Je crois qu'il va à la Société Générale, on saura demain. Sinon, Mignon comme successeur auprès de Macron, c'est bien vu.INFO LE FIGARO - Le «vice-président», qui s’apprête à rejoindre une banque, vient d’officialiser sa décision auprès du chef de l’État. Il sera remplacé mi-avril par le haut fonctionnaire Emmanuel Moulin, dont il est proche.
Tant pis pour le record. Après une dizaine d’années au côté d’Emmanuel Macron, Alexis Kohler s’apprête à quitter, mi-avril, la présidence de la République. Inédite depuis le siècle dernier, sa longévité au secrétariat général de l’Élysée (2017-2025) le propulse d’office dans le peloton de tête de ce prestigieux tableau. En montant sur la deuxième marche du podium, il devance au classement le chiraquien Dominique de Villepin (1995-2002), mais pas le mitterrandien Jean-Louis Bianco (1982-1991).
Le voilà donc durablement coincé entre un homme de droite et un homme de gauche. Une position centrale en forme de symbole pour cet homme de l’ombre, qui aura œuvré sans relâche, de jour comme de nuit, au «dépassement» si cher au chef de l’État. «Durant plus de dix ans à mes côtés, comme directeur de mon cabinet puis comme secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler a mis toute son énergie, son talent et sa force de travail hors pair au service de notre projet politique et des Français. Il a servi notre pays de manière exemplaire ces années. Je sais combien notre action collective lui doit et je sais qu’il continuera son engagement pour la Nation sous d’autres formes», l’encense Emmanuel Macron auprès du Figaro, au moment de lui dire au revoir.
Incarnation de la résilience «et en même temps» de la discrétion, Alexis Kohler a profité d’un rendez-vous mensuel interne - la «réunion de cabinet» - pour annoncer sobrement son départ à ses équipes, ce jeudi soir. «Il n’y a pas de moment idéal pour partir, mais il était parfaitement inenvisageable pour moi de partir dans un moment trop chahuté. Nous avons aujourd’hui un budget, un gouvernement, une feuille de route que nous portons, a-t-il pudiquement lâché, sans parvenir à dissimuler son émotion. Je ne vais pas égrainer ici notre bilan, je vous rassure. Je veux simplement redire ma fierté pour nos réponses aux crises, nos réformes économiques et sociales trop longtemps différées, parfois jugées impossibles, nos décisions inédites pour réarmer notre défense et notre sécurité intérieure, nos investissements historiques dans nos services publics, notre nouvelle manière de déployer l’action publique, nos combats pour une Europe plus forte et plus unie», a-t-il ensuite énuméré.
«Je ne serai jamais loin. Je demeurerai un observateur attentif et engagé de votre action. Je continuerai à défendre l’esprit de 2017, le dépassement des clivages partisans, le souci de l’efficacité de l’action publique et de la défense des Français, la volonté de préserver notre indépendance et le réarmement européen. Je serai là pour vous tous si vous avez besoin de moi pour une raison ou pour une autre», a-t-il conclu, la voix tremblante. Confirmant au passage qu’Emmanuel Moulin, dont il est proche, le remplacerait très bientôt à son poste.
L’ancien patron du Trésor, qui a dirigé les cabinets de Bruno Le Maire à Bercy (2017-2020) puis de Gabriel Attal à Matignon (2024), est d’ailleurs attendu à l’Élysée dans les prochains jours, afin d’observer une période de «tuilage». Manière de permettre une bonne transmission des dossiers entre les deux hommes, avant qu’Alexis Kohler ne tourne la page de la politique pour s’en aller vers le privé. Direction une banque, dont il n’a pas souhaité révéler le nom, laissant le soin à l’établissement d’officialiser son recrutement par un communiqué très formel, dans lequel il n’a pas souhaité s’exprimer. Pas plus d’ailleurs qu’il ne compte prendre la parole à l’avenir, lui qui a refusé jusqu’à la création d’un compte LinkedIn, passage pourtant obligé dans le milieu des affaires.
Un pince-sans-rire avec le cœur à gauche
En interrompant son bail au sommet de l’État, le quinquagénaire referme ce faisant le chapitre d’une aventure qui n’a pas toujours rimé avec sinécure. «Il est de bon ton, aujourd’hui, de dénigrer les serviteurs de l’État. On trouvera donc toujours des gens pour dire qu’il n’a pas tout bien fait... Mais c’est le propre des gens qui font beaucoup ! Alexis Kohler a en tout cas su transformer des impulsions politiques en politiques publiques, salue Édouard Philippe auprès du Figaro. C’est un homme simple et sain, qui n’est pas à la recherche de je ne sais quelle gloire fantasmée. Avec lui, l’économie de mot n’est jamais une économie de sincérité», ajoute l’ancien premier ministre, qui s’est «lié d’amitié» avec lui lorsqu’ils se sont connus il y a 35 ans. Un propos qui fait écho à ce que Richard Ferrand, aujourd’hui président du Conseil constitutionnel, a toujours pensé d’Alexis Kohler : «C’est un Richelieu humaniste, un homme plus drôle et plus sensible que son phrasé lapidaire et ses analyses cliniques ne le laisseraient croire».
Reste que, s’il était parfaitement à l’aise dans l’anonymat de la haute-fonction publique, ce père de trois enfants a particulièrement mal vécu l’exposition liée à la présidence de la République. À commencer par son audition rugueuse au Sénat, en 2019, dans le cadre de la commission d’enquête sur «l’affaire Benalla». Un épisode dont le traumatisme reste tellement vif chez lui qu’il l’a conduit à prendre deux décisions radicales ces dernières semaines : refuser de répondre à la convocation de l’Assemblée, où l’Insoumis Éric Coquerel entendait le passer à la question sur le dérapage des comptes publics ; et refuser d’être nommé à la tête d’une grande entreprise publique, pour éviter d’avoir à passer sur le gril du Parlement. «Il s’est juré de ne plus jamais subir tout cela», témoigne l’un de ses interlocuteurs réguliers, à qui il s’est confié. Quant à l’idée de devenir ministre, il en a tellement vu passer qu’il s’est un jour promis : «Je ne serai jamais l’homme derrière ce bureau». D’autant que, pour ne rien arranger, des ennuis judiciaires sont venus lui empoisonner la vie : l’affaire MSC, où il s’est pourvu en cassation après sa mise en examen pour «prise illégale d’intérêts» ; et le dossier de la fusion Veolia-Suez, où il est tacitement visé par une enquête du parquet national financier pour des soupçons de «trafic d’influence». Une meurtrissure pour celui qui, après une vie passée au service de la France, continue de clamer son innocence.
Droit comme la justice, au point de sembler un peu raide - voire carrément rigide - de prime abord, cet Alsacien revendiqué, natif de Strasbourg, dissimule en fait une personnalité pince-sans-rire, qui s’exprime lorsqu’il se sent en confiance ou qu’il décide de fendre l’armure. Ceux qui le connaissent et l’apprécient l’ont par exemple observé avec gourmandise, fin septembre, hocher la tête et se racler la gorge à l’annonce de l’entrée au gouvernement de Laurence Garnier, sénatrice LR issue de la droite conservatrice, nommée secrétaire d’État par Michel Barnier. Un mouvement d’humeur - le seul qui lui est permis dans cet exercice si contraint -, destiné à manifester sa désapprobation. Car même s’il a contribué à bousculer les clivages, Alexis Kohler a toujours eu le cœur plutôt à gauche.
Pas moins de six premiers ministres et près de 200 ministres
Jeune rocardien durant ses années Sciences Po, cet ancien élève de l’ENA a été biberonné à la social-démocratie lors de ses passages au Trésor, au FMI, et à l’Agence des participations de l’État. Jusqu’à accepter, sous le quinquennat de François Hollande, ce qu’il avait refusé sous la présidence de Nicolas Sarkozy : rejoindre un ministère. Ce sera Bercy, auprès de Pierre Moscovici durant deux ans. Puis avec Emmanuel Macron, à partir de 2014. Parfait négatif l’un de l’autre - le premier est aussi séducteur que le second est réservé -, les deux hommes, dont les bureaux sont séparés par une simple porte communicante, deviennent rapidement inséparables. Grâce à la complémentarité de leurs personnalités, davantage que leur gémellité supposée : «Il a été une sorte de balance d’équilibre, qui venait remettre de la rationalité là où il pouvait parfois y avoir un peu trop de folklore à son goût», témoigne Sibeth Ndiaye, qui a découvert à cette époque celui qui reste son «patron» préféré. Il faut dire que, tel un moine-soldat au service de son champion, Alexis Kohler multiplie alors les double-journées, entre l’actualité du ministre de l’Économie le jour, et l’agenda du présidentiable en puissance la nuit. Avec une poignée de stratèges - Julien Denormandie, Ismaël Emelien, Stéphane Séjourné, Stanislas Guerini, David Amiel -, il forme la bande des «Mormons», ces lieutenants entièrement dévoués à Emmanuel Macron.
De la création d’En marche à la conquête de l’Élysée, cette joyeuse troupe parviendra à déjouer tous les pronostics en réussissant l’impossible en 2017 : une épopée inédite dans l’histoire de la Ve République. Aussi unique, d’ailleurs, que la suite des événements : de la crise des «gilets jaunes» à la crise du Covid, de la réforme de la SNCF à la réforme des retraites, de la guerre en Ukraine à la guerre à Gaza, de la réélection à la dissolution... Des hauts et des bas où le secrétaire général de l’Élysée verra défiler pas moins de six premiers ministres et près de 200 ministres, sans que lui ne vacille jamais, contrairement aux rumeurs qui l’ont maintes fois annoncé - à tort - sur le départ. Deuxième cerveau du chef de l’État, qui en a fait une sorte de vice-président, Alexis Kohler a longtemps dû se faire violence... Mais il avait presque fini par s’habituer à ce que le Tout-Paris politico-médiatique bruisse de son avenir à intervalles réguliers. Tout comme il avait fini par s’habituer à ce que son rôle soit minimisé ou amplifié, selon que les choses finissaient ou non par s’arranger. C’est l’avantage des «technos» en politique : ils acceptent d’être coupables des échecs, sans jamais exiger d’être comptables des réussites. Dans les mots d’Alexis Kohler, cela donne simplement : «C’était bien. C’était très bien, même».
Le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler annonce son départ
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Le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler annonce son départ
Le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler annonce son départ, après dix ans au côté d’Emmanuel Macron
“Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes." Jacques-Bénigne Bossuet.
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Re: Le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler annonce son départ
sept choses à retenir de ses années passées auprès d’Emmanuel Macron
Le secrétaire général de l’Elysée va quitter son poste de bras droit du président de la République en avril, a-t-on appris ce jeudi 27 mars, pour aller travailler dans une banque. Il sera remplacé par l’un de ses proches, Emmanuel Moulin.
Le dernier des «Mormons»
Il n’en restait plus qu’un dans les couloirs de l’Elysée. Alexis Kohler était le dernier des «mormons» à côtoyer quotidiennement le Président. Ce groupe de jeunes fidèles d’Emmanuel Macron, artisans de sa victoire éclair en 2017, a quitté peu à peu le Palais : l’ancienne conseillère presse puis porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye en juillet 2020, désormais secrétaire générale du groupe d’intérim Adecco, le conseiller politique Stéphane Séjourné, élu député européen en 2019, puis ministre des Affaires étrangères, aujourd’hui commissaire européen ou encore l’ancien conseiller spécial Ismaël Emelien, cofondateur du parti macroniste, qui a lancé sa propre start-up, Zoi, en 2021. Secrétaire général de l’Elysée depuis 2017 et l’élection d’Emmanuel Macron, Alexis Kohler était son plus proche collaborateur depuis plus de dix ans. Il était déjà son directeur de cabinet à Bercy lorsque ce dernier était ministre de l’Economie dans le gouvernement de Manuel Valls, de 2014 à 2016.
Central dans les nominations
Depuis son arrivée à l’Elysée, Alexis Kohler a exercé une influence bien supérieure à celle de ces prédécesseurs. Celui que les habitués de la rue du Faubourg-Saint-Honoré surnomment «le deuxième cerveau» d’Emmanuel Macron avait même un regard sur les nominations. Consulté sur le choix du Premier ministre en 2017, il soutient Edouard Philippe, qu’il côtoyait au club rocardien de Sciences-Po lors de leurs années étudiantes, contrairement à Emmanuel Macron qui connaît peu le maire du Havre. Il avait un regard sur les investitures des candidats par le parti présidentiel aux législatives et les nominations dans les ministères. Même mécanique en 2022, lorsqu’Emmanuel Macron nomme Elisabeth Borne à Matignon. Un choix que le bras droit du Président aurait très largement soutenu. Le visage d’Alexis Kohler apparaissait de manière épisode à la télévision, lorsqu’il annonçait, depuis le perron de l’Elysée, les compositions des gouvernements lors des principaux remaniements.
Au cœur de l’affaire Benalla
A l’été 2018, la France découvre le nom d’Alexandre Benalla. Une enquête du Monde révèle que ce collaborateur de l’Elysée, chargé de la sécurité d’Emmanuel Macron, a été filmé frappant un manifestant lors de la mobilisation du 1er mai, deux mois auparavant. Dans cette affaire, Alexis Kohler est soupçonné d’avoir caché une partie de la vérité. En février 2019, le rapport de la commission, pour lequel a été auditionné Alexis Kohler, met directement en cause le fonctionnement de l’Elysée et son secrétaire général. Selon le Point, Alexis Kohler avait été averti dès le 2 mai 2018 des violences commises par le collaborateur de l’Elysée, contrairement à ce qu’il avait affirmé devant les sénateurs. En avril 2019, Alexis Kohler a été entendu par la justice, aux côtés du directeur du cabinet de l’Elysée Patrick Strzoda et du chef de cabinet François-Xavier Lauch, pour répondre sur le passeport diplomatique que possédait Benalla.
L’homme des crises, des gilets jaunes et du Covid-19
Depuis 2017, Alexis Kohler était incontournable dans les moments critiques des deux mandats d’Emmanuel Macron. Alors que la crise des gilets jaunes secoue le premier quinquennat, il fait partie de ceux qui militent pour maintenir la taxe carbone, à l’origine de la colère des manifestants. En février 2020, la France affronte l’épidémie de Covid-19 et manque de masques. Et pourtant, le premier tour des élections municipales est maintenu le 15 mars. Un choix influencé aussi par Kohler. Deux décisions prises par l’Elysée vivement critiquées, y compris dans le camp présidentiel.
Conflit d’intérêts à MSC
S’il a (presque) réussi à se faire discret pendant dix ans, Alexis Kohler pourrait être au cœur d’un scandale associé son nom. Mis en examen en octobre 2022 pour prise illégale d’intérêts, il est accusé d’avoir «participé» à des décisions relatives à l’armateur MSC en tant que haut fonctionnaire de 2009 à 2016, alors que sa mère est la cousine de Rafaela Aponte, épouse du fondateur du groupe Gianluigi Aponte. Il a aussi siégé en tant que représentant de l’Etat au conseil d’administration de STX France (devenu Chantiers de l’Atlantique) et de celui du Grand Port maritime du Havre de 2009 à 2012, tous les deux liés à MSC. Selon les magistrats, Alexis Kohler a continué «à émettre des avis ou donner des orientations stratégiques» sur des dossiers «impliquant le groupe MSC» alors qu’il était membre des cabinets de Pierre Moscovici puis d’Emmanuel Macron à Bercy de 2012 à 2016. L’énarque a aussi été directeur financier de la branche «croisières» de MSC entre octobre 2016 et mi-2017. Le 26 novembre 2024, sa mise en examen a été confirmée par la cour d’appel de Paris.
La «grosse connerie» de la dissolution
Premier soutien du Président, Alexis Kohler a été, logiquement, l’un des artisans de la dissolution surprise, décrétée après l’échec de la liste macroniste aux élections européennes le 9 juin 2024. Le secrétaire général de l’Elysée a fait partie du petit cercle travaillant en secret sur cette décision, aux côtés, entre autres, du conseiller mémoire de l’Elysée Bruno Roger-Petit. Mais ça ne l’a pas empêché de prendre ses distances quelques mois plus tard. «On a peut-être fait une grosse connerie», regrettait-il en novembre selon l’Express.
Refus d’obstacle à l’Assemblée
Depuis plusieurs semaines, le désormais futur-ex-secrétaire général de l’Elysée refusait d’être auditionné par les députés. Alors qu’une commission d’enquête est en cours pour tenter d’analyser comment les finances françaises ont pu déraper à ce point, ses membres ont décidé, à une large majorité (35 voix contre 17), d’auditionner le fidèle conseiller d’Emmanuel Macron. Après un premier refus de l’intéressé, les députés ont renouvelé la demande. Après avoir évoqué des problèmes d’agenda, Alexis Kohler a invoqué «le principe de séparation des pouvoirs» pour justifier son refus. S’il refuse à nouveau et que les tribunaux s’en mêlent, il risque jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 7 500 euros d’amende.
Mise à jour : à 18h24, avec les informations obtenues par Libération sur le moment de l’annonce du départ d’Alexis Kohler et le nom de son successeur : et à 18h47 avec la confirmation d’Emmanuel Moulin au poste de secrétaire général de l’Elysée.
https://www.liberation.fr/politique/ale ... EUMWF3RY4/
Le secrétaire général de l’Elysée va quitter son poste de bras droit du président de la République en avril, a-t-on appris ce jeudi 27 mars, pour aller travailler dans une banque. Il sera remplacé par l’un de ses proches, Emmanuel Moulin.
Le dernier des «Mormons»
Il n’en restait plus qu’un dans les couloirs de l’Elysée. Alexis Kohler était le dernier des «mormons» à côtoyer quotidiennement le Président. Ce groupe de jeunes fidèles d’Emmanuel Macron, artisans de sa victoire éclair en 2017, a quitté peu à peu le Palais : l’ancienne conseillère presse puis porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye en juillet 2020, désormais secrétaire générale du groupe d’intérim Adecco, le conseiller politique Stéphane Séjourné, élu député européen en 2019, puis ministre des Affaires étrangères, aujourd’hui commissaire européen ou encore l’ancien conseiller spécial Ismaël Emelien, cofondateur du parti macroniste, qui a lancé sa propre start-up, Zoi, en 2021. Secrétaire général de l’Elysée depuis 2017 et l’élection d’Emmanuel Macron, Alexis Kohler était son plus proche collaborateur depuis plus de dix ans. Il était déjà son directeur de cabinet à Bercy lorsque ce dernier était ministre de l’Economie dans le gouvernement de Manuel Valls, de 2014 à 2016.
Central dans les nominations
Depuis son arrivée à l’Elysée, Alexis Kohler a exercé une influence bien supérieure à celle de ces prédécesseurs. Celui que les habitués de la rue du Faubourg-Saint-Honoré surnomment «le deuxième cerveau» d’Emmanuel Macron avait même un regard sur les nominations. Consulté sur le choix du Premier ministre en 2017, il soutient Edouard Philippe, qu’il côtoyait au club rocardien de Sciences-Po lors de leurs années étudiantes, contrairement à Emmanuel Macron qui connaît peu le maire du Havre. Il avait un regard sur les investitures des candidats par le parti présidentiel aux législatives et les nominations dans les ministères. Même mécanique en 2022, lorsqu’Emmanuel Macron nomme Elisabeth Borne à Matignon. Un choix que le bras droit du Président aurait très largement soutenu. Le visage d’Alexis Kohler apparaissait de manière épisode à la télévision, lorsqu’il annonçait, depuis le perron de l’Elysée, les compositions des gouvernements lors des principaux remaniements.
Au cœur de l’affaire Benalla
A l’été 2018, la France découvre le nom d’Alexandre Benalla. Une enquête du Monde révèle que ce collaborateur de l’Elysée, chargé de la sécurité d’Emmanuel Macron, a été filmé frappant un manifestant lors de la mobilisation du 1er mai, deux mois auparavant. Dans cette affaire, Alexis Kohler est soupçonné d’avoir caché une partie de la vérité. En février 2019, le rapport de la commission, pour lequel a été auditionné Alexis Kohler, met directement en cause le fonctionnement de l’Elysée et son secrétaire général. Selon le Point, Alexis Kohler avait été averti dès le 2 mai 2018 des violences commises par le collaborateur de l’Elysée, contrairement à ce qu’il avait affirmé devant les sénateurs. En avril 2019, Alexis Kohler a été entendu par la justice, aux côtés du directeur du cabinet de l’Elysée Patrick Strzoda et du chef de cabinet François-Xavier Lauch, pour répondre sur le passeport diplomatique que possédait Benalla.
L’homme des crises, des gilets jaunes et du Covid-19
Depuis 2017, Alexis Kohler était incontournable dans les moments critiques des deux mandats d’Emmanuel Macron. Alors que la crise des gilets jaunes secoue le premier quinquennat, il fait partie de ceux qui militent pour maintenir la taxe carbone, à l’origine de la colère des manifestants. En février 2020, la France affronte l’épidémie de Covid-19 et manque de masques. Et pourtant, le premier tour des élections municipales est maintenu le 15 mars. Un choix influencé aussi par Kohler. Deux décisions prises par l’Elysée vivement critiquées, y compris dans le camp présidentiel.
Conflit d’intérêts à MSC
S’il a (presque) réussi à se faire discret pendant dix ans, Alexis Kohler pourrait être au cœur d’un scandale associé son nom. Mis en examen en octobre 2022 pour prise illégale d’intérêts, il est accusé d’avoir «participé» à des décisions relatives à l’armateur MSC en tant que haut fonctionnaire de 2009 à 2016, alors que sa mère est la cousine de Rafaela Aponte, épouse du fondateur du groupe Gianluigi Aponte. Il a aussi siégé en tant que représentant de l’Etat au conseil d’administration de STX France (devenu Chantiers de l’Atlantique) et de celui du Grand Port maritime du Havre de 2009 à 2012, tous les deux liés à MSC. Selon les magistrats, Alexis Kohler a continué «à émettre des avis ou donner des orientations stratégiques» sur des dossiers «impliquant le groupe MSC» alors qu’il était membre des cabinets de Pierre Moscovici puis d’Emmanuel Macron à Bercy de 2012 à 2016. L’énarque a aussi été directeur financier de la branche «croisières» de MSC entre octobre 2016 et mi-2017. Le 26 novembre 2024, sa mise en examen a été confirmée par la cour d’appel de Paris.
La «grosse connerie» de la dissolution
Premier soutien du Président, Alexis Kohler a été, logiquement, l’un des artisans de la dissolution surprise, décrétée après l’échec de la liste macroniste aux élections européennes le 9 juin 2024. Le secrétaire général de l’Elysée a fait partie du petit cercle travaillant en secret sur cette décision, aux côtés, entre autres, du conseiller mémoire de l’Elysée Bruno Roger-Petit. Mais ça ne l’a pas empêché de prendre ses distances quelques mois plus tard. «On a peut-être fait une grosse connerie», regrettait-il en novembre selon l’Express.
Refus d’obstacle à l’Assemblée
Depuis plusieurs semaines, le désormais futur-ex-secrétaire général de l’Elysée refusait d’être auditionné par les députés. Alors qu’une commission d’enquête est en cours pour tenter d’analyser comment les finances françaises ont pu déraper à ce point, ses membres ont décidé, à une large majorité (35 voix contre 17), d’auditionner le fidèle conseiller d’Emmanuel Macron. Après un premier refus de l’intéressé, les députés ont renouvelé la demande. Après avoir évoqué des problèmes d’agenda, Alexis Kohler a invoqué «le principe de séparation des pouvoirs» pour justifier son refus. S’il refuse à nouveau et que les tribunaux s’en mêlent, il risque jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 7 500 euros d’amende.
Mise à jour : à 18h24, avec les informations obtenues par Libération sur le moment de l’annonce du départ d’Alexis Kohler et le nom de son successeur : et à 18h47 avec la confirmation d’Emmanuel Moulin au poste de secrétaire général de l’Elysée.
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Re: Le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler annonce son départ
A quoi sert le copié collé de votre merdiaCorvo a écrit : ↑28 mars 2025 07:40 sept choses à retenir de ses années passées auprès d’Emmanuel Macron
Le secrétaire général de l’Elysée va quitter son poste de bras droit du président de la République en avril, a-t-on appris ce jeudi 27 mars, pour aller travailler dans une banque. Il sera remplacé par l’un de ses proches, Emmanuel Moulin.
Le dernier des «Mormons»
Il n’en restait plus qu’un dans les couloirs de l’Elysée. Alexis Kohler était le dernier des «mormons» à côtoyer quotidiennement le Président. Ce groupe de jeunes fidèles d’Emmanuel Macron, artisans de sa victoire éclair en 2017, a quitté peu à peu le Palais : l’ancienne conseillère presse puis porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye en juillet 2020, désormais secrétaire générale du groupe d’intérim Adecco, le conseiller politique Stéphane Séjourné, élu député européen en 2019, puis ministre des Affaires étrangères, aujourd’hui commissaire européen ou encore l’ancien conseiller spécial Ismaël Emelien, cofondateur du parti macroniste, qui a lancé sa propre start-up, Zoi, en 2021. Secrétaire général de l’Elysée depuis 2017 et l’élection d’Emmanuel Macron, Alexis Kohler était son plus proche collaborateur depuis plus de dix ans. Il était déjà son directeur de cabinet à Bercy lorsque ce dernier était ministre de l’Economie dans le gouvernement de Manuel Valls, de 2014 à 2016.
Central dans les nominations
Depuis son arrivée à l’Elysée, Alexis Kohler a exercé une influence bien supérieure à celle de ces prédécesseurs. Celui que les habitués de la rue du Faubourg-Saint-Honoré surnomment «le deuxième cerveau» d’Emmanuel Macron avait même un regard sur les nominations. Consulté sur le choix du Premier ministre en 2017, il soutient Edouard Philippe, qu’il côtoyait au club rocardien de Sciences-Po lors de leurs années étudiantes, contrairement à Emmanuel Macron qui connaît peu le maire du Havre. Il avait un regard sur les investitures des candidats par le parti présidentiel aux législatives et les nominations dans les ministères. Même mécanique en 2022, lorsqu’Emmanuel Macron nomme Elisabeth Borne à Matignon. Un choix que le bras droit du Président aurait très largement soutenu. Le visage d’Alexis Kohler apparaissait de manière épisode à la télévision, lorsqu’il annonçait, depuis le perron de l’Elysée, les compositions des gouvernements lors des principaux remaniements.
Au cœur de l’affaire Benalla
A l’été 2018, la France découvre le nom d’Alexandre Benalla. Une enquête du Monde révèle que ce collaborateur de l’Elysée, chargé de la sécurité d’Emmanuel Macron, a été filmé frappant un manifestant lors de la mobilisation du 1er mai, deux mois auparavant. Dans cette affaire, Alexis Kohler est soupçonné d’avoir caché une partie de la vérité. En février 2019, le rapport de la commission, pour lequel a été auditionné Alexis Kohler, met directement en cause le fonctionnement de l’Elysée et son secrétaire général. Selon le Point, Alexis Kohler avait été averti dès le 2 mai 2018 des violences commises par le collaborateur de l’Elysée, contrairement à ce qu’il avait affirmé devant les sénateurs. En avril 2019, Alexis Kohler a été entendu par la justice, aux côtés du directeur du cabinet de l’Elysée Patrick Strzoda et du chef de cabinet François-Xavier Lauch, pour répondre sur le passeport diplomatique que possédait Benalla.
L’homme des crises, des gilets jaunes et du Covid-19
Depuis 2017, Alexis Kohler était incontournable dans les moments critiques des deux mandats d’Emmanuel Macron. Alors que la crise des gilets jaunes secoue le premier quinquennat, il fait partie de ceux qui militent pour maintenir la taxe carbone, à l’origine de la colère des manifestants. En février 2020, la France affronte l’épidémie de Covid-19 et manque de masques. Et pourtant, le premier tour des élections municipales est maintenu le 15 mars. Un choix influencé aussi par Kohler. Deux décisions prises par l’Elysée vivement critiquées, y compris dans le camp présidentiel.
Conflit d’intérêts à MSC
S’il a (presque) réussi à se faire discret pendant dix ans, Alexis Kohler pourrait être au cœur d’un scandale associé son nom. Mis en examen en octobre 2022 pour prise illégale d’intérêts, il est accusé d’avoir «participé» à des décisions relatives à l’armateur MSC en tant que haut fonctionnaire de 2009 à 2016, alors que sa mère est la cousine de Rafaela Aponte, épouse du fondateur du groupe Gianluigi Aponte. Il a aussi siégé en tant que représentant de l’Etat au conseil d’administration de STX France (devenu Chantiers de l’Atlantique) et de celui du Grand Port maritime du Havre de 2009 à 2012, tous les deux liés à MSC. Selon les magistrats, Alexis Kohler a continué «à émettre des avis ou donner des orientations stratégiques» sur des dossiers «impliquant le groupe MSC» alors qu’il était membre des cabinets de Pierre Moscovici puis d’Emmanuel Macron à Bercy de 2012 à 2016. L’énarque a aussi été directeur financier de la branche «croisières» de MSC entre octobre 2016 et mi-2017. Le 26 novembre 2024, sa mise en examen a été confirmée par la cour d’appel de Paris.
La «grosse connerie» de la dissolution
Premier soutien du Président, Alexis Kohler a été, logiquement, l’un des artisans de la dissolution surprise, décrétée après l’échec de la liste macroniste aux élections européennes le 9 juin 2024. Le secrétaire général de l’Elysée a fait partie du petit cercle travaillant en secret sur cette décision, aux côtés, entre autres, du conseiller mémoire de l’Elysée Bruno Roger-Petit. Mais ça ne l’a pas empêché de prendre ses distances quelques mois plus tard. «On a peut-être fait une grosse connerie», regrettait-il en novembre selon l’Express.
Refus d’obstacle à l’Assemblée
Depuis plusieurs semaines, le désormais futur-ex-secrétaire général de l’Elysée refusait d’être auditionné par les députés. Alors qu’une commission d’enquête est en cours pour tenter d’analyser comment les finances françaises ont pu déraper à ce point, ses membres ont décidé, à une large majorité (35 voix contre 17), d’auditionner le fidèle conseiller d’Emmanuel Macron. Après un premier refus de l’intéressé, les députés ont renouvelé la demande. Après avoir évoqué des problèmes d’agenda, Alexis Kohler a invoqué «le principe de séparation des pouvoirs» pour justifier son refus. S’il refuse à nouveau et que les tribunaux s’en mêlent, il risque jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 7 500 euros d’amende.
Mise à jour : à 18h24, avec les informations obtenues par Libération sur le moment de l’annonce du départ d’Alexis Kohler et le nom de son successeur : et à 18h47 avec la confirmation d’Emmanuel Moulin au poste de secrétaire général de l’Elysée.
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MACRON n'enchaine pas ses collaborateurs qui sont libres de choisir au mieux de leurs intérêts
Et il est libre de choisir les personnes qui sont le plus compétents pour lui de reprendre le flambeau
Vous voulez quoi " Qu'il consulte libération et vous même pour arrêter son choix "



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Re: Le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler annonce son départ
vivarais ou l'art d'écrire pour ne rien dire.vivarais a écrit : ↑28 mars 2025 09:01A quoi sert le copié collé de votre merdiaCorvo a écrit : ↑28 mars 2025 07:40 sept choses à retenir de ses années passées auprès d’Emmanuel Macron
Le secrétaire général de l’Elysée va quitter son poste de bras droit du président de la République en avril, a-t-on appris ce jeudi 27 mars, pour aller travailler dans une banque. Il sera remplacé par l’un de ses proches, Emmanuel Moulin.
Le dernier des «Mormons»
Il n’en restait plus qu’un dans les couloirs de l’Elysée. Alexis Kohler était le dernier des «mormons» à côtoyer quotidiennement le Président. Ce groupe de jeunes fidèles d’Emmanuel Macron, artisans de sa victoire éclair en 2017, a quitté peu à peu le Palais : l’ancienne conseillère presse puis porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye en juillet 2020, désormais secrétaire générale du groupe d’intérim Adecco, le conseiller politique Stéphane Séjourné, élu député européen en 2019, puis ministre des Affaires étrangères, aujourd’hui commissaire européen ou encore l’ancien conseiller spécial Ismaël Emelien, cofondateur du parti macroniste, qui a lancé sa propre start-up, Zoi, en 2021. Secrétaire général de l’Elysée depuis 2017 et l’élection d’Emmanuel Macron, Alexis Kohler était son plus proche collaborateur depuis plus de dix ans. Il était déjà son directeur de cabinet à Bercy lorsque ce dernier était ministre de l’Economie dans le gouvernement de Manuel Valls, de 2014 à 2016.
Central dans les nominations
Depuis son arrivée à l’Elysée, Alexis Kohler a exercé une influence bien supérieure à celle de ces prédécesseurs. Celui que les habitués de la rue du Faubourg-Saint-Honoré surnomment «le deuxième cerveau» d’Emmanuel Macron avait même un regard sur les nominations. Consulté sur le choix du Premier ministre en 2017, il soutient Edouard Philippe, qu’il côtoyait au club rocardien de Sciences-Po lors de leurs années étudiantes, contrairement à Emmanuel Macron qui connaît peu le maire du Havre. Il avait un regard sur les investitures des candidats par le parti présidentiel aux législatives et les nominations dans les ministères. Même mécanique en 2022, lorsqu’Emmanuel Macron nomme Elisabeth Borne à Matignon. Un choix que le bras droit du Président aurait très largement soutenu. Le visage d’Alexis Kohler apparaissait de manière épisode à la télévision, lorsqu’il annonçait, depuis le perron de l’Elysée, les compositions des gouvernements lors des principaux remaniements.
Au cœur de l’affaire Benalla
A l’été 2018, la France découvre le nom d’Alexandre Benalla. Une enquête du Monde révèle que ce collaborateur de l’Elysée, chargé de la sécurité d’Emmanuel Macron, a été filmé frappant un manifestant lors de la mobilisation du 1er mai, deux mois auparavant. Dans cette affaire, Alexis Kohler est soupçonné d’avoir caché une partie de la vérité. En février 2019, le rapport de la commission, pour lequel a été auditionné Alexis Kohler, met directement en cause le fonctionnement de l’Elysée et son secrétaire général. Selon le Point, Alexis Kohler avait été averti dès le 2 mai 2018 des violences commises par le collaborateur de l’Elysée, contrairement à ce qu’il avait affirmé devant les sénateurs. En avril 2019, Alexis Kohler a été entendu par la justice, aux côtés du directeur du cabinet de l’Elysée Patrick Strzoda et du chef de cabinet François-Xavier Lauch, pour répondre sur le passeport diplomatique que possédait Benalla.
L’homme des crises, des gilets jaunes et du Covid-19
Depuis 2017, Alexis Kohler était incontournable dans les moments critiques des deux mandats d’Emmanuel Macron. Alors que la crise des gilets jaunes secoue le premier quinquennat, il fait partie de ceux qui militent pour maintenir la taxe carbone, à l’origine de la colère des manifestants. En février 2020, la France affronte l’épidémie de Covid-19 et manque de masques. Et pourtant, le premier tour des élections municipales est maintenu le 15 mars. Un choix influencé aussi par Kohler. Deux décisions prises par l’Elysée vivement critiquées, y compris dans le camp présidentiel.
Conflit d’intérêts à MSC
S’il a (presque) réussi à se faire discret pendant dix ans, Alexis Kohler pourrait être au cœur d’un scandale associé son nom. Mis en examen en octobre 2022 pour prise illégale d’intérêts, il est accusé d’avoir «participé» à des décisions relatives à l’armateur MSC en tant que haut fonctionnaire de 2009 à 2016, alors que sa mère est la cousine de Rafaela Aponte, épouse du fondateur du groupe Gianluigi Aponte. Il a aussi siégé en tant que représentant de l’Etat au conseil d’administration de STX France (devenu Chantiers de l’Atlantique) et de celui du Grand Port maritime du Havre de 2009 à 2012, tous les deux liés à MSC. Selon les magistrats, Alexis Kohler a continué «à émettre des avis ou donner des orientations stratégiques» sur des dossiers «impliquant le groupe MSC» alors qu’il était membre des cabinets de Pierre Moscovici puis d’Emmanuel Macron à Bercy de 2012 à 2016. L’énarque a aussi été directeur financier de la branche «croisières» de MSC entre octobre 2016 et mi-2017. Le 26 novembre 2024, sa mise en examen a été confirmée par la cour d’appel de Paris.
La «grosse connerie» de la dissolution
Premier soutien du Président, Alexis Kohler a été, logiquement, l’un des artisans de la dissolution surprise, décrétée après l’échec de la liste macroniste aux élections européennes le 9 juin 2024. Le secrétaire général de l’Elysée a fait partie du petit cercle travaillant en secret sur cette décision, aux côtés, entre autres, du conseiller mémoire de l’Elysée Bruno Roger-Petit. Mais ça ne l’a pas empêché de prendre ses distances quelques mois plus tard. «On a peut-être fait une grosse connerie», regrettait-il en novembre selon l’Express.
Refus d’obstacle à l’Assemblée
Depuis plusieurs semaines, le désormais futur-ex-secrétaire général de l’Elysée refusait d’être auditionné par les députés. Alors qu’une commission d’enquête est en cours pour tenter d’analyser comment les finances françaises ont pu déraper à ce point, ses membres ont décidé, à une large majorité (35 voix contre 17), d’auditionner le fidèle conseiller d’Emmanuel Macron. Après un premier refus de l’intéressé, les députés ont renouvelé la demande. Après avoir évoqué des problèmes d’agenda, Alexis Kohler a invoqué «le principe de séparation des pouvoirs» pour justifier son refus. S’il refuse à nouveau et que les tribunaux s’en mêlent, il risque jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 7 500 euros d’amende.
Mise à jour : à 18h24, avec les informations obtenues par Libération sur le moment de l’annonce du départ d’Alexis Kohler et le nom de son successeur : et à 18h47 avec la confirmation d’Emmanuel Moulin au poste de secrétaire général de l’Elysée.
https://www.liberation.fr/politique/ale ... EUMWF3RY4/
MACRON n'enchaine pas ses collaborateurs qui sont libres de choisir au mieux de leurs intérêts
Et il est libre de choisir les personnes qui sont le plus compétents pour lui de reprendre le flambeau
Vous voulez quoi " Qu'il consulte libération et vous même pour arrêter son choix "![]()
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Re: Le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler annonce son départ
Et qui utilise encore le terme complotiste "merdia" qui n'a pour but que de décrédibiliser une source en se basant sur rien, ce qui ne démontre pas franchement d'une grande qualité argumentative, plutôt d'une appétence pour le sophisme et l'arnaque rhétorique typique.
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Re: Le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler annonce son départ
Il ne me semble pas nécessaire de dresser son bilan.Corvo a écrit : ↑28 mars 2025 07:40 sept choses à retenir de ses années passées auprès d’Emmanuel Macron
Le secrétaire général de l’Elysée va quitter son poste de bras droit du président de la République en avril, a-t-on appris ce jeudi 27 mars, pour aller travailler dans une banque. Il sera remplacé par l’un de ses proches, Emmanuel Moulin.
Le dernier des «Mormons»
Il n’en restait plus qu’un dans les couloirs de l’Elysée. Alexis Kohler était le dernier des «mormons» à côtoyer quotidiennement le Président. Ce groupe de jeunes fidèles d’Emmanuel Macron, artisans de sa victoire éclair en 2017, a quitté peu à peu le Palais : l’ancienne conseillère presse puis porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye en juillet 2020, désormais secrétaire générale du groupe d’intérim Adecco, le conseiller politique Stéphane Séjourné, élu député européen en 2019, puis ministre des Affaires étrangères, aujourd’hui commissaire européen ou encore l’ancien conseiller spécial Ismaël Emelien, cofondateur du parti macroniste, qui a lancé sa propre start-up, Zoi, en 2021. Secrétaire général de l’Elysée depuis 2017 et l’élection d’Emmanuel Macron, Alexis Kohler était son plus proche collaborateur depuis plus de dix ans. Il était déjà son directeur de cabinet à Bercy lorsque ce dernier était ministre de l’Economie dans le gouvernement de Manuel Valls, de 2014 à 2016.
Central dans les nominations
Depuis son arrivée à l’Elysée, Alexis Kohler a exercé une influence bien supérieure à celle de ces prédécesseurs. Celui que les habitués de la rue du Faubourg-Saint-Honoré surnomment «le deuxième cerveau» d’Emmanuel Macron avait même un regard sur les nominations. Consulté sur le choix du Premier ministre en 2017, il soutient Edouard Philippe, qu’il côtoyait au club rocardien de Sciences-Po lors de leurs années étudiantes, contrairement à Emmanuel Macron qui connaît peu le maire du Havre. Il avait un regard sur les investitures des candidats par le parti présidentiel aux législatives et les nominations dans les ministères. Même mécanique en 2022, lorsqu’Emmanuel Macron nomme Elisabeth Borne à Matignon. Un choix que le bras droit du Président aurait très largement soutenu. Le visage d’Alexis Kohler apparaissait de manière épisode à la télévision, lorsqu’il annonçait, depuis le perron de l’Elysée, les compositions des gouvernements lors des principaux remaniements.
Au cœur de l’affaire Benalla
A l’été 2018, la France découvre le nom d’Alexandre Benalla. Une enquête du Monde révèle que ce collaborateur de l’Elysée, chargé de la sécurité d’Emmanuel Macron, a été filmé frappant un manifestant lors de la mobilisation du 1er mai, deux mois auparavant. Dans cette affaire, Alexis Kohler est soupçonné d’avoir caché une partie de la vérité. En février 2019, le rapport de la commission, pour lequel a été auditionné Alexis Kohler, met directement en cause le fonctionnement de l’Elysée et son secrétaire général. Selon le Point, Alexis Kohler avait été averti dès le 2 mai 2018 des violences commises par le collaborateur de l’Elysée, contrairement à ce qu’il avait affirmé devant les sénateurs. En avril 2019, Alexis Kohler a été entendu par la justice, aux côtés du directeur du cabinet de l’Elysée Patrick Strzoda et du chef de cabinet François-Xavier Lauch, pour répondre sur le passeport diplomatique que possédait Benalla.
L’homme des crises, des gilets jaunes et du Covid-19
Depuis 2017, Alexis Kohler était incontournable dans les moments critiques des deux mandats d’Emmanuel Macron. Alors que la crise des gilets jaunes secoue le premier quinquennat, il fait partie de ceux qui militent pour maintenir la taxe carbone, à l’origine de la colère des manifestants. En février 2020, la France affronte l’épidémie de Covid-19 et manque de masques. Et pourtant, le premier tour des élections municipales est maintenu le 15 mars. Un choix influencé aussi par Kohler. Deux décisions prises par l’Elysée vivement critiquées, y compris dans le camp présidentiel.
Conflit d’intérêts à MSC
S’il a (presque) réussi à se faire discret pendant dix ans, Alexis Kohler pourrait être au cœur d’un scandale associé son nom. Mis en examen en octobre 2022 pour prise illégale d’intérêts, il est accusé d’avoir «participé» à des décisions relatives à l’armateur MSC en tant que haut fonctionnaire de 2009 à 2016, alors que sa mère est la cousine de Rafaela Aponte, épouse du fondateur du groupe Gianluigi Aponte. Il a aussi siégé en tant que représentant de l’Etat au conseil d’administration de STX France (devenu Chantiers de l’Atlantique) et de celui du Grand Port maritime du Havre de 2009 à 2012, tous les deux liés à MSC. Selon les magistrats, Alexis Kohler a continué «à émettre des avis ou donner des orientations stratégiques» sur des dossiers «impliquant le groupe MSC» alors qu’il était membre des cabinets de Pierre Moscovici puis d’Emmanuel Macron à Bercy de 2012 à 2016. L’énarque a aussi été directeur financier de la branche «croisières» de MSC entre octobre 2016 et mi-2017. Le 26 novembre 2024, sa mise en examen a été confirmée par la cour d’appel de Paris.
La «grosse connerie» de la dissolution
Premier soutien du Président, Alexis Kohler a été, logiquement, l’un des artisans de la dissolution surprise, décrétée après l’échec de la liste macroniste aux élections européennes le 9 juin 2024. Le secrétaire général de l’Elysée a fait partie du petit cercle travaillant en secret sur cette décision, aux côtés, entre autres, du conseiller mémoire de l’Elysée Bruno Roger-Petit. Mais ça ne l’a pas empêché de prendre ses distances quelques mois plus tard. «On a peut-être fait une grosse connerie», regrettait-il en novembre selon l’Express.
Refus d’obstacle à l’Assemblée
Depuis plusieurs semaines, le désormais futur-ex-secrétaire général de l’Elysée refusait d’être auditionné par les députés. Alors qu’une commission d’enquête est en cours pour tenter d’analyser comment les finances françaises ont pu déraper à ce point, ses membres ont décidé, à une large majorité (35 voix contre 17), d’auditionner le fidèle conseiller d’Emmanuel Macron. Après un premier refus de l’intéressé, les députés ont renouvelé la demande. Après avoir évoqué des problèmes d’agenda, Alexis Kohler a invoqué «le principe de séparation des pouvoirs» pour justifier son refus. S’il refuse à nouveau et que les tribunaux s’en mêlent, il risque jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 7 500 euros d’amende.
Mise à jour : à 18h24, avec les informations obtenues par Libération sur le moment de l’annonce du départ d’Alexis Kohler et le nom de son successeur : et à 18h47 avec la confirmation d’Emmanuel Moulin au poste de secrétaire général de l’Elysée.
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Le bilan, c'est celui du président, car c'est le président qui a été élu.
Kohler n'était qu'un conseiller du président. Il avait un rôle important, certes, mais il n'avait pas légitimité pour prendre les décisions. Les décisions étaient prises par le président, c'est donc le président qui doit être attaqué sur son bilan.
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Re: Le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler annonce son départ
Il devient DIrecteur-Général Adjoint de la Société Générale, c'est confirmé.
“Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes." Jacques-Bénigne Bossuet.
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Re: Le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler annonce son départ
Ce type est brillantissime aux dires de ceux qui l'ont côtoyé. Essec et ENA . Macron disait qu'il était le seul à l'Elysée à être plus intelligent que lui.
Son influence sur Macron a été réelle pendant quelques années mais depuis quelques années elle a diminué. Les artisans de la dissolution sont Bruno Roger-Petit et Darmanin. Kohler n'y était pas favorable, mais comme il est secrétait général de l'Elysée on lui a collé ça sur le dos.
On lui a mis la justice aux fesses pour un éventuel conflit d'intérêt avec sa famille (richissime) d'armateurs (MSC).
On l'a emmerdé avec l'affaire Benalla alors que c'est lui qui a été contraint de se taper cette affaire et des conflits internes à l'Elysée avec les services de sécurité.
Bref il a été obligé de se taper les bâtons merdeux pendant tant d'années que je me suis toujours demandé si c'était sa fidélité à Macron qui le poussait à rester alors qu'il peut prétendre occuper des postes de hautes responsabilités dans le privé, donc beaucoup moins exposés et bien plus rémunérés. Il a fini par lâcher prise car Macron l'a un peu lâché, à lui.
Je pense que la Société Générale fait une bonne affaire. et je parierais une paire de chemises dépareillées qu'il va multiplier son salaire par au moins 10, et diminuer ses emmerdes par le même facteur.
Son influence sur Macron a été réelle pendant quelques années mais depuis quelques années elle a diminué. Les artisans de la dissolution sont Bruno Roger-Petit et Darmanin. Kohler n'y était pas favorable, mais comme il est secrétait général de l'Elysée on lui a collé ça sur le dos.
On lui a mis la justice aux fesses pour un éventuel conflit d'intérêt avec sa famille (richissime) d'armateurs (MSC).
On l'a emmerdé avec l'affaire Benalla alors que c'est lui qui a été contraint de se taper cette affaire et des conflits internes à l'Elysée avec les services de sécurité.
Bref il a été obligé de se taper les bâtons merdeux pendant tant d'années que je me suis toujours demandé si c'était sa fidélité à Macron qui le poussait à rester alors qu'il peut prétendre occuper des postes de hautes responsabilités dans le privé, donc beaucoup moins exposés et bien plus rémunérés. Il a fini par lâcher prise car Macron l'a un peu lâché, à lui.
Je pense que la Société Générale fait une bonne affaire. et je parierais une paire de chemises dépareillées qu'il va multiplier son salaire par au moins 10, et diminuer ses emmerdes par le même facteur.
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Re: Le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler annonce son départ
il aurait tort de s'en priver.
à côté de ça, les français plébiscitent un type qui n'a qu'un bac général et a été incapable de faire des études supérieures.
les français ne font plus la différence entre com' et savoir, ils auront donc la politique (de merde) qu'ils méritent.
à côté de ça, les français plébiscitent un type qui n'a qu'un bac général et a été incapable de faire des études supérieures.
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Re: Le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler annonce son départ
Il me semble important de souligner que les gens qui s'engagent en politique ou dans les affaires publiques (cabinets ministériels...) pourraient tout à fait, compte tenu de leurs diplômes, gagner beaucoup plus dans le privé, et avec moins d'embêtements. On ne s'enrichit pas en faisant de la politique, combien de fois faudra-t-il le rappeler...papibilou a écrit : ↑28 mars 2025 11:25 Ce type est brillantissime aux dires de ceux qui l'ont côtoyé. Essec et ENA . Macron disait qu'il était le seul à l'Elysée à être plus intelligent que lui.
Son influence sur Macron a été réelle pendant quelques années mais depuis quelques années elle a diminué. Les artisans de la dissolution sont Bruno Roger-Petit et Darmanin. Kohler n'y était pas favorable, mais comme il est secrétait général de l'Elysée on lui a collé ça sur le dos.
On lui a mis la justice aux fesses pour un éventuel conflit d'intérêt avec sa famille (richissime) d'armateurs (MSC).
On l'a emmerdé avec l'affaire Benalla alors que c'est lui qui a été contraint de se taper cette affaire et des conflits internes à l'Elysée avec les services de sécurité.
Bref il a été obligé de se taper les bâtons merdeux pendant tant d'années que je me suis toujours demandé si c'était sa fidélité à Macron qui le poussait à rester alors qu'il peut prétendre occuper des postes de hautes responsabilités dans le privé, donc beaucoup moins exposés et bien plus rémunérés. Il a fini par lâcher prise car Macron l'a un peu lâché, à lui.
Je pense que la Société Générale fait une bonne affaire. et je parierais une paire de chemises dépareillées qu'il va multiplier son salaire par au moins 10, et diminuer ses emmerdes par le même facteur.
Donc il a bien raison d'aller à la Société générale : il sera mieux payé, il aura moins d'emmerdes.
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Re: Le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler annonce son départ
Parmi les gens intelligents, il est brillant sans être brillantissime. L'ESSEC est l'école de commerce n°2 derrière HEC, et il est sorti Administrateur Civil de l'Etat à la sortie de l'ENA sans avoir eu accès aux Corps d'Etat.papibilou a écrit : ↑28 mars 2025 11:25 Ce type est brillantissime aux dires de ceux qui l'ont côtoyé. Essec et ENA . Macron disait qu'il était le seul à l'Elysée à être plus intelligent que lui.
Son influence sur Macron a été réelle pendant quelques années mais depuis quelques années elle a diminué. Les artisans de la dissolution sont Bruno Roger-Petit et Darmanin. Kohler n'y était pas favorable, mais comme il est secrétait général de l'Elysée on lui a collé ça sur le dos.
On lui a mis la justice aux fesses pour un éventuel conflit d'intérêt avec sa famille (richissime) d'armateurs (MSC).
On l'a emmerdé avec l'affaire Benalla alors que c'est lui qui a été contraint de se taper cette affaire et des conflits internes à l'Elysée avec les services de sécurité.
Bref il a été obligé de se taper les bâtons merdeux pendant tant d'années que je me suis toujours demandé si c'était sa fidélité à Macron qui le poussait à rester alors qu'il peut prétendre occuper des postes de hautes responsabilités dans le privé, donc beaucoup moins exposés et bien plus rémunérés. Il a fini par lâcher prise car Macron l'a un peu lâché, à lui.
Je pense que la Société Générale fait une bonne affaire. et je parierais une paire de chemises dépareillées qu'il va multiplier son salaire par au moins 10, et diminuer ses emmerdes par le même facteur.
Concernant les affaires judiciaires, il y en a 2 et pas 1: MSC où il est envoyé devant les juges, ce qui veut qu'il est présumé innocent tant qu'un conflit d'intérêt soit avéré (il existe de manière grotesque), et l'affaire de la fusion VEOLIA - SUEZ où il est soupçonné d'avoir forcé le destin.
Son poste à la SG est donc menacé par ces 2 affaires.
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Re: Le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler annonce son départ
Après huit ans à l’Élysée, Alexis Kohler rejoint la Société générale

Je ne sais pas s'il prendra le RER et bouffera chez Paul.L’ancien secrétaire général de l’Élysée, bras droit d’Emmanuel Macron depuis le début de son premier quinquennat, prendra son poste en juin dans la banque au logo rouge et noir.
Alexis Kohler passera bientôt des ors du Palais de l’Élysée aux tours de la Défense. Le bras droit historique d’Emmanuel Macron, qui quitte ses fonctions de secrétaire général de l’Élysée comme l’a révélé Le Figaro, va rejoindre Société générale, annonce le groupe ce vendredi 28 mars. La rumeur circulait depuis plus d’un mois. L’énarque, diplômé de l’Essec et de Sciences Po Paris, sera directeur général adjoint de la banque dirigée par Slawomir Krupa et membre du comité exécutif (comex). Il endossera ses nouveaux habits de banquier en juin. Sa nomination a obtenu la validation par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique.

“Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes." Jacques-Bénigne Bossuet.
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Re: Le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler annonce son départ
Déjà il faudrait que la source se base sur quelque choseMesoke a écrit : ↑28 mars 2025 09:35 Et qui utilise encore le terme complotiste "merdia" qui n'a pour but que de décrédibiliser une source en se basant sur rien, ce qui ne démontre pas franchement d'une grande qualité argumentative, plutôt d'une appétence pour le sophisme et l'arnaque rhétorique typique.
Mais la presse dont les merdias n'affirment jamais rien pour éviter un procès ou le gagner en cas de plainte en utilisant la supposant
"Il aurait ou elle aurait fait ou dit" ou "la justice suppose que "
Et c'est comme cela que les grand père du petit Emile a été donné en pâture pour ensuite être mis hors de cause
Et c'est bien le merdia en question qui l'a fait
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Re: Le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler annonce son départ
Les rats quittent le navire...
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Re: Le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler annonce son départ
Il quitte la navire pour un bateau Amiral ... 

La tolérance c'est quand on connait des cons- et qu'on ne dit pas les noms