gare au gorille a écrit : ↑25 avril 2025 00:47
Mesoke a écrit : ↑24 avril 2025 20:46
Les juges n'essayent absolument pas d'écarter le Pen de la présidentielle puisque la justice a accéléré les délais d'appel et de cassation pour lui permettre de se présenter si elle parvient à
trouver un vice de procédure prouver son innocence.
Encore une fois tu zappes le fond de l'affaire : le Pen est une délinquante coupable d'avoir organisé un détournement massif de fonds publics. Elle doit être condamnée, point, c'est la loi, la justice, la morale, la base de la démocratie. Et le pire c'est qu'elle même le disait il y a quelques années. Si elle était réellement honnête elle refuserait d'elle même de se présenter à la prochaine élection, en conformité avec ce qu'elle ou Bardella ont clamé à maintes reprises dans les médias.
Continuer de taper sur une justice dont tout montre qu'elle n'a fait que son boulot pour défendre une délinquante c'est une preuve de gros endoctrinement sectaire.
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Ben non, l'endoctrinement sectaire il est plutôt dans le syndicat de la magistrature et vous avez toutes les preuves disponibles. Bon ils ont gagnés, ils avaient le pouvoir de barrer la route de la présidence à Marine Le Pen et ils se sont appliqués à le faire. C'est maintenant aux citoyens électeurs de réagir et tout cela s'annonce passionnant dans les années qui viennent.
Votre parti son ex présidente et ses sbires coupables de détournements de fonds publics Européens n'ont eu que ce qu'ils méritaient.
Voici l’intégralité des peines prononcées par les juges du tribunal correctionnel de Paris :
Le Rassemblement national deux millions d’euros d’amende, dont la moitié avec sursis, avec confiscation d’un million d’euros cautionné.
Pour complicité de détournement de fonds publics par instigation.
Marine Le Pen (ex-députée européenne, ex-présidente du Front national) Quatre ans de prison dont deux ferme (bracelet électronique), 100 000 euros d’amende, cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire, pour détournement de fonds publics et complicité de détournement de fonds publics par instigation.
Wallerand de Saint-Just (ancien trésorier) Trois ans de prison dont un ferme (bracelet électronique), 50 000 euros d’amende, trois ans d’inéligibilité avec exécution provisoire, pour complicité de détournement de fonds publics. «Nous ne nous en sortirons que si nous faisons des économies importantes grâce au Parlement européen», avait écrit le trésorier du parti, qui a également nié au procès l’existence du moindre «système».
Charles Van Houtte (ex-assistant parlementaire de Marine Le Pen) 18 mois de prison avec sursis, 5 000 euros d’amende, deux ans d’inéligibilité avec exécution provisoire. «Cheville ouvrière» au «cœur du système», il s’était vu, selon l’accusation, confier par Marine Le Pen la mission d’assurer une gestion centralisée des contrats d’assistants parlementaires.
Nicolas Crochet Trois ans de prison dont un ferme (bracelet électronique), 100 000 euros d’amende, trois ans d’inéligibilité avec exécution provisoire, et 4 ans d’interdiction de l’activité de tiers payant avec exécution provisoire. Indéboulonnable frontiste depuis 1986, ce vieil ami de Marine Le Pen était l’expert-comptable du parti
Députés européens
Louis Aliot 18 mois de prison dont six ferme (bracelet électronique), 8 000 euros d’amende, trois ans d’inéligibilité sans exécution provisoire, pour détournement de fonds publics. Pendant le procès, il a peiné à convaincre le tribunal que le travail d’assistant parlementaire consistait à «trier» le courrier papier, à temps plein, pour 2 560 euros.
Marie-Christine Arnautu 18 mois de prison avec sursis, 8 000 euros d’amende, trois ans d’inéligibilité, pour détournement de fonds publics. Figure historique du parti, elle s’est défendue d’avoir employé fictivement Gérald Gérin, l’assistant personnel de Jean-Marie Le Pen.
Nicolas Bay Un an de prison dont six mois ferme (bracelet électronique), 8 000 euros d’amende, trois ans d’inéligibilité avec exécution provisoire, pour détournement de fonds publics. Ancien secrétaire général du FN (2014-2017), puis vice-président du parti (2017-2018). Il a rejoint Eric Zemmour en 2022. Il était jusqu’à présent député européen, et conseiller régional de Normandie, mandat qu’il perd avec sa condamnation.
Marie-Christine Boutonnet 18 mois de prison avec sursis, trois ans d’inéligibilité avec sursis, pour détournement de fonds publics : ancienne cheffe de cabinet et très proche de Marine Le Pen. Devenue depuis députée européenne, elle était l’assistante parlementaire accréditée de Marine Le Pen entre 2010 et 2016, et aurait dû, à ce titre, être basée à Bruxelles.
Dominique Bilde 18 mois de prison avec sursis, trois ans d’inéligibilité avec sursis, pour détournement de fonds publics. Outre son mandat d’eurodéputée depuis 2014, elle a été conseillère régionale de Lorraine de 2010 à 2015, puis de la région Grand Est de 2016 à 2021.
Bruno Gollnisch Trois ans de prison dont un an ferme (bracelet électronique), 50 000 euros d’amende, 5 ans d’inéligibilité avec exécution provisoire, pour détournement de fonds publics. Député européen durant trois décennies de 1989 à 2019, l’ex numéro 2 du parti fut aussi l’ancien bras droit de Jean-Marie Le Pen du temps du Front national.
Fernand Le Rachinel Deux ans de prison avec sursis, 15 000 euros d’amende, trois ans d’inéligibilité, pour détournement de fonds publics. Cet ex-député européen avait décrit pendant l’enquête comment il s’en était pris «plein la gueule» au parti pour avoir raconté qu’on lui avait «imposé» des assistants parlementaires qui travaillaient en réalité pour le FN. A la barre et sous les yeux de la cheffe, il était plus mesuré… mais concédait ne pas avoir «choisi».
Mylène Troszczynski 18 mois de prison avec sursis, trois ans d’inéligibilité avec sursis, pour détournement de fonds publics. Ancienne eurodéputée frontiste à l’époque des faits. Outre sa fonction d’eurodéputée jusqu’en 2019, elle fut conseillère régionale de Picardie de 2010 à 2015, puis des Hauts-de-France de 2016 à 2021.
Assistants parlementaires
Micheline Bruna Un an de prison avec sursis, avec une peine d’inéligibilité de deux ans avec sursis, pour recel de détournement de fonds publics. Elle était également la secrétaire particulière de Jean-Marie Le Pen à l’époque des faits.
Gérald Gérin Un an de prison avec sursis, avec une peine d’inéligibilité d’un an, pour recel de détournement de fonds publics. Il était aussi l’assistant personnel de Jean-Marie Le Pen à l’époque des faits.
Catherine Griset Un an de prison avec sursis, deux ans d’inéligibilité avec exécution provisoire, pour recel de détournement de fonds publics. Aujourd’hui membre du Rassemblement national, elle exerce aussi depuis 2019 un mandat en tant que députée européenne, reconduit en 2024.
Charles Hourcade Six mois de prison avec sursis, pour recel de détournement de fonds publics. Graphiste au sein du parti quelques mois avant de devenir assistant parlementaire en juin 2014.
Yann Maréchal Douze mois de prison avec sursis, avec une peine d’inéligibilité de deux ans avec sursis, pour recel de détournement de fonds publics. Sœur de Marine Le Pen et mère de Marion Maréchal, elle s’occupait des grandes manifestations du parti, en étant en même temps assistante parlementaire de Bruno Gollnisch.
Thierry Légier Douze mois de prison avec sursis, avec une peine d’inéligibilité de deux ans, pour recel de détournement de fonds publics. Crâne chauve, bouche pincée, le garde du corps est le visage historique à l’arrière-plan des déplacements de Jean-Marie Le Pen (puis de Marine Le Pen et plus tard Jordan Bardella), mais il a longtemps été rémunéré comme assistant parlementaire.
Guillaume L’Huillier Douze mois de prison avec sursis, avec une peine d’inéligibilité de deux ans, pour recel de détournement de fonds publics. Il était le directeur de cabinet de Jean-Marie Le Pen à l’époque des faits.
Laurent Salles Six mois de prison avec sursis, pour recel de détournement de fonds publics. Il travaillait sur les grandes manifestations au sein du parti.
Julien Odoul Huit mois de prison avec sursis, 1 an d’inéligibilité, pour recel de détournement de fonds publics. Aujourd’hui député de l’Yonne, cette figure médiatique du RN a peiné à justifier pendant le procès pourquoi il avait demandé en 2015 à «faire connaissance» de l’eurodéputée qui l’employait officiellement.
Jeanne Pavard Huit mois de prison avec sursis pour recel de détournement de fonds publics. Elle fut l’assistante de l’eurodéputé frontiste Jean-François Jalkh.
Loup Viallet Six mois de prison avec sursis pour recel de détournement de fonds publics. Il était au moment des faits reprochés sous la direction de Florian Philippot, à l’époque numéro deux du FN.
Thimothée Houssin Six mois de prison avec sursis, un an d’inéligibilité, pour recel de détournement de fonds publics. Il est député de l’Eure depuis 2022 et conseiller régional de Normandie depuis 2016.
Belle bande de voleurs !!!...