L'analyse de Rupert Sheldrake (vidéo jointe) est passionnante ! : (il parle de l'expérience du 100e singe que vous pouvez trouver sur internet..)
Sheldrake applique au matérialiste le « scepticisme » qui lui est cher (il retourne donc contre lui son outil principal).
Et il reprend ainsi un par un les dogmes matérialistes de la science actuelle et nous en donne l’historique.
On voit alors à quel point ces « principes » ne reposent sur… rien ! Juste des convictions de l’époque, souvent religieuses.
L’éminent philosophe des sciences Karl Popper avait l’habitude de parler de « matérialisme de promesse », car les personnes qui croient (car il s’agit de croyance) que le monde n’est que matériel, sans conscience, ni origine autre que le hasard et, bien sûr, sans aucun but ni même motivation – ces gens-là s’appuient sur des idées :
1/ qui n’ont jamais été prouvées par une expérience concrète, et
2/ qui ont souvent été dictées à l’origine par le pouvoir religieux (un comble !!!).
La science s’est ainsi posée sur des bases matérialistes en promettant qu’un jour elle prouverait ses dires (c’était au début du 19e siècle), puis que cela aller bientôt venir (début 20e siècle), puis que ces idées ne pouvaient qu’être les bonnes (1950) pour finir sur l’affirmation pure et simple que tout ce qui n’était pas matérialiste était supercherie, charlatanisme ou foutaise (fin 20e siècle) !
Alors que l’on attend toujours leurs « preuves » !!
Aujourd’hui, à l’ère d’Internet, les découvertes de la physique quantique vieilles de plus d’un siècle sont de plus en plus difficiles à cacher (on les trouve partout sur le web).
Le matérialisme s’effondre de toutes parts, mais il freine encore le progrès scientifique, que ce soit dans les sciences « dures » (maths, physique, etc.) ou dans les sciences « douces » (biologie, médecine, psycho, thérapie, etc.).
Lorsque l'on possède les connaissances historiques et techniques (rappelées simplement par Rupert Sheldrake dans son livre), on se rend rapidement compte que les « illuminés » ne sont pas ceux que l’on croyait.
Le matérialisme a de plus en plus de peine à prouver ses idées – ce qui enfreint une des règles de base de la recherche : le principe du rasoir d’Occam (« Les hypothèses suffisantes les plus simples sont les plus vraisemblables »).
Notre éducation nous a forgé une idée du monde qui se révèle inexacte.
Dans ces conditions, comment penser librement, si nos bases de réflexions ont été mises en place, non pas « pour la vérité », mais pour la protection d’intérêts…
Exemple :
Même un principe fondamental comme la « deuxième loi de la thermodynamique« , sur laquelle même la physique quantique s’appuie pourtant, et qui prédit (entre autre) que toute chose va vers le chaos (entropie)… même cette « loi » n’est pas si réelle que l’on croit.
Sans entrer dans les détails, prenez ce simple fait (puisque la science repose sur le doute, mettons en doute !) : comment se fait-il, si tout va soi-disant à vau-l’eau, que l’on observe exactement le contraire dans nos vies ?
Sur Terre, tout évolue, la nature évolue, l’Humanité évolue, la technologie évolue, etc. On constate même à grande échelle que l’univers est en expansion.
Alors, on nous dit que « un jour, tout s’effondrera », mais cela fait presque 14 milliards d’années que tout fait l’inverse.
On nous parle de différence d’échelle, etc.
Mais, la réalité, c’est que l’observation concrète ne colle pas avec la théorie…
Conclusion : Nous sommes manipulés, freinés et limités dans notre connaissance et compréhension du monde par « l’éducation » (sic!) que l’on nous donne.
Tenez, même l’expression « aller à vau-l’eau« , qui signifiait simplement « suivre le fil de l’eau » jusqu’au milieu du 16e siècle, a pris le sens détourné de « aller à la catastrophe », « à sa perte ». Comme si le temps, inéluctablement, devait produire cet effet – ce qui est faux : on voit bien la vie évoluer !
Pour prendre la mesure de cette manipulation éducative, prenez le mot « anarchie" : il désigne à la base l’état d’un « système organisé sans domination unique à caractère coercitif « . C’est un « ordre social absolu" , grâce à l’entraide et à la conscience que chacun peut avoir des autres.
Bref, un idéal – quasi une utopie… Par quel miracle cette belle idée est devenue synonyme de désordre ou de chaos ?? Comme toujours, cherchez du côté de ceux qu’une telle organisation populaire libre dérangerait : qui y perdrait ?
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B
ref, voici une petite vidéo de Rupert Sheldrake, où il nous présente les bases de son analyse de l’un des dogmes matérialistes. Il y en a beaucoup plus dans le livre – et surtout clairement expliqué. Disons que c’est une introduction.
https://www.youtube.com/watch?v=Rp1sTXxFPWk