pénalise le RG et la MSA

J'attends le rapport de la CC là dessus.
Avatar du membre
LeGrandNoir
Posteur TOP VIP
Posteur TOP VIP
Messages : 1726
Enregistré le : 02 octobre 2016 00:09

Re: Les retraites sont responsables pour moitié de l’envolée de la dette publique depuis 2017

Message par LeGrandNoir »

Vous pouvez vous faire une idée de l'histoire de la différence entre la vision du COR et celle de l'Etat en écoutant François Lenglet dans son émission Lenglet de ce jour vendredi 17 janvier 2025 à 7h48.

https://www.rtl.fr/programmes/lenglet-c ... -retraites

Ni le COR ni l'Etat ne racontent des âneries, ni ne mentent. Quand le COR dit 6 Milliards d'€ il dit vrai, et quand l'Etat dit 55 milliards il dit vrai; ils ne parlent pas du tout du même périmètre. Là où est le problème est dans la communication très malhonnête qu'en font certains syndicats, car si on n'avait qu'un problème de 6 milliards ce serait beaucoup plus facile à régler.
“Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes." Jacques-Bénigne Bossuet.
Avatar du membre
LeGrandNoir
Posteur TOP VIP
Posteur TOP VIP
Messages : 1726
Enregistré le : 02 octobre 2016 00:09

Re: Les retraites sont responsables pour moitié de l’envolée de la dette publique depuis 2017

Message par LeGrandNoir »

Uburoi a écrit :Et le sujet lancé par Jeandu s'appuie sur une démonstration "fallacieuse", celle retenue par Bayrou, et inspirée par cet ancien haut fonctionnaire M. Beaufret

1/ Peux tu me mettre en clair (je ne suis pas abonné au Figaro mais à des journaux progressistes) l'article qui reprend la démonstration chiffrée de JP Beaufret. Ses fumeux 438 Mrds€
Dis-moi merci.

https://www.lefigaro.fr/conjoncture/jea ... 7-20240922
Jean-Pierre Robin: «Les retraites sont responsables pour moitié de l’envolée de la dette publique depuis 2017»

CHRONIQUE - Jean-Pascal Beaufret, ancien inspecteur général des finances et ex-directeur général des impôts, en apporte la démonstration lumineuse.

De Bruno Le Maire, le grand argentier, ou d’Emmanuel Macron, le chef de l’État, qui mérite le plus le titre de «Monsieur 1000 milliards» en cours d’attribution à la suite de l’envolée de la dette publique de 1000 milliards d’euros depuis 2017? Ce chiffre rond devenu obsessionnel dans le débat politique français pourrait avoir été réellement atteint au deuxième trimestre 2024. On le saura ce vendredi 27 septembre quand l’Insee, le commissaire aux comptes de la maison France, publiera son état des lieux trimestriel. Il est d’ores et déjà acquis que, depuis l’arrivée de Macron à l’Élysée en mai 2017, l’endettement public a bondi de 950 milliards d’euros au 31 mars dernier.

Le «quoi qu’il en coûte» protéiforme depuis la crise des «gilets jaunes», qui a tétanisé à jamais le plus jeune président de la Ve République, ou encore les baisses d’impôt dont les «riches» auraient été les grands bénéficiaires: chacun y va de son explication. Aucune n’est fausse. Mais il est une autre raison, peu mentionnée: les retraites. Bien à tort, car, tous secteurs confondus - privé et public, retraites de base de la Sécurité sociale et complémentaires -, elles sont à l’origine de la moitié de la dérive de l’endettement constatée depuis sept ans.

Ancien inspecteur général des finances et ex-directeur général des impôts, Jean-Pascal Beaufret en apporte la démonstration lumineuse, et non sans humour, dans une étude de la revue Commentaire (automne 2024), « Les trois singes et les finances publiques. Retour sur 1000 milliards de dette additionnelle». Les trois singes en question, dont chacun se couvre un orifice différent du visage avec ses mains - les yeux, les oreilles, la bouche - sont un symbole de sagesse dans toute l’Asie de l’Est: ne pas voir le mal, ne pas l’entendre, ni le dire, et on vivra heureux. Il en va de même en France vis-à-vis des déficits publics, mais cette cécité confine au déni de réalité, empêchant tout diagnostic sincère et l’espoir d’y porter remède.

Rappelons que les retraites versées s’élèvent à quelque 380 milliards d’euros l’an (13,6 % du PIB du pays): 140 milliards pour la retraite de base de la Sécurité sociale du privé, 90 milliards pour les complémentaires, principalement Agirc-Arrco, 60 milliards pour les pensions civiles et militaires de l’État, 25 milliards pour les agents des collectivités locales, et une cinquantaine de milliards pour les indépendants et les régimes spéciaux. Le dénominateur commun de tous ces régimes est leur caractère obligatoire et d’être financés - en principe - par des cotisations dont le taux est fixé par décret gouvernemental. Ils doivent être équilibrés année après année, sauf à reporter la charge sur les générations futures. En outre, dans un système de retraite par répartition, les cotisations des actifs financent les pensions des retraités, lesquelles sont proportionnelles au montant cotisé par chacun durant sa vie active. Il s’agit fondamentalement d’un «salaire différé». Le système est en effet «contributif», contrairement à l’assurance-maladie, dont les prestations sont identiques pour tous, indépendamment des cotisations individuelles.

Pardon pour de telles évidences qui manifestement ne sont pas toujours bien comprises, même par les parlementaires, dont certains éprouvent, on le sait, des difficultés de lecture et de calcul. Et surtout, ces principes de base sont outrageusement bafoués dans les faits. Outre les déséquilibres endémiques, les cotisations ne couvrent en réalité que les deux tiers des pensions versées, le reste est comblé par l’État, financé par l’impôt et, en pratique, par des emprunts, explique Jean-Pascal Beaufret.

Vive la retraite à points
Au total, sur les six années pleines (2018-2023) du pouvoir macronien, la dette publique s’est creusée de 839 milliards d’euros, et les retraites en sont responsables à hauteur de 438 milliards (52 % du total net). C’est deux fois plus que les dépenses exceptionnelles du «quoi qu’il en coûte» (crises du Covid et de l’inflation, Ukraine), qui se sont élevées à 222 milliards d’euros (26 %). Le troisième facteur d’endettement aura été les allégements d’impôts décidés principalement au début du premier quinquennat. Leur effet total sur la dette est évalué à 197 milliards en six ans (23 %).

Soulignons que la dérive liée aux retraites n’est pas chose nouvelle. Sous le quinquennat Hollande, déjà, les besoins cumulés de financement de 2012 à 2017 avaient atteint 438 milliards d’euros. Ces chiffres démentent les analyses lénifiantes du Conseil d’orientation des retraites faisant état d’«excédents “conventionnels” des retraites de 2021 à 2023, ce qui est trompeur», accuse Beaufret.

Ouvrir les yeux sur les causes réelles de l’endettement en corrigeant la présentation biaisée de nos comptes est indispensable à une prise de conscience collective

Jean-Pascal Beaufret, ancien inspecteur général des finances et ex-directeur général des impôts
Le COR fait mine de tenir pour acquis les «subventions d’équilibre» (sic), que l’État verse chaque année, de l’ordre de 80 milliards d’euros. Elles servent à abonder les régimes des fonctionnaires, dont les cotisations ne couvrent pas les pensions, mais aussi à financer les régimes spéciaux et les avantages des mères de famille, ou encore à pallier les défauts de cotisation des chômeurs, etc.

Le tableau de financement des retraites présenté chaque année au Parlement est lacunaire et erroné. Personne ne s’y retrouve dans la jungle des transferts entre le budget de l’État et la loi de financement de la Sécurité sociale, laquelle ignore complètement la protection sociale des fonctionnaires! «Les comptes publics sont fondés sur des classements incorrects comportant des artifices qui induisent en erreur», regrette Beaufret.

«Ouvrir les yeux sur les causes réelles de l’endettement en corrigeant la présentation biaisée de nos comptes est indispensable à une prise de conscience collective», insiste-t-il. Le projet de système de retraite à points, sur le modèle de la retraite complémentaire Agirc-Arrco, qui fonctionne parfaitement, offrait une voie de salut. Il a été abandonné en février 2020. Ne voulant rien voir ni entendre, ni même dire les choses, pour ceux qui les savent (Cour des comptes, COR et Insee), les Français peuvent ainsi fantasmer sur l’abrogation de la retraite à 64 ans.
“Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes." Jacques-Bénigne Bossuet.
UBUROI
Posteur DIVIN
Posteur DIVIN
Messages : 18945
Enregistré le : 19 février 2017 21:40

Re: Les retraites sont responsables pour moitié de l’envolée de la dette publique depuis 2017

Message par UBUROI »

Merci bien.
Ca confirme mon approche et celle du COR, et des syndicats.
Et si on avait lancé une réforme des retraites vers un système à points, MAIS uniquement pour les salariés, au lieu de vouloir y mettre les indépendants, on aurait réglé la question, pour l'avenir.
Avatar du membre
Kelenner
Posteur DIVIN
Posteur DIVIN
Messages : 17843
Enregistré le : 05 juin 2013 09:03

Re: Les retraites sont responsables pour moitié de l’envolée de la dette publique depuis 2017

Message par Kelenner »

LeGrandNoir a écrit : 17 janvier 2025 22:54 Vous pouvez vous faire une idée de l'histoire de la différence entre la vision du COR et celle de l'Etat en écoutant François Lenglet dans son émission Lenglet de ce jour vendredi 17 janvier 2025 à 7h48.

https://www.rtl.fr/programmes/lenglet-c ... -retraites

Ni le COR ni l'Etat ne racontent des âneries, ni ne mentent. Quand le COR dit 6 Milliards d'€ il dit vrai, et quand l'Etat dit 55 milliards il dit vrai; ils ne parlent pas du tout du même périmètre. Là où est le problème est dans la communication très malhonnête qu'en font certains syndicats, car si on n'avait qu'un problème de 6 milliards ce serait beaucoup plus facile à régler.
La question est politique avant d'être économique. Parler de 55 milliards de déficit est quoi qu'il en soit malhonnête, car une large partie correspond en fait aux "cotisations patronales" des fonctionnaires qui ne sont pas prélevées directement sur le salaire brut des agents... mais qu'il faudrait bien payer de toute façon, donc une dépense plus ou moins contrainte. Les régimes spéciaux ou déficitaires, il n'en reste plus grand chose. Bref, ces chiffres en eux-mêmes ne signifient pas grand chose.

Le problème se résume en fait à deux grandes questions :

-quel effort budgétaire les français sont-ils disposés à accepter pour financer le système de retraite, quitte à sacrifier d'autres postes de dépense ?
-est-il moralement défendable, et socialement acceptable, de faire peser la totalité des "efforts" de financement sur les seuls actifs, en continuant à épargner totalement les entreprises et les retraités du moindre sacrifice, alors même que les "allégements de charges" sont la cause MAJEURE des déficits et que l'écrasante majorité des retraités actuels ont travaillé entre 5 et 15 ans de moins que ce qui est aujourd'hui le minimum légal pour les travailleurs ?

Moi je pense que pour la grande majorité des français, la question des retraites est primordiale et qu'il en font un sujet prioritaire (peut-être de manière excessive, même), mais qui si on veut pérenniser véritablement le système actuel il est temps de le rendre VRAIMENT solidaire, c'est-à-dire d'y faire contribuer les entreprises à un niveau plus soutenable ET de cesser d'absoudre les retraités, en particulier les boomers, qui sont outrageusement favorisés au détriment des générations suivantes, à un point tel que de graves troubles sociaux pourraient survenir.
LOFOTEN
Posteur DIVIN
Posteur DIVIN
Messages : 14597
Enregistré le : 14 août 2011 11:09

Re: Les retraites sont responsables pour moitié de l’envolée de la dette publique depuis 2017

Message par LOFOTEN »

5 à 15ans de moins !!! Tu as trouvé çà où ?? Un exemple j ai commencé à travailler en septembre 68 avec retraite prise en septembre 2010 .
Tous mes copains,sauf les décédés, on travailler 40 ans ou plus...
Donc arrêtes tes conneries et essaye plutôt d attraper la hors classe!¥
UBUROI
Posteur DIVIN
Posteur DIVIN
Messages : 18945
Enregistré le : 19 février 2017 21:40

Re: Les retraites sont responsables pour moitié de l’envolée de la dette publique depuis 2017

Message par UBUROI »

Kelenner a écrit : 17 janvier 2025 23:44
LeGrandNoir a écrit : 17 janvier 2025 22:54 Vous pouvez vous faire une idée de l'histoire de la différence entre la vision du COR et celle de l'Etat en écoutant François Lenglet dans son émission Lenglet de ce jour vendredi 17 janvier 2025 à 7h48.

https://www.rtl.fr/programmes/lenglet-c ... -retraites

Ni le COR ni l'Etat ne racontent des âneries, ni ne mentent. Quand le COR dit 6 Milliards d'€ il dit vrai, et quand l'Etat dit 55 milliards il dit vrai; ils ne parlent pas du tout du même périmètre. Là où est le problème est dans la communication très malhonnête qu'en font certains syndicats, car si on n'avait qu'un problème de 6 milliards ce serait beaucoup plus facile à régler.
La question est politique avant d'être économique. Parler de 55 milliards de déficit est quoi qu'il en soit malhonnête, car une large partie correspond en fait aux "cotisations patronales" des fonctionnaires qui ne sont pas prélevées directement sur le salaire brut des agents... mais qu'il faudrait bien payer de toute façon, donc une dépense plus ou moins contrainte. Les régimes spéciaux ou déficitaires, il n'en reste plus grand chose. Bref, ces chiffres en eux-mêmes ne signifient pas grand chose.

Le problème se résume en fait à deux grandes questions :

-quel effort budgétaire les français sont-ils disposés à accepter pour financer le système de retraite, quitte à sacrifier d'autres postes de dépense ?
-est-il moralement défendable, et socialement acceptable, de faire peser la totalité des "efforts" de financement sur les seuls actifs, en continuant à épargner totalement les entreprises et les retraités du moindre sacrifice, alors même que les "allégements de charges" sont la cause MAJEURE des déficits et que l'écrasante majorité des retraités actuels ont travaillé entre 5 et 15 ans de moins que ce qui est aujourd'hui le minimum légal pour les travailleurs ?

Moi je pense que pour la grande majorité des français, la question des retraites est primordiale et qu'il en font un sujet prioritaire (peut-être de manière excessive, même), mais qui si on veut pérenniser véritablement le système actuel il est temps de le rendre VRAIMENT solidaire, c'est-à-dire d'y faire contribuer les entreprises à un niveau plus soutenable ET de cesser d'absoudre les retraités, en particulier les boomers, qui sont outrageusement favorisés au détriment des générations suivantes, à un point tel que de graves troubles sociaux pourraient survenir.
Es tu fonctionnaire Kelenner?
Moi, je suis "boomer".
Réponds à cette question.
Avatar du membre
Mickey
Posteur DIVIN
Posteur DIVIN
Messages : 11938
Enregistré le : 01 novembre 2016 14:04

Re: Les retraites sont responsables pour moitié de l’envolée de la dette publique depuis 2017

Message par Mickey »

UBUROI a écrit : 18 janvier 2025 00:18 Moi, je suis "boomer".
On l'a compris. Grande gueule, pété de tune, what else.
UBUROI
Posteur DIVIN
Posteur DIVIN
Messages : 18945
Enregistré le : 19 février 2017 21:40

Re: Les retraites sont responsables pour moitié de l’envolée de la dette publique depuis 2017

Message par UBUROI »

Mickey a écrit : 18 janvier 2025 00:46
UBUROI a écrit : 18 janvier 2025 00:18 Moi, je suis "boomer".
On l'a compris. Grande gueule, pété de tune, what else.
Non, parce que... né en 50! Ces enfants nés en nombre après la guerre, de parents qui retrouvaient goût à la vie.
Répondre

Retourner vers « DISCUSSIONS POLITIQUE - ACTUALITÉ - DÉBATS »