Violences au collège-lycée Bétharram : Bayrou dit n’avoir «jamais été informé» des dérives....

[Victor]

C'est tout de même incroyable que certains s'acharnent sur Bayrou alors qu'ils ne disent rien sur l'inspecteur d'académie qui reconnaît ouvertement avoir bâclé sont rapport .. !!!!!

Imaginons un instant un inspecteur qui ne bâcle pas son rapport, qui fait son travail correctement, qui rencontre le ou les profs qui alertent, des parents d'élève, etc.
Ce serait une toute autre histoire.
Le vrai scandale, ce n'est pas Bayrou, c'est l'inspection d'académie.
Ces gens sont payés, ils nous coûtent cher et pour quel résultat ?
Des rapports bâclés, rédigés le plus vite possible ?
Surtout quand on vérifie un établissement comme le collège-lycée Bétharram qui était déjà à l'époque sujet à certaines rumeurs.

[papibilou]

C'est tout de même incroyable que certains s'acharnent sur Bayrou alors qu'ils ne disent rien sur l'inspecteur d'académie qui reconnaît ouvertement avoir bâclé sont rapport .. !!!!!

Imaginons un instant un inspecteur qui ne bâcle pas son rapport, qui fait son travail correctement, qui rencontre le ou les profs qui alertent, des parents d'élève, etc.
Ce serait une toute autre histoire.
Le vrai scandale, ce n'est pas Bayrou, c'est l'inspection d'académie.
Ces gens sont payés, ils nous coûtent cher et pour quel résultat ?
Des rapports bâclés, rédigés le plus vite possible ?
Surtout quand on vérifie un établissement comme le collège-lycée Bétharram qui était déjà à l'époque sujet à certaines rumeurs.

Effectivement l'inspecteur d'académie a reconnu que son enquête avait été superficielle. Mais à l'époque on ne voyait rien des agressions sexuelles et Bętharram était réputé un établissement pour enfants difficiles. Comme je l'ai dit des gifles d'un enseignant à un élève il y en a probablement tous les jours encore aujourd'hui avec 850 000 enseignants. Je serais étonné qu'ils puissent tous garder leur calme face à des enfants durs. Mais il y a gifle et gifle.
Une enseignante vient d'être jugée ( et condamnée) pour avoir mis une " bonne" fessée à une petite gosse de 3 ans. La gosse fait une crise et on comprend que l'enseignante excédée puisse déraper, mais elle dérape un peu fort ( 3000 euros d'amende dont la moitié avec sursis).

Ce qui est pénible dans cette affaire est que l'on attaque des soi-disant responsables qui ne l'étaient plus au moment des faits. Et tant qu'à faire on s'attaque à Mme Bayrou. Je persiste à penser que c'est à la justice de régler cette affaire, pas aux politiques sous prétexte que Bayrou a répondu qu'il n'avait pas été au fait des agressions sexuelles.

[Mesoke]

Non, toujours pas.

Bétharram était réputé pour être un établissement pour enfants difficiles dans les années 50-70. Pas dans les années 80-90, où c'était au contraire devenu un établissement chic où les élites locales envoyaient leurs mioches, et ce jusqu'à Bordeaux voire Toulouse. C'est pas pour rien que Bayrou l'élite locale y a envoyé tous ses mioches.

En 1996 le surveillant le plus violent, le responsable du tympan perforé et d'autres sévices, a été condamné mi-juin tandis que le rapport d'inspection date de fin-juin. L'inspecteur n'a donc pas juste bâclé son enquête vu qu'on était en plein procès pour violence, que la médiatisation était à son max et qu'un parent d'élève militait pour que la vérité soit faite sur la violence permanente dans l'établissement. L'inspecteur n'a soit pas fait d'enquête, soit il a mis sous le tapis ses conclusions à la demande de sa hiérarchie plus ou moins lointaine. Ca n'était pas juste bâclé, ça n'est pas possible tant tout le monde en parlait à l'époque.

Encore une fois on ne parle pas de bêtes gifles, mais de torgnoles ayant provoqué une perte d'audition à vie et de sévices genre presque à poil le long d'une rivière par 0°C avec maladie par la suite.

Pourquoi encore et toujours répéter les mêmes arguments faux ? Pourquoi ne toujours pas prendre en compte des faits avérés ? Ca fait une dizaine de jours que tous ces faits sont connus et documentés, pourquoi n'en rester encore et toujours qu'à la version de Bayrou, soit la moins fiable possible vu qu'il cherche maladroitement à sauver ses miches ?

[Victor]

Non, toujours pas.

Bétharram était réputé pour être un établissement pour enfants difficiles dans les années 50-70. Pas dans les années 80-90, où c'était au contraire devenu un établissement chic où les élites locales envoyaient leurs mioches, et ce jusqu'à Bordeaux voire Toulouse. C'est pas pour rien que Bayrou l'élite locale y a envoyé tous ses mioches.

En 1996 le surveillant le plus violent, le responsable du tympan perforé et d'autres sévices, a été condamné mi-juin tandis que le rapport d'inspection date de fin-juin. L'inspecteur n'a donc pas juste bâclé son enquête vu qu'on était en plein procès pour violence, que la médiatisation était à son max et qu'un parent d'élève militait pour que la vérité soit faite sur la violence permanente dans l'établissement. L'inspecteur n'a soit pas fait d'enquête, soit il a mis sous le tapis ses conclusions à la demande de sa hiérarchie plus ou moins lointaine. Ca n'était pas juste bâclé, ça n'est pas possible tant tout le monde en parlait à l'époque.

Encore une fois on ne parle pas de bêtes gifles, mais de torgnoles ayant provoqué une perte d'audition à vie et de sévices genre presque à poil le long d'une rivière par 0°C avec maladie par la suite.

Je ne comprends pas votre argumentation.
L'inspection ayant eu lien fin juin alors que l'enseignement avait été condamné mi-juin, l'inspecteur devait naturellement vérifier si la violence était généralisée ou bien si c'était juste un acte isolé. Une inspection sérieuse s'imposait.
Comment expliquer que cet inspecteur bâcle son inspection ? (incompétence, pression ?)
D'autant plus que tout le monde parlait de cette établissement à cette époque comme vous le rappelez.

[Mesoke]

Non, le rapport d'inspection a été rendu fin juin, pas l'inspection. Et le jugement d'un seul des bourreaux, le plus emblématique d'un système de violence généralisée, était mi-juin. Mais ne effet si ça se trouve l'inspecteur est passé le 25 juin dans l'établissement, tous les autres surveillants ont pu s'être calmés de peur d'être jugés eux aussi, et l'inspecteur n'a pas fouillé sur le passé proche.

Mais l'hypothèse d'une pression hiérarchique est aussi à prendre en compte, même si elle n'est pas prouvée. Genre parce qu'une bonne partie des enfants des élites du sud-ouest étaient scolarisés dans cet établissement, qui est de surcroît un établissement catholique avec son lot d'omerta.

[papibilou]

Non, toujours pas.

Bétharram était réputé pour être un établissement pour enfants difficiles dans les années 50-70. Pas dans les années 80-90, où c'était au contraire devenu un établissement chic où les élites locales envoyaient leurs mioches, et ce jusqu'à Bordeaux voire Toulouse. C'est pas pour rien que Bayrou l'élite locale y a envoyé tous ses mioches.

En 1996 le surveillant le plus violent, le responsable du tympan perforé et d'autres sévices, a été condamné mi-juin tandis que le rapport d'inspection date de fin-juin. L'inspecteur n'a donc pas juste bâclé son enquête vu qu'on était en plein procès pour violence, que la médiatisation était à son max et qu'un parent d'élève militait pour que la vérité soit faite sur la violence permanente dans l'établissement. L'inspecteur n'a soit pas fait d'enquête, soit il a mis sous le tapis ses conclusions à la demande de sa hiérarchie plus ou moins lointaine. Ca n'était pas juste bâclé, ça n'est pas possible tant tout le monde en parlait à l'époque.

Encore une fois on ne parle pas de bêtes gifles, mais de torgnoles ayant provoqué une perte d'audition à vie et de sévices genre presque à poil le long d'une rivière par 0°C avec maladie par la suite.

Pourquoi encore et toujours répéter les mêmes arguments faux ? Pourquoi ne toujours pas prendre en compte des faits avérés ? Ca fait une dizaine de jours que tous ces faits sont connus et documentés, pourquoi n'en rester encore et toujours qu'à la version de Bayrou, soit la moins fiable possible vu qu'il cherche maladroitement à sauver ses miches ?

Vous tombez dans l'outrance. On ne parle pas de gifles ni torgnoles au pluriel mais d'une gifle violente, une. On parle d'un cas d'élève laissé dehors en petite tenue. Pas de plusieurs. C'est d'ailleurs probablement la raison d'un rapport indigent.
Et vous abandonnez les faits sexuels connus bien plus tardivement, c'est un début.
Et le responsable immédiat de l'inspecteur d'académie c'est le recteur pas le ministre.
Et ce n'est probablement pas cette histoire qui fera tomber Bayrou, au grand dam des insoumis et de ceux qui voudraient le voir à terre quel que soit le moyen.

[Victor]

Non, le rapport d'inspection a été rendu fin juin, pas l'inspection. Et le jugement d'un seul des bourreaux, le plus emblématique d'un système de violence généralisée, était mi-juin. Mais ne effet si ça se trouve l'inspecteur est passé le 25 juin dans l'établissement, tous les autres surveillants ont pu s'être calmés de peur d'être jugés eux aussi, et l'inspecteur n'a pas fouillé sur le passé proche.

Mais l'hypothèse d'une pression hiérarchique est aussi à prendre en compte, même si elle n'est pas prouvée. Genre parce qu'une bonne partie des enfants des élites du sud-ouest étaient scolarisés dans cet établissement, qui est de surcroît un établissement catholique avec son lot d'omerta.

Il me semble logique que suite à une condamnation d'un prof pour un acte violent sur un élève, l'inspection d'académie diligente une inspection approfondie de l'établissement, vous ne trouvez pas ?
Et ne se contente pas d'un rapport vite fait bâclé.

[Mesoke]

Ca semble logique.

Donc si ce rapport approfondi existait on en aurait entendu parler vu la médiatisation de cette affaire. Il n'y a donc pas eu de rapport approfondi.

[Mesoke]

Vous tombez dans l'outrance. On ne parle pas de gifles ni torgnoles au pluriel mais d'une gifle violente, une. On parle d'un cas d'élève laissé dehors en petite tenue. Pas de plusieurs. C'est d'ailleurs probablement la raison d'un rapport indigent.
Et vous abandonnez les faits sexuels connus bien plus tardivement, c'est un début.
Et le responsable immédiat de l'inspecteur d'académie c'est le recteur pas le ministre.
Et ce n'est probablement pas cette histoire qui fera tomber Bayrou, au grand dam des insoumis et de ceux qui voudraient le voir à terre quel que soit le moyen.

Non, c'est bien toi qui minimises à mort. La seule condamnation de l'époque concerne une grosse torgnole et un élève dehors presque à poil. Mais les associations d'élèves, de parents d'élèves, des profs et les enquêtes journalistiques de l'époque ET d'aujourd'hui parlent bien d'un système de violence omniprésente.

Encore une fois tu ne prends en compte que la toute petite partie des faits qui t'arrange pour disculper Bayrou.

Et je n'ai même pas évoqué les faits de violence sexuelle, comme depuis mes premières phrases sur cette affaire, je ne parle QUE des violences tout court. Rien que ça suffit à montrer la mauvaise foi de Bayrou et la tienne du même coup. Genre quand tu dis que "j'abandonne les faits sexuels connus bien plus tardivement, c'est un début" alors que je ne les jamais mis dans mon argumentaire c'est de la mauvaise foi.

Le ministre fait bien partie de la hiérarchie des inspecteurs d'académie. J'ai bien parlé de hiérarchie en général, pas juste de supérieur hiérarchique direct. Tu t'enfonces dans la mauvaise foi ...

Et je n'ai jamais parlé de faire tomber Bayrou, j'ai même largement dit que ce qui m'importait c'était de parler du fond de cette affaire, pas de sa récupération politique. Donc vu qu'on est d'accord sur le fait que cette récupération est moche, pourquoi revenir dessus à chacun de tes messages ? Comme dit plus haut tu as le droit d'admettre que Bayrou a menti ET de le juger légitime à garder son poste de premier ministre.

[Victor]

S'il y avait eu un rapport correctement réalisé et montrant les dérives violentes dans cet établissement et que ce rapport soit remonté au ministre Bayrou alors en charge de l'EN, je comprends qu'il soit mis en cause. Mais nous ne sommes pas dans ce cas de figure.

[papibilou]

Vous tombez dans l'outrance. On ne parle pas de gifles ni torgnoles au pluriel mais d'une gifle violente, une. On parle d'un cas d'élève laissé dehors en petite tenue. Pas de plusieurs. C'est d'ailleurs probablement la raison d'un rapport indigent.
Et vous abandonnez les faits sexuels connus bien plus tardivement, c'est un début.
Et le responsable immédiat de l'inspecteur d'académie c'est le recteur pas le ministre.
Et ce n'est probablement pas cette histoire qui fera tomber Bayrou, au grand dam des insoumis et de ceux qui voudraient le voir à terre quel que soit le moyen.

Non, c'est bien toi qui minimises à mort. La seule condamnation de l'époque concerne une grosse torgnole et un élève dehors presque à poil. Mais les associations d'élèves, de parents d'élèves, des profs et les enquêtes journalistiques de l'époque ET d'aujourd'hui parlent bien d'un système de violence omniprésente.

Encore une fois tu ne prends en compte que la toute petite partie des faits qui t'arrange pour disculper Bayrou.

Et je n'ai même pas évoqué les faits de violence sexuelle, comme depuis mes premières phrases sur cette affaire, je ne parle QUE des violences tout court. Rien que ça suffit à montrer la mauvaise foi de Bayrou et la tienne du même coup. Genre quand tu dis que "j'abandonne les faits sexuels connus bien plus tardivement, c'est un début" alors que je ne les jamais mis dans mon argumentaire c'est de la mauvaise foi.

Le ministre fait bien partie de la hiérarchie des inspecteurs d'académie. J'ai bien parlé de hiérarchie en général, pas juste de supérieur hiérarchique direct. Tu t'enfonces dans la mauvaise foi ...

Et je n'ai jamais parlé de faire tomber Bayrou, j'ai même largement dit que ce qui m'importait c'était de parler du fond de cette affaire, pas de sa récupération politique. Donc vu qu'on est d'accord sur le fait que cette récupération est moche, pourquoi revenir dessus à chacun de tes messages ? Comme dit plus haut tu as le droit d'admettre que Bayrou a menti ET de le juger légitime à garder son poste de premier ministre.

Vous avez des extraits des journaux de l'époque évoquant les violences ? Je n'en ai pas trouvé sur le net. J'ai cherché dans les archives du Sud Ouest et rien.
Bien sûr que le ministre est au dessus de l'inspecteur d'académie mais il y a du monde entre les 2 et ne pas le reconnaître est absurde. Quand on est ministre on ne dialogue pas avec les inspecteurs. Il y en a plus de 3500.
Pour le reste j'arrête là vous avez le droit de vous instaurer procureur. Je vous l'ai dit je préfère une autre position plus conforme au respect de la présomption d'innocence. J'arrête sur ce sujet dont seule l'issue judiciaire me semble digne d'intérêt et sûrement pas les aspects politiciens.

[Mesoke]

S'il y avait eu un rapport correctement réalisé et montrant les dérives violentes dans cet établissement et que ce rapport soit remonté au ministre Bayrou alors en charge de l'EN, je comprends qu'il soit mis en cause. Mais nous ne sommes pas dans ce cas de figure.

En effet, on avait juste des plaintes directes à Bayrou de la part de parents d'élèves ou de prof, la presse locale et même nationale qui parlait de la violence de l'encadrement dans cet établissement dont le chef surveillant a été condamné, des membres de la famille de Bayrou qui fréquentaient cet établissement au moment des faits et depuis 10-15 ans, etc, etc, etc. Sans compter par la suite son voisin juge d'instruction qui enquêtait sur les affaires de viols à Bétharram et que Bayrou a interrogé sur ce sujet. Aucune raison pour que Bayrou se doute de quoi que ce soit en somme. D'ailleurs il ne se doutait tellement pas des violences à Bétharram que lors de sa visite dans cet établissement pour une inauguration il a évoqué ce sujet pour dire que c'était pas gentil de salir la réputation de cette école. Et il n'était que ministre, député et président du conseil général local, soit un quidam tout à fait lambda sans plus de pouvoir ni de responsabilité qu'un autre dans cette affaire.

Donc deux choix : soit Bayrou est vraiment le benêt qu'il parait, soit il a menti et a cherché à couvrir une affaire qui lui déplaisait car elle entachait la réputation de l'école classouille du coin où ses enfants étaient scolarisé.

[Patchouli38]

"Affaire Bétharram : une plainte pour non-dénonciation de crime et délit visant François Bayrou a été déposée
Le procureur de Pau précise que la plainte, déposée vendredi dernier, est en train d'être enregistrée par son parquet.

Une plainte visant le Premier ministre François Bayrou a été déposée, vendredi 21 février, à Capbreton (Landes) dans l'affaire Bétharram, a appris lundi 24 février franceinfo auprès du parquet de Pau, confirmant une information de Sud Ouest(Nouvelle fenêtre). Le procureur de Pau précise que la plainte est en train d'être enregistrée par son parquet. Il s'agit d'une plainte pour non-dénonciation de crime et délit, selon les informations d'"ici Béarn Bigorre"(Nouvelle fenêtre) (ex-France Bleu). "Je ne participe pas au scandale", a balayé lundi le Premier ministre, en marge d'une visite au Salon de l'agriculture.

Des témoins accusent François Bayrou d'avoir été au courant d'accusations de violences sexuelles au sein de cet établissement catholique du Béarn, fréquenté par plusieurs de ses enfants dans les années 1990, ce qu'il a démenti à plusieurs reprises.

Un ancien surveillant de l'établissement mis en examen

Vendredi, le Premier ministre a dénoncé "la mécanique du scandale qu'on cherche" et les attaques visant sa "famille" au lendemain de la diffusion, par Mediapart(Nouvelle fenêtre), d'une vidéo. Une ancienne professeure de mathématiques de Bétharram y réaffirme avoir alerté, au milieu des années 1990, celui qui était alors ministre de l'Éducation nationale et son épouse, qui enseignait le catéchisme dans l'école. Cette femme, qui a enseigné deux ans à Bétharram, a également témoigné auprès de la cellule investigation de Radio France.

Un ancien surveillant de l'établissement, d'une soixantaine d'années, a été mis en examen dans ce dossier, ont appris franceinfo et ici Béarn-Bigorre de source judiciaire. L'homme, un ancien surveillant de l'établissement d'enseignement catholique, est mis en examen des chefs de viol aggravé et agression sexuelle aggravée, et placé en détention provisoire."

https://www.francetvinfo.fr/politique/f ... 93731.html

[Victor]

S'il y avait eu un rapport correctement réalisé et montrant les dérives violentes dans cet établissement et que ce rapport soit remonté au ministre Bayrou alors en charge de l'EN, je comprends qu'il soit mis en cause. Mais nous ne sommes pas dans ce cas de figure.

En effet, on avait juste des plaintes directes à Bayrou de la part de parents d'élèves ou de prof, la presse locale et même nationale qui parlait de la violence de l'encadrement dans cet établissement dont le chef surveillant a été condamné, des membres de la famille de Bayrou qui fréquentaient cet établissement au moment des faits et depuis 10-15 ans, etc, etc, etc. Sans compter par la suite son voisin juge d'instruction qui enquêtait sur les affaires de viols à Bétharram et que Bayrou a interrogé sur ce sujet. Aucune raison pour que Bayrou se doute de quoi que ce soit en somme. D'ailleurs il ne se doutait tellement pas des violences à Bétharram que lors de sa visite dans cet établissement pour une inauguration il a évoqué ce sujet pour dire que c'était pas gentil de salir la réputation de cette école. Et il n'était que ministre, député et président du conseil général local, soit un quidam tout à fait lambda sans plus de pouvoir ni de responsabilité qu'un autre dans cette affaire.

Donc deux choix : soit Bayrou est vraiment le benêt qu'il parait, soit il a menti et a cherché à couvrir une affaire qui lui déplaisait car elle entachait la réputation de l'école classouille du coin où ses enfants étaient scolarisé.

Vos propos n'ont pas de sens.
Comment expliquez-vous qu'un père puisse mettre ses enfants dans un établissement où les enfants subissent des sévices sexuels à répétition et où les sévices violents sont réguliers ?
Cela n'a pas de sens.
Bayrou n'a pas pu inscrire ses enfants dans cet établissement tout en sachant que des sévices en tout genre y étaient commis.

[Mesoke]

Vous avez des extraits des journaux de l'époque évoquant les violences ? Je n'en ai pas trouvé sur le net. J'ai cherché dans les archives du Sud Ouest et rien.
Bien sûr que le ministre est au dessus de l'inspecteur d'académie mais il y a du monde entre les 2 et ne pas le reconnaître est absurde. Quand on est ministre on ne dialogue pas avec les inspecteurs. Il y en a plus de 3500.
Pour le reste j'arrête là vous avez le droit de vous instaurer procureur. Je vous l'ai dit je préfère une autre position plus conforme au respect de la présomption d'innocence. J'arrête sur ce sujet dont seule l'issue judiciaire me semble digne d'intérêt et sûrement pas les aspects politiciens.

Tu vas sur Google, tu tapes juste "bétharram", quand tu as des résultats tu fais "outils", dates, et tu mets que tu veux des résultats genre entre 1992 et 1999. Et ça te sortiras des articles de journaux de l'époque.

Genre Libé sur les violences, une archive INA pour les viols, une autre pour les violences, etc.

Il n'y a pas de présomption d'innocence quand le suspect a lui-même avoué ses fautes en se contredisant tous les deux jours ...