Sommet sur l’IA de Paris : 61 pays, sans les Etats-Unis, s’accordent pour une technologie «ouverte», «inclusive» et «éthique»
Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ne figurent pas parmi les 61 premiers pays signataires d’une déclaration pour une intelligence artificielle «durable pour les populations et la planète» publiée mardi à l’issue du Sommet pour l’action sur l’IA à Paris.
Le sommet de Paris sur l’intelligence artificielle (IA) a vu s’affronter mardi deux visions du monde. D’un côté, 61 pays, dont les deux co-organisateurs de l’évènement, la France et l’Inde, mais aussi la Chine, sont parvenus à s’accorder dans une déclaration commune pour une IA «ouverte», «inclusive» et «éthique». Ces premiers signataires se sont ainsi prononcés pour une gouvernance de l’IA à travers «un dialogue mondial», et ont appelé à éviter «une concentration du marché» afin que cette technologie soit plus accessible. «Rendre l’intelligence artificielle durable pour les populations et la planète» est aussi cité comme l’une de leurs priorités. Une vision très éloignée de celle défendue de l’autre côté par les Etats-Unis qui, comme le Royaume-Uni, ne figurent pas parmi les signataires de cette déclaration, voulue par le président français Emmanuel Macron.