oldeagle a écrit :
Pourquoi vouloir toujours voir un patron comme un exploiteur ? Demain si vous NSC vous devenez chef d'entreprise, vous serez donc un exploiteur ?
Il faut arrêter de voir le mal partout. La lutte des classes, c'était fin XIXème début du XXème siècle !
Licencier, cela fait parti de la vie économique d'une entreprise !
Un patron ne licencie pas de gaieté de coeur !
Vous rouspétez après les patrons, mais vous ne dites rien sur les traders qui spéculent sur les actions des entreprises côtées en bourses ! Ce n'est pas le patron de Spangherro qui a mis 300 personnes sur le carreaux, mais un trader !
De plus, ce trader n'a même pas été puni pour ses actes. Il continue à vivre dans sa belle et grande maison, avec portail électrique, voiture de luxe, etc... Le sort des 300 salariés de Spangherro, il s'en moque !
Et les oeufs contaminés au fipronil ? C'est pas les patrons ! C'est encore une fois ces vermines de traders qui spéculent sur les marchés et qui sont prêt à tout pour faire du fric, quitte à flinguer une filière agricole.
Au lieu de vomir votre haine des patrons, regardez plutôt du côté des trader, car c'est eux qui en réalité on le pouvoir !
1) L'exploitation est un fait que vous le vouliez ou non.
Le monde a changé, la technologie a changé, la démographie a changé, la société est devenue plus complexe, mais CA, ça n'a pas changé.
2) La lutte des classes est aussi un fait. Les attaques contre les droits des travailleurs, la volonté de leur faire payer la rente de la dette, l'accaparement du produit des gains de productivité du travail viennent d'une classe celle des exploiteurs qui lutte donc contre celle des exploités.
La lutte des classes ce n'est pas seulement les grèves et les manifestations syndicales.
Cette réalité nous l'avons sous les yeux: attaques et résistance.
https://blogs.mediapart.fr/republicain/ ... mme-du-cnr
Adieu 1945, raccrochons notre pays au monde !
Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes. Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement s'y emploie.
Les annonces successives des différentes réformes par le gouvernement peuvent donner une impression de patchwork, tant elles paraissent variées, d’importance inégale, et de portées diverses : statut de la fonction publique, régimes spéciaux de retraite, refonte de la Sécurité sociale, paritarisme...
A y regarder de plus près, on constate qu'il y a une profonde unité à ce programme ambitieux. La liste des réformes ? C'est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s'agit aujourd'hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance !
A l'époque se forge un pacte politique entre les gaullistes et les communistes. Ce programme est un compromis qui a permis aux premiers que la France ne devienne pas une démocratie populaire, et aux seconds d'obtenir des avancées - toujours qualifiées d’«historiques» - et de cristalliser dans des codes ou des statuts des positions politiques acquises.
Ce compromis, forgé à une période très chaude et particulière de notre histoire contemporaine (où les chars russes étaient à deux étapes du Tour de France, comme aurait dit le Général), se traduit par la création des caisses de Sécurité sociale, le statut de la fonction publique, l’importance du secteur public productif et la consécration des grandes entreprises françaises qui viennent d’être nationalisées, le conventionnement du marché du travail, la représentativité syndicale, les régimes complémentaires de retraite, etc.
Cette «architecture» singulière a tenu tant bien que mal pendant plus d'un demi-siècle. Elle a même été renforcée en 1981, à contresens de l’histoire, par le programme commun. Pourtant, elle est à l’évidence complètement dépassée, inefficace, datée. Elle ne permet plus à notre pays de s’adapter aux nouvelles exigences économiques, sociales, internationales. Elle se traduit par un décrochage de notre nation par rapport à pratiquement tous ses partenaires.
Le problème de notre pays est qu'il sanctifie ses institutions, qu’il leur donne une vocation éternelle, qu’il les «tabouise» en quelque sorte. Si bien que lorsqu’elles existent, quiconque essaie de les réformer apparaît comme animé d’une intention diabolique. Et nombreux sont ceux qui s’érigent en gardien des temples sacrés, qui en tirent leur légitimité et leur position économique, sociale et politique. Et ceux qui s’attaquent à ces institutions d’après guerre apparaissent sacrilèges.
Il aura fallu attendre la chute du mur de Berlin, la quasi-disparition du parti communiste, la relégation de la CGT dans quelques places fortes, l’essoufflement asthmatique du Parti socialiste comme conditions nécessaires pour que l’on puisse envisager l’aggiornamento qui s’annonce. Mais cela ne suffisait pas. Il fallait aussi que le débat interne au sein du monde gaulliste soit tranché, et que ceux qui croyaient pouvoir continuer à rafistoler sans cesse un modèle usé, devenu inadapté, laissent place à une nouvelle génération d’entrepreneurs politiques et sociaux. Désavouer les pères fondateurs n’est pas un problème qu’en psychanalyse.
Denis Kessler Medef le 04 octobre 2007
3) Il ne s'agit donc pas de haine et d'amour, mais de lucidité.
4) Les oeufs contaminés au fipronil?
Votre explication est un peu courte.
Qui utilise ce produit?
Un éleveur, c'est à dire un auto-entrepreneur avant la lettre macronienne.
Pourquoi?
Pour éliminer un acarien qui prolifère grâce à l'entassement et aux conditions industrielles, productivistes, d'existence des poules.
Il fait augmenter la mortalité des poules et/ou baisser le nombre d'oeufs pondus.
Qui est coupable?
Les éleveurs et les fabricants des produits.
Je vous l'accorde, ceux qui achètent ces produits de m.... avec la circonstance atténuante qu'ils n'ont souvent pas les moyens d'acheter autre chose. D'autres réservent leur argent pour des babioles fascinantes.Les traders.
5) Les traders? Ils travaillent POUR des banques, qui sont des... entreprises.
Alors SVP pas de fausse mièvrerie.
Colonisation: tête de pont de la barbarie dans une civilisation d'où, à n'importe quel moment, peut déboucher la négation pure et simple de la civilisation. Aimé Césaire "Discours sur le colonialisme"