La présidence Trump, second mandat mouvementé

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Corvo
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Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé

Message par Corvo »

Est-ce que Donald le savait ?🦆🦆

En hausse
Droits de douane : ces 5 produits américains fétiches qui sont en réalité fabriqués en Europe. Capsules Starbucks, poupées American Girl, piqûres de Botox… les consommateurs américains découvrent avec surprise que certains de leurs produits préférés seront sujets à des droits de douane dès ce soir.

Les consommateurs américains avaient bien compris que le prix de certains de leurs produits fétiches risquait d’augmenter en flèche à la suite des droits de douane imposés par Donald Trump : ainsi, les iPhones sont fabriqués en grande partie en Chine et les chaussures Nike sont importées du Vietnam. Mais à la veille de l’entrée en vigueur de ces nouvelles taxes à l’importation, ils découvrent avec stupeur que des produits US tout aussi emblématiques sont en réalité fabriqués en Europe et risquent d’augmenter de 20 %. Tour d’horizon de ces produits les plus vendus aux Etats-Unis :

1. Les lunettes Ray-Ban
Difficile de trouver un look plus américain que celui de Tom Cruise dans Top Gun, sans doute aussi grâce à ses lunettes de soleil Ray-Ban. La marque naît en 1937 avec la sortie du modèle Aviator créé spécialement pour les pilotes de l’ US Air Force. En 1952, Ray-Ban lance la Wayfarer, un modèle tout en noir, qui rompt avec les traditionnelles montures en métal, et que Ray Charles contribue à rendre célèbres. Puis, tous les politiques vont embrayer en y allant de leur modèle favori, de Malcolm X à Joe Biden en passant par Ronald Reagan.

Et pourtant, la plupart des lunettes Ray-Ban sont en réalité fabriquées dans un petit village de montagne des Dolomites italiennes avant d’être expédiées aux Etats-Unis. En effet Ray-Ban, ainsi que d’autres marques américaines populaires comme Oliver Peoples et Vogue Eyewear, appartient au géant franco-italien de l’optique EssilorLuxottica, la plus grande entreprise du secteur. En 2024, ses ventes vers l’Amérique du Nord se sont élevées à près de 12 milliards d’euros.

Tous ces modèles vont être désormais sujets à un tarif douanier de 20 %.

2. Les capsules de café Starbucks
Le prix du café risque de toute façon d’exploser aux Etats-Unis à cause des droits de douane sur les pays africains, mais un des produits phares de sa consommation outre-Atlantique risque d’être doublement pénalisé : les capsules espresso Starbucks. Affichant fièrement le logo vert de l’entreprise implantée à Seattle, les capsules sont en réalité fabriquées dans trois usines Nestlé en Suisse. Or, les importations suisses vers les Etats-Unis sont désormais soumises à un tarif douanier de 31 % (bien plus élevé donc que pour l’Union européenne).

Il s’agit là d’un produit impossible à relocaliser aux Etats-Unis, comme il n’a en réalité d’américain que le logo. Les capsules Starbucks ne sont que des capsules Nespresso déguisées, dont Nestlé vend plus de 14 milliards par an.

3. Les lits médicalisés
Rendu célèbre par nombre de séries TV américaines, le lit médicalisé, avec ses possibilités d’élévation, de redressement et de mobilité sur roulettes, qui est par exemple au centre de la tentative d’assassinat de Frank Underwood dans la série House of Cards, a été breveté par l’université de l’Indiana en 1909. Mais un important fournisseur de ces lits high-tech est le Linet Group, basé en République tchèque, dont c’est l’un des produits phares. D’après l’agence Bloomberg, l’entreprise tchèque a déjà déclaré que pour ses futurs contrats avec des clients américains, elle devra augmenter ses prix, ce qui pourrait avoir des conséquences fâcheuses dans un pays où le coût des soins médicaux est déjà très controversé. Les exportations vers les Etats-Unis représentent environ 20 % du chiffre d’affaires annuel du groupe, à hauteur de 370 millions d’euros.

4. Les poupées American Girl
Si l’immense majorité des poupées Barbie sont fabriquées par Mattel en Asie, leur consœur patriotique American Girl, rachetée par Mattel à la suite de son succès grandissant dans les années 1990, fait tout pour afficher fièrement ses origines américaines. Seulement voilà, ces poupées qui retracent l’histoire des Etats-Unis, entre pionnières du Far West et astronautes de Floride, n’ont jamais été produites en Amérique. La plupart d’entre elles, y compris les modèles populaires sous licence de Disney et les modèles historiques à plus de 100 euros pièces, sont fabriqués en Allemagne par la société Götz Puppenmanufaktur.

Mattel a lancé une série de productions TV pour renforcer l’image américaine de sa ligne, et un film est déjà en production chez Paramount. Ce n’est donc certainement pas le moment d’attirer l’attention sur l’origine européenne de ces poupées.

5. Le Botox
Bien qu’aucun des produits pharmaceutiques européens importés aux Etats-Unis n’ait été soumis pour l’instant à des droits de douane, nombre des acteurs en place restent persuadés que cette exemption n’est que temporaire, Emmanuel Macron en tête. Les Américains pourraient donc bientôt devoir payer plus cher pour leurs injections antirides préférées.

Si l’utilisation esthétique de la toxine botulique est un développement américain, qui depuis les années 1990 en a fait un véritable phénomène de société aux Etats-Unis, la molécule a surtout fait la fortune du laboratoire Allergan, qui commercialise le Botox. Mais depuis son rachat par l’entreprise de biotechnologie AbbVie, toute la production commercialisée sous le nom de Botox a été délocalisée dans la ville de Westport, sur la côte ouest de l’Irlande.

La fabrication se fait dans une usine hautement sécurisée, le Botox étant dérivé de l’une des substances les plus toxiques au monde, et serait donc très difficile à relocaliser aux Etats-Unis. Toute hausse de prix due à de potentiels droits de douane frappera directement les consommateurs, car le Botox à des fins esthétiques n’est pas couvert par l’assurance santé. AbbVie a déclaré avoir réalisé près de 1,7 milliard de dollars de ventes de Botox esthétique en 2024, pour l’immense majorité aux Etats-Unis.

https://www.liberation.fr/economie/cons ... O7WVKPIYQ/
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Corvo
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:aille: :| :ghee:

Droits de douane américains : Saint-Pierre-et-Miquelon et la Réunion vont-ils vraiment être surtaxés ?
Selon la liste publiée sur X par la Maison Blanche, ces deux Drom-Com français devraient connaître des droits de douane de 50 % et 37 %. Sauf qu’ils sont absents de la liste des territoires aux droits majorés, annexée au décret présidentiel.

Les annonces de Donald Trump sur les nouveaux droits de douane américains comportaient-elles une part d’esbroufe ? Présentés mercredi 2 avril par le 47e président des Etats-Unis, et relayés sur le compte twitter de la Maison Blanche, ces nouveaux tarifs, appliqués aux exportations vers les Etats-Unis, sont, depuis le 5 avril, de 10 % minimum pour tous les pays dont la balance commerciale avec Washington est équilibrée ou déficitaire, et majorés (de 11 % jusqu’à 50 %), à partir du 9 avril, pour ceux qui affichent une balance excédentaire.

Pour ces pays ou territoires dont les droits sont majorés, les taux ont été calculés en fonction de leur niveau d’excédent commercial avec les Etats-Unis, sur la base d’une formule assez basique. Mais combien sont-ils réellement ? Et surtout, incluent-ils vraiment des territoires d’outre-mer français (Drom-Com) ?

Dans la liste publiée par la Maison Blanche sur X, figurent 185 pays, territoires ou union douanière, dont 60 sont concernés par des droits majorés. Parmi ces derniers, on trouve l’Union européenne (à 20 %), mais aussi quatre territoires qui ne sont pas des Etats, puisqu’ils sont rattachés à des pays : les Iles Falkland (Malouines), dépendant du Royaume-Uni et taxées à 41 %, les îles Norfolk, rattachées à l’Australie et taxées à 29 %, ainsi que deux territoires français : la Com (collectivité d’outre-mer) Saint-Pierre-et-Miquelon, avec des droits de douane records de 50 % et le Drom (département et région d’outre-mer) de la Réunion, avec des droits de 37 %.

Sauf que dans l’annexe 1 du décret présidentiel américain qui liste les pays et territoires concernés par les droits majorés, ne subsistent que 57 entités géographiques, dont une seule qui n’est pas un pays : les Iles britanniques Falkland. Les îles Norfolk (Australie) ont disparu, ainsi que les deux Drom-Com français.

Seul le décret présidentiel a valeur juridique
Sollicité par CheckNews pour savoir si ces territoires ne seront, in fine, pas concernés par des droits majorés, et donc taxés comme le reste de l’Union européenne, la Maison Blanche ne nous avait pas répondu au moment où nous bouclons cet article. Mais dans l’entourage du ministre français du Commerce extérieur, Laurent Saint-Martin, on assure que seul le décret présidentiel a valeur juridique. Ce qui laisse donc penser que ces deux territoires français devraient connaître des droits de douane américains de 20 %, comme le reste de l’UE, et non de 50 % et 37 %.

Par ailleurs, si les échanges entre la Réunion et les Etats-Unis sont bien réels, avec 25 à 44 millions d’exportations réunionnaises vers les USA ces quatre dernières années, selon le département du Commerce américain, les échanges avec Saint-Pierre-et-Miquelon apparaissent, eux, quasi-nuls. En dehors de 3,4 millions de dollars d’exportations en 2024, ce petit territoire français, situé à l’ouest du Canada, n’affiche pas plus de 100 000 à 300 000 dollars de biens expédiés vers les Etats-Unis chaque année depuis 2011.

A l’inverse, quid des autres Drom-Com français taxés à 10 %, soit un taux inférieur au taux appliqué à l’UE (20 %), comme la Guyane, la Guadeloupe, la Martinique, Saint-Martin, Mayotte et la Polynésie française ? Ce taux sera-t-il maintenu ou ces territoires seront-ils finalement taxés à hauteur de l’UE ? La Maison Blanche, également sollicitée sur ce point, ne nous a pas répondu. Mais le transfert par ces territoires de marchandises françaises ou européennes, avant leur ré-export vers les Etats-Unis afin d’échapper au taux de 20 %, rend difficile le maintien d’un taux réduit à 10 %.

https://www.liberation.fr/checknews/dro ... EZNNZI53E/
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Corvo
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Message par Corvo »

«Les gens sont prêts à se battre, comme un pétard prêt à exploser» : les Américains ont manifesté en masse contre Donald Trump

«C’était fou, tout ce monde, non ? Mais c’est ce qui se joue maintenant : divisés nous tombons, unis nous résistons», scande dans un sourire Paul, parcourant du regard l’amas de pancartes et slogans tous azimuts, déposées en gerbes au pied d’une statue du Madison Square Park, au cœur de Manhattan. Derrière le jeune trentenaire se déversent les derniers flots du cortège furieux qui s’est étiré tout l’après-midi de ce samedi 5 avril sur une vingtaine d’intersections de la fameuse Fifth Avenue. Qu’elle ait brassé plus de 60 000 personnes comme le revendiquent les organisateurs, ou 10 000 à 15 000 selon l’estimation de la police, la manifestation de ce week-end est de loin la plus massive survenue dans la plus peuplée des villes américaines contre Donald Trump et ses politiques depuis le début le 20 janvier d’un second mandat déjà ravageur.

Et ce n’était là qu’un des quelque 1 200 rassemblements synchrones à travers le pays, à l’appel de dizaines d’organisations citoyennes, politiques et militantes, invitant une vague de rage protestataire à déferler en masse partout, à Boston, Chicago, Atlanta, Phoenix, Salt Lake City, mais aussi de small towns de l’Idaho comme de la Pennsylvanie. Selon les organisateurs, plus de 600 000 personnes s’étaient préalablement inscrites en ligne en réponse au mot d’ordre repris partout «Hands Off !» («Bas les pattes» ou «pas touche»). Un slogan redoutablement fédérateur, auquel les manifestants se sont chargés d’accoler l’impossible inventaire de toutes les causes brûlantes du moment : démocratie et éducation, droits civiques et recherche scientifique, fonctionnaires fédéraux et vétérans, immigrants traqués et étudiants arrêtés…

«Ça peut tomber sur n’importe qui»
«Il y a tant de choses qui vont mal que ça rassemble beaucoup de monde, constate Paul, qui travaille comme monteur, et n’était jamais sorti manifester avant cette année, à 34 ans. C’est éloquent de voir côte à côte des bataillons de syndicalistes et des membres de la communauté LGBT qui voient leurs droits reculer, leurs identités être effacées. Il y a eu ces licenciements massifs dans l’administration fédérale et maintenant, en raison du crash économique qui se produit avec les nouvelles taxes douanières, des gens commencent à être licenciés des entreprises privées.» Lui, qui est d’origine portoricaine et équatorienne, se dit particulièrement touché par l’agressivité des politiques anti-étrangers, «y compris des résidents légaux qui sont maintenant menacés, considérés comme un problème, arrêtés, ce qui signifie ça peut tomber sur n’importe qui».

Sous un ciel new-yorkais menaçant mais une pluie restée fine, les drapeaux américains flottaient à l’envers et les pancartes s’ingéniaient à retourner les cris de ralliements trumpistes comme «Stop the Steal» – adopté par les loyalistes du Président après sa défaite électorale de 2020 – en défense désormais de l’Etat de droit, la liberté de la presse, les services publics ou l’accès à l’avortement. Quantité de pancartes ciblaient Elon Musk, appelant à «l’exporter» ou l’envoyer sur Mars sans retour. D’autres saluaient en nombre la performance de l’élu démocrate de l’Etat voisin du New Jersey, Cory Booker, qui a tenu en début de semaine un discours marathon (et record) de plus de vingt-cinq heures à la tribune du Sénat en opposition aux multiples menaces semées par l’administration Trump.

La ferveur des chants, des pures clameurs de colère qui parfois ne s’embarrassent pas même de mots, dit l’intensité électrique du moment, la ferveur d’un mécontentement comme Alondra, étudiante en relations internationales, dit n’en avoir jamais éprouvé auparavant, elle qui a déjà pris part à «beaucoup» de manifestations en vingt ans : «Ce cortège est sous très haute tension parce que je pense que beaucoup de choses sont en jeu. Les gens sont beaucoup plus tendus et prêts à se battre. C’est comme un pétard prêt à exploser à tout moment.»

«Parfois on s’endort»
Cette électricité dans l’air, Sherry, comptable de 50 ans, l’attribue principalement à ce qu’elle dépeint comme une dérive autoritaire à l’œuvre. «Le fait que Trump enfreigne le droit et que personne ne puisse l’arrêter, pas même les juges, qu’il se débarrasse de la presse libre et s’en prend aux avocats. Absolument tout ce qu’il fait est terrifiant», dit-elle emmitouflée dans une polaire mauve derrière son écriteau où l’on lit «la route du fascisme est pavée de gens disant que vous surréagissez». «Je suis inquiète que tant de choses se soient passées si rapidement», prolonge Jeanine, 53 ans, qui travaille dans la vente de logiciels. «Je pense que c’est la stratégie de l’administration de simplement ne pas se soucier de la loi et faire tout ce qu’ils peuvent. Ensuite ce sera plus difficile de récupérer les choses une fois qu’il y a une certaine résistance, qu’elle soit judiciaire ou si le Congrès se décide enfin à agir, que ce soit les démocrates ou les républicains modérés qui devront faire campagne pour être réélus l’an prochain.»

Elle fait le constat mi-amusé mi-amer qu’elle n’avait «de loin pas assez de place sur sa pancarte» pour énumérer tout ce que «le chaos» trumpien menace ces jours-ci : «Mais c’est fort de savoir que nous marchons tous ensemble à travers le pays. J’ai vu avant de venir la participation énorme à Boston ou Atlanta, et cela m’a vraiment motivée pour prendre part à cet élan qui se construit après ces deux mois où tout le monde était désemparé, ne sachant plus trop quoi faire. Beaucoup d’énergie s’est accumulée et les gens veulent à présent être entendus, faire quelque chose avec leur peur, leur colère et, il faut bien le dire, leur désespoir.»

Imper jaune et pancarte rose («Elisez un violeur, attendez-vous à être baisés»), Féline, 44 ans, se désole que «parfois on a l’impression que les gens ont peur de protester. Parfois on s’endort, on ne se laisse pas toucher par ce qui se passe jusqu’à ce que nos droits soient personnellement menacés, et cette mentalité est impossible, elle ne fera qu’empirer les choses». «On ne peut pas voir des gens se faire arrêter, voire enlever, pour être expulsés sans procédure légale et régulière, comme des étudiants à Columbia, en attendant simplement que quelque chose nous arrive à nous, poursuit la conceptrice de produits cosmétiques, d’origine vietnamienne. C’est comme ça que marche la démocratie, nous avons le pouvoir, nous sommes les 99 %.»

Trump en week-end de golf prolongé
Difficile de ne pas soupeser l’ampleur relative de la mobilisation et ses quelques dizaines de milliers de manifestants à la mesure des rassemblements autrement massifs il y a huit ans, contre le premier mandat de Donald Trump, ou de la population d’une métropole new-yorkaise aux plus de vingt millions d’habitants. Mais pour David, 45 ans, musicien et directeur d’une ONG, qui tenait par-dessus tout à sortir pour défendre «les arts», «peu importent les chiffres, l’important est de s’unir, se rapprocher, créer de l’intimité, rassembler nos corps. C’est pourquoi nous devons être là et fiers d’être ensemble d’aujourd’hui».

La jeune Alondra, que ses études inclinent à une lecture géopolitique de la situation, voit dans cette manifestation l’espoir d’un changement plus profond : «Ce qui m’énerve le plus, c’est comment Trump nous a complètement isolés sur la scène mondiale. C’est embarrassant d’être américain en ce moment. Mais je crois aux Américains, je crois en nous. Je pense que nous pouvons faire beaucoup mieux que ça. Il y a encore de l’espoir, et il nous faut maintenant construire cette alternative qui permette d’effacer le trumpisme de la face de l’Amérique. Pas question de laisser des gens comme J.D. Vance prendre sa place facilement dans quatre ans !»

Du millier de rassemblements du jour, le plus important s’est tenu à Washington, sur le National Mall, où près de 100 000 personnes se sont massées, selon les organisateurs, entre les sièges du pouvoir fédéral américain. Mais Donald Trump n’en aura rien entendu, parti dès jeudi en week-end prolongé de golf et dîners de levées de fonds dans son domaine floridien de Mar-a-Lago, à des milliers de kilomètres de là, manifestement pas plus affecté par les menaces de récession après l’effondrement ces derniers jours de Wall Street que par la gronde populaire, qui n’a suscité à cette heure aucune réaction de la Maison Blanche. Celle-ci aura tout au plus communiqué samedi que «le président a remporté son deuxième tour du Senior Club Championship aujourd’hui à Jupiter, Floride, et se qualifie pour le championnat de demain» – ses électeurs et partisans doivent être très fiers de lui.

https://www.liberation.fr/international ... SR5K25E7M/
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Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé

Message par papibilou »

Trump est un danger pour l'Europe.
Mais n'imaginez pas qu'il est totalement idiot. Si l'Europe doit répliquer elle devra le faire avec intelligence compte tenu de ce que pourraient nous faire les USA dont nous dépendons trop.
Et n'imaginez pas que Trump va faire naître une révolution aux USA.
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Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé

Message par Patchouli38 »

De nombreux français réagissent à leur manière aux droits de douane en boycottant les produits américains :

"Biscuits, pâtée pour chat, moteur de recherche... Ces Français font le choix "symbolique" et "politique" de boycotter les produits américains
Après l'annonce par Donald Trump la semaine dernière de droits de douane imposés, notamment à la France, des Français ont décidé d'exprimer leur mécontentement. Et pour ce faire, ils font le choix de boycotter des produits américains.

Les dernières décisions de Donald Trump entraînent une exaspération chez certains Français. Ils sont outrés par ses annonces mercredi 2 avril sur les tarifs douaniers mais aussi par l'ensemble des positionnements et déclarations du président des États-Unis. Certains Français se lancent donc dans un mouvement de boycott des produits américains, espérant peser, à terme, sur les firmes outre-Atlantique.

Karen fait partie de ces Français très en colère contre les États-Unis. Cette comptable à la retraite, près de Bordeaux, privilégie depuis longtemps le local et le durable dans son caddie. Elle regarde désormais d'encore plus près les étiquettes de ses produits habituels. "Il nous fallait des piles pour la radio de mon mari. À Intermarché, il n'y avait le choix qu'entre des piles américaines et des piles américaines. J'ai donc changé de boutique et, maintenant, j'achète des piles Varta, c'est allemand", explique-t-elle.

"Je voulais aussi supprimer WhatsApp"

"J'avais aussi une machine Sodastream, américaine, poursuit Karen, parce qu'en boutique, on ne trouve que ça. Grâce aux groupes de boycott, j'ai connu une entreprise qui s'appelle Les French Bulles et les machines sont moins chères". Ces Français qui boycottent les produits américains se renseignent, échangent sur les réseaux sociaux et modifient leurs habitudes quand ils achètent des biscuits, de la lessive ou encore du dentifrice.

"Même la pâtée pour mes chats. J'ai regardé quand je faisais mes courses, c'était Purina, un groupe américain".

Les équivalences existent, affirment ces consommateurs. Certains vont même jusqu'à bousculer leur vie sur internet, comme Emeline, directrice financière dans une PME de cosmétiques et mère de trois adolescents : "J'ai changé de navigateur, j'ai arrêté Chrome. Et pour le moteur de recherche, j'ai arrêté Google, je suis passée sur Qwant et je suis très contente. Je voulais aussi supprimer WhatsApp mais là, j'ai vraiment une réticence familiale".

Annulation d'un voyage aux États-Unis
Ces outils informatiques sont clairement les plus difficiles à changer et tous n'y parviennent pas. Malgré tout, la volonté est là, celle de ne pas subir. Ces Français ont été choqués par les tarifs douaniers mais aussi par l'incident avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dans le bureau ovale, et par toutes les prises de position de Donald Trump. "Il est hors de question qu'on se laisse faire, qu'on plie", assure par exemple Caroline.

"Je veux vraiment qu'on se rebelle contre ce monde et j'espère que l'Europe va être suffisamment unie, forte et intelligente".

Le boycott est une arme politique puissante, selon Caroline qui vient d'annuler son prochain voyage aux États-Unis prévu à l'automne : "Non, non, je ne mets pas un pied là-bas. Je me suis dit que c'était hors de question tant qu'il est au pouvoir. C'est symbolique, c'est un geste politique". Ces consommateurs boycotteurs y croient, même s'ils ont bien conscience de l'aspect très minoritaire de leur mouvement."

https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/p ... ents-embed
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Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé

Message par papibilou »

Patchouli38 a écrit : 07 avril 2025 09:37 De nombreux français réagissent à leur manière aux droits de douane en boycottant les produits américains :

"Biscuits, pâtée pour chat, moteur de recherche... Ces Français font le choix "symbolique" et "politique" de boycotter les produits américains
Après l'annonce par Donald Trump la semaine dernière de droits de douane imposés, notamment à la France, des Français ont décidé d'exprimer leur mécontentement. Et pour ce faire, ils font le choix de boycotter des produits américains.

Les dernières décisions de Donald Trump entraînent une exaspération chez certains Français. Ils sont outrés par ses annonces mercredi 2 avril sur les tarifs douaniers mais aussi par l'ensemble des positionnements et déclarations du président des États-Unis. Certains Français se lancent donc dans un mouvement de boycott des produits américains, espérant peser, à terme, sur les firmes outre-Atlantique.

Karen fait partie de ces Français très en colère contre les États-Unis. Cette comptable à la retraite, près de Bordeaux, privilégie depuis longtemps le local et le durable dans son caddie. Elle regarde désormais d'encore plus près les étiquettes de ses produits habituels. "Il nous fallait des piles pour la radio de mon mari. À Intermarché, il n'y avait le choix qu'entre des piles américaines et des piles américaines. J'ai donc changé de boutique et, maintenant, j'achète des piles Varta, c'est allemand", explique-t-elle.

"Je voulais aussi supprimer WhatsApp"

"J'avais aussi une machine Sodastream, américaine, poursuit Karen, parce qu'en boutique, on ne trouve que ça. Grâce aux groupes de boycott, j'ai connu une entreprise qui s'appelle Les French Bulles et les machines sont moins chères". Ces Français qui boycottent les produits américains se renseignent, échangent sur les réseaux sociaux et modifient leurs habitudes quand ils achètent des biscuits, de la lessive ou encore du dentifrice.

"Même la pâtée pour mes chats. J'ai regardé quand je faisais mes courses, c'était Purina, un groupe américain".

Les équivalences existent, affirment ces consommateurs. Certains vont même jusqu'à bousculer leur vie sur internet, comme Emeline, directrice financière dans une PME de cosmétiques et mère de trois adolescents : "J'ai changé de navigateur, j'ai arrêté Chrome. Et pour le moteur de recherche, j'ai arrêté Google, je suis passée sur Qwant et je suis très contente. Je voulais aussi supprimer WhatsApp mais là, j'ai vraiment une réticence familiale".

Annulation d'un voyage aux États-Unis
Ces outils informatiques sont clairement les plus difficiles à changer et tous n'y parviennent pas. Malgré tout, la volonté est là, celle de ne pas subir. Ces Français ont été choqués par les tarifs douaniers mais aussi par l'incident avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dans le bureau ovale, et par toutes les prises de position de Donald Trump. "Il est hors de question qu'on se laisse faire, qu'on plie", assure par exemple Caroline.

"Je veux vraiment qu'on se rebelle contre ce monde et j'espère que l'Europe va être suffisamment unie, forte et intelligente".

Le boycott est une arme politique puissante, selon Caroline qui vient d'annuler son prochain voyage aux États-Unis prévu à l'automne : "Non, non, je ne mets pas un pied là-bas. Je me suis dit que c'était hors de question tant qu'il est au pouvoir. C'est symbolique, c'est un geste politique". Ces consommateurs boycotteurs y croient, même s'ils ont bien conscience de l'aspect très minoritaire de leur mouvement."

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Même si je ne crois pas beaucoup à un boycott durable, c'est une arme plus efficace et moins dangereuse que mettre des droits de douane importants, sur les produits américains.
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Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé

Message par Patchouli38 »

""Ça va s'arrêter quand ?" : près de Detroit, ces salariés de Chrysler divisés après des mises à pied à cause des droits de douane américains
Les droits de douane annoncés par Donald Trump produisent leurs premiers effets : le groupe Stellantis a d'ores et déjà mis à pied 900 ouvriers dans ses usines sur le continent américain, dont 170 à Warren, près de Detroit.

À côté de l'immense parking de l'usine d'assemblage de camions Chrysler de Warren, dans l'agglomération de Detroit aux États-Unis, le Motor City Bar, un pub avec billard, fléchettes et match de baseball sur les télévisions, accueille les employés.

"C'est un moment très difficile", lâche James, installé au comptoir avec un verre comptoir, après sa sortie de l'usine. Les droits de douane, annoncés par Donald Trump, font leurs premières victimes dans l'industrie automobile, alors même que le président américain avait promis de réindustrialiser le pays grâce à sa guerre commerciale.

Le constructeur automobile Stellantis, propriétaire de Chrysler notamment, a décidé de mettre à pied 900 ouvriers américains dans ses usines du Midwest et de suspendre deux de ses sites au Canada, à partir de lundi 7 avril et pour une durée de deux semaines. Le groupe anticipe une baisse de la demande, conséquence de la taxe de 25% imposée sur tous les véhicules et pièces détachées venues de l’étranger.

Tous les salariés ne sont pas d'accord
À Warren, 170 personnes sont mises à pied à partir de lundi matin. Ce n'est pas le cas de James qui explique "avoir la chance de travailler ici depuis un bout de temps". "J'ai vraiment de la peine pour mes camarades", affirme le salarié de Chrysler. Il affirme que cette situation est "la faute des taxes", car "les prix ont augmenté". "Ça ne va pas aider à vendre plus, plus vite. On met des taxes sur un pays, il nous met des taxes. Ça va s'arrêter quand ? Bien sûr qu'on préfère que les voitures soient fabriquées ici, mais je ne crois pas que ça va nous sauver de l'emploi. J'ai besoin de le voir en tout cas pour le croire", détaille James.

Une heure plus tôt, Jim était à sa place au bar. Il est employé à Warren depuis 17 ans. Et pourtant, Donald Trump a tout son soutien. "Les taxes de Trump vont nous apporter plus d'emplois. On aurait dû le faire depuis des années", estime-t-il. "On paye des taxes à tout le monde, partout. C'est la première fois que les autres vont devoir rembourser ce qu'ils nous doivent", assure Jim.

"Je pense que l'usine et les ouvriers vont survivre à cette situation qui est temporaire."

À quelques rues, une réunion d'information est organisée dans le bâtiment d'une antenne locale du principal syndicat automobile, United Auto Workers (UAW). "C'est le désordre, on n'aurait pas pu choisir pire pour gouverner le pays", assène Dave, tout juste retraité de Chrysler, devant l'entrée du local syndical.

"Ça ne se fait pas du jour au lendemain"
Selon lui, "900 personnes viennent d'être mises au chômage technique, mais ça peut devenir des licenciements, même chose chez les autres constructeurs, General Motors, Ford..." Le jeune retraité estime qu'il n'y a "aucune chance que les emplois reviennent tout à coup aux États-Unis". "Ça prend du temps de construire une usine, former des gens, ça ne se fait pas du jour au lendemain", souligne-t-il.

Mais ici, beaucoup d'employés préfèrent ne rien dire par crainte d'être licenciés. Même le responsable syndical refuse les questions de notre journaliste qu'il chasse jusqu'au bout de la rue d'en face. Le moment est tendu. En janvier, l'UAW avait soutenu les taxes Trump en promettant le retour de l'emploi à Detroit dans les tout prochains mois."

https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/d ... 75385.html
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Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé

Message par Corvo »

Donald Trump, ou l’autodestruction de l’Amérique

Dans la continuité de sa logique paranoïaque, le locataire de la Maison Blanche projette de faire des Etats-Unis une nation encore plus riche et plus grande en forçant le monde entier à en payer le prix. Et va jusqu’à renoncer à toutes les alliances passées, au nom d’une nouvelle internationale autocratique.

Dans Histoire socialiste (1789-1900), Jean Jaurès raconte un échange qui avait eu lieu à la fin du XIXe siècle, à l’Assemblée nationale, entre les députés Jules Méline, président du Conseil du moment, partisan du protectionnisme, et Léon Say, partisan du libre-échange et petit-fils de l’économiste Jean-Baptiste Say, théoricien de la loi des débouchés, selon laquelle l’offre créé sa propre demande. A ce dernier qui explique que «le protectionnisme, c’est le socialisme des riches», Jules Méline rétorque que «le libre-échange, c’est l’anarchisme des millionnaires».

Nombre de commentateurs des plans de Donald Trump citent volontiers la biographie du président républicain William McKinley qui, durant son mandat (1897-1901), a fait passer les droits de douane de 38 % à 50 %. L’actuel président américain a juste oublié les remords de McKinley, qui peu de temps avant son assassinat clamait que le protectionnisme n’est pas la solution. Le président républicain de la fin des années 1920, Herbert Hoover (1929-1933), qui a précédé le démocrate Franklin Roosevelt à la Maison Blanche, sera confronté au krach économique de 1929. Alors que la misère explosait de partout, il déclarait : «La prospérité est au coin de la rue.» On croirait entendre Donald Trump. En réalité, au coin de la rue, c’est la première économie du monde qui s’effondrait et l’Amérique comptait déjà 4 millions de chômeurs en 1930. Ils seront 13 millions en 1933, au pic de la Grande Dépression qui ravage alors tout le pays et le reste du monde.

A partir de l’élection présidentielle de 1932, les Républicains seront écartés pour vingt ans, tandis que Roosevelt avec l’économiste Keynes posaient les bases de l’Etat-providence, le Welfare State… Mais la crise économique ne sera réellement surmontée que dix ans plus tard avec la course généralisée aux armements, la multiplication des régimes autoritaires et nationalistes et… les 50 à 60 millions de morts de la Seconde Guerre mondiale. Résultat, en 1945, les économistes aux manettes parmi les vainqueurs sont convaincus qu’il faut mettre en place des règles planétaires pour donner des bases plus solides à l’économie mondiale. Ce sont ces règles que Donald Trump est en train d’éliminer une à une.

Depuis sa création en 1947, l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce, puis l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à partir de 1995, combattent le protectionnisme au nom de la mondialisation. L’OMC «utilise le commerce comme un moyen d’améliorer le niveau de vie [des populations], de créer des emplois et de promouvoir un développement durable». Cette mondialisation a permis à la Chine de sortir de l’extrême pauvreté, comme plusieurs autres pays longtemps condamnés au sous-développement.

Donald Trump, en annonçant ses tarifs douaniers, a prédit «un bond des marchés malgré les nouvelles taxes», qui sera suivi, dit-il, d’un rebond pour son pays dans son ensemble. Son optimisme n’a pas empêché la bourse de New York de subir sa plus forte baisse depuis 2020. Le locataire de la Maison Blanche est toujours dans la logique paranoïaque de sa campagne présidentielle : le monde entier selon lui aurait profité de l’Amérique pendant des décennies, et les Américains ont eu raison d’élire un ultranationaliste comme lui qui, comme tous les nationalistes, projette de faire des Etats-Unis une nation encore plus riche, encore plus grande, en forçant le monde entier à en payer le prix. Pour mettre tous les compteurs à zéro, il renonce à toutes ses alliances passées, au nom d’une nouvelle internationale autocratique.

L’autre face de Trump, c’est la brutalité de la méthode et de ses propos : ses décisions sont des oukases destinés à s’appliquer quasiment sans délai. Car selon le président américain, son pays ne peut compter que sur le rapport de force. Lui ne croit pas à la séduction du soft power mais à l’égoïsme et la brutalité des discours. Après le démantèlement d’USaid qui centralisait toutes les aides au développement international, les suppressions de postes dans l’appareil d’Etat, y compris au Pentagone, dans le renseignement, la politique du président Trump bouche l’horizon des chercheurs américains. Dans une lettre ouverte publiée le 1er avril, 1 900 d’entre eux ont lancé un SOS face aux attaques de Trump contre la science. Les mesures anti-migratoires produisent aussi des situations effrayantes. Ainsi, le gouverneur républicain de Floride, Ron DeSantis, envisage de faciliter le travail des enfants de plus de 14 ans pour pallier le manque de main-d’œuvre immigrée…

Malheureusement, les Américains seront les premières victimes de ce président mégalo qui se voit comme un génie politique aux intuitions magiques. Car Trump est en train de détruire les Etats-Unis, ses universités, ses médias, ses fonctionnaires. Il prétend que c’est le prix à payer pour sauver l’industrie américaine. Et il ne compte pas s’arrêter là : alors que le 22e amendement rend impossible un troisième mandat, il est convaincu qu’il trouvera la martingale qui lui permettra de se représenter en 2028… et évidemment de gagner. Même si, pour l’instant, les Etats-Unis ne semblent pas convaincus du génie de Mar-a-Lago, qu’un doute commence à planer sur l’Amérique et que les électeurs se rendent compte, comme l’a dit le professeur d’université anti-Trump Douglas Irwin, qu’ils avaient «un président du XXe siècle, dans une économie du XXIe siècle, qui veut nous ramener au XIXe».

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Fonck1
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Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé

Message par Fonck1 »

il va se faire flinguer, ça lui pends au nez, et cette fois, ce ne sera pas un démocrate.
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Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé

Message par mic43121 »

Fonck1 a écrit : 08 avril 2025 08:29 il va se faire flinguer, ça lui pends au nez, et cette fois, ce ne sera pas un démocrate.

Ce sera juste un geste normal..un con pareil qui met le feu au monde doit être abattu ..
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Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé

Message par Patchouli38 »

Tout comme Marine Le Pen, il vit dans un monde parallèle ou il s'imagine que tous les problèmes générés par ses droits de douane, ne sont qu'une petite zone de turbulence avant le retour de la grandeur des Etats-Unis. Seulement, ce sont les ouvriers et les classes moyennes qui en paient le plus le prix et non les milliardaires. Le fait que Donald Trump passe des séjours sur son terrain de golf peut être considéré comme une forme de mépris envers les américains qui, eux, dans le même temps, souffrent.
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Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé

Message par Corvo »

Chapeau !

Le Panama rejette l'idée d'un retour de troupes américaines sur son sol pour sécuriser le canal

Lors d'une conférence de presse à Panama mercredi 9 avril, le ministre panaméen de la Défense s'est fermement opposé à l'idée de voir rouvrir dans son pays des bases militaires ou des sites de défense américains en vue de sécuriser le canal qui relie l'océan Atlantique à l'océan Pacifique. L'idée en avait été émise juste avant par son homologue américain Pete Hegseth en visite dans le pays.

Publié le : 10/04/2025 - 05:09

Au deuxième et dernier jour de la visite au Panama du secrétaire d'Etat américain à la Défense - une première depuis des décennies pour un chef du Pentagone -, Pete Hegseth et Frank Abrego, son homologue panaméen, ont donné une conférence de presse lors de laquelle le premier ne cachait pas ses certitudes. « Nous nous réjouissons de l'occasion qui nous est donnée d'accroître la présence des troupes [américaines] aux côtés des Panaméens afin de garantir la souveraineté du canal de Panama » a-t-il ainsi déclaré, affirmant au passage que les États-Unis aideraient le Panama à sortir le canal de l'orbite de la Chine.

Un scénario que le second a toutefois douché sans attendre : « Le Panama a clairement fait savoir par l'intermédiaire du président (José Raúl) Mulino que nous ne pouvons pas accepter de bases militaires ou de sites de défense » américains, lui a immédiatement répondu Franck Abrego, qui a également fermement réfuté dans la foulée toute idée d'influence chinoise autour de la voie d'eau par laquelle transite 40 % du trafic de conteneurs des États-Unis.

Si les éloges faits par Pete Hegseth au président panaméen pendant sa visite n'ont donc, semble-t-il, pas suffi à infléchir sa position sur ce point, ce refus comporte aussi le risque de voir réapparaître les tensions entre Washington et l'État d'Amérique centrale qui s'étaient un temps apaisées. Lors de sa campagne pour la présidentielle de novembre, Donald Trump avait en effet évoqué l'hypothèse de reprendre le contrôle du canal de Panama sans exclure le recours à la force...

https://www.rfi.fr/fr/am%C3%A9riques/20 ... r-le-canal
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Fonck1
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Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé

Message par Fonck1 »

Il y en a un qui l’a passe un sale quart d’heure:

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Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé

Message par Once »

Fonck1 a écrit : 11 avril 2025 17:01 Il y en a un qui l’a passe un sale quart d’heure:

https://vm.tiktok.com/ZNdNscAdt/
Merci. Très très fort ! Et ça fait du bien. Le mec est complètement tétanisé. Il me fait un peu penser à ces généraux d'Hitler complètement HS au Procès de Nuremberg et à leur système de défense : "euh... On n'a fait qu'exécuter les ordres !"
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Mickey
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Re: La présidence Trump, second mandat mouvementé

Message par Mickey »

Bon, Trump va se contenter du Groenland, vu que les Européens ne vont rien dire. :evil:

Autre question, quand tu encules un européen, il aime vraiment ça ou il simule ?
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