Un dirigeant doit surtout s’interroger sur la finalité de sa société : à quoi sert-elle ? Pas seulement au profit d’actionnaires !
Cette idée, développée après la Seconde Guerre mondiale, a longtemps été un dogme absolu. Elle est aujourd’hui de plus en plus contestée, y compris par des patrons.
Désormais, on parle de triple performance : le profit, les personnes, la planète. C’est une belle évolution, qui a aussi sa limite.
Souvent, la responsabilité sociale (les personnes) et environnementale (la planète) est considérée comme un outil au service du profit.
La finalité reste donc la même.
Renversons l’équation ! Une entreprise doit bien sûr être rentable pour durer, mais c’est le profit qui doit être au service de la responsabilité sociale et environnementale. Comme lorsque nous respirons : cela nous est nécessaire pour vivre mais nous ne vivons pas pour respirer
