Skeptical Guy a écrit :
Les cas de malnutrition d'enfants de végétaliens !!! Or, il existe une grosse différence entre végétaliens ET végétariens ! Un végétalien répugne tout produit animal alimentaire, y compris les oeufs, le lait ou le poisson... Cette confusion à but de disqualifier le propos initial est une belle - mais vaine - tentative d'enfumer mon propos.
Il y a donc du poisson dans un régime végétarien dont la philosophie est de ne tuer aucun animal, je me demande qui parle d'enfumage. C'est dans les extrêmes qu'apparaissent les erreurs de manière flagrante, et j'ai l'honnêteté de les citer contrairement à vous sur le risque sanitaire couru par une surconsommation de viande qui concerne moins de 3% des consommateurs.Et je ne fais pas d'amalgame puisque, juste avant, je cite bien du régime végétarien qui laisse plus que des doutes à des nutritionnistes qui l'ont préconisé, mais si ceci ne vous satisfait pas je peux parler d'expériences culturelles de plus long terme, comme le régime bouddhiste qui conseille une part marginale de viande(1 fois par mois selon un pratiquant) ou les peuplades africaines qui pratiquent une saignée sur leurs animaux de trait quand ils connaissent une pénurie prolongée de viande.
Sinon, j'essaie de rapprocher mon alimentation vers la synthèse d'études publiée dans science et avenir: préférer le poisson à la viande, dans les quantités de 500g de viande pour 1 kg de poisson. Il n'est pas citer vos semelles végétariennes qui font aussi le bonheur des chimistes, il y a de bien meilleures façons d'accommoder les légumes.
Le HDL (le "bon" cholestérol en l'occurence) peut être apporté par des huiles végétales, comme l'huile d'olive, ou par des fruits secs type noisettes, noix, etc. La viande n'est donc toujours pas absolument nécessaire.
De plus, le poisson offre quoi que vous disiez un apport en acides aminés intéressant. Et si vous ne connaissez même plus le nom de l'acide aminé en question depuis 25 ans, comment pouvez-vous alors prétendre savoir que cet acide aminé est indispensable et uniquement obtenable par la viande puisqu'on ne peut même pas l'identifier ?
Soyez plus précis.
Désolé si j'ai quelques défaillances de noms, mais si vous avez du temps pour vous informer, je peux vous conseiller ma source: les cours de biologie dispensés de l'enseignement agricole.
Le "bon" cholestérol entre guillemet démontre tout simplement qu'il y a des ratios à respecter et je vous l'accorde très favorables aux acides gras insaturés, ce qui veut aussi dire que pour un équilibre il y a besoin de lipides provenant d'animaux, un autre point, la viande est la source principale de la vitamine B12.
Quand à la nécessité du poisson, vous pensiez que vous en doutiez avec son apport en phosphore nécessaire au bon fonctionnement du cerveau.
Non, c'est la consommation de viande cuite qui initialement a modifié la chimie du cerveau et la boîte crânienne humaine, n'ayant plus besoin d'autant de force masticatoire pour mâcher et ingérer la viande. Mais ce n'est pas parce qu'on mange de la viande cuite depuis la domestication du feu que ça ne doit pas changer. C'est un appel à la tradition un peu ridicule sinon.
L'archéologie est une science qui manque encore beaucoup d'exactitude, votre version peut être valable, mais pour ma part je préfèrent celle des archéologues qui ont étudié ce site vieux de 170 000 ans, j'ai du mal à croire que la chimie du cerveau puisse évoluer par un simple tour de passe-passe, sans qu'un changement alimentaires apporte les éléments nécessaire.
Ou avez-vous que je faisais appel à la tradition, je dis que le régime alimentaire complet est aussi carnivore et piscivore, et même qu'il en ai aussi une des origines(votre version appuie aussi ceci), je fais appel à la nature de l'Homme. Ce qui fait que même de manière inconsciente, vouloir éliminer la viande est ressenti comme une agression , ce qui ne facilite pas l'ouverture à des dispositions que chaque individu doit s'accaparer pour pouvoir réussir dans la limitation du réchauffement. Mais si derrière ceci vous voulez me rejeter dans le camp des réac, ceci ne me dérange pas, parce que c'est en partie vrai: je suis seulement un maillon de la vie est doit la transmettre par la suite, comme tous mes prédécesseurs, en plus de l'héritage génétique,ils ont créaient un langage pour pouvoir transmettre des informations utiles, même si elles n'ont pas la précision scientifique actuelle, ils avez pour eux une intelligence pratique qui savaient deviner les bonnes pratiques, et il est clair que si je pense que l'Homme peut évoluer et doit évoluer, c'est par amélioration des pratiques et non en faisant table rase du passé, ceci peut éviter bien des erreurs déjà commises.
Et oui, le poisson doit être consommé à des quantités raisonnables. Il est inutile de s'en gaver et de procéder à de la pêche industrielle intensive qui tend à réduire parfois gravement la population de certaines espèces.
La pêche évolue vers un système durable, mais il y a aussi une autre source, l'aquaculture que vous doit vous semblez(à raison) très mauvaise, mais sachez qu'elle évolue suite à son erreur majeur de se contenter d'occuper un espace maritime, elle crée des fermes qui sont de véritables écosystèmes en fonctionnement cycliques.
De quoi vous parlez ?
Depuis quand suis-je marxiste ? Depuis quand je considère l'homme similaire à un insecte social alors que justement, j'explique que l'insecte social (la fourmi) est justement différent de nous, en dépit de sa capacité à modifier l'environnement pour créer des fourmilières ?
Vous avez bu ou quoi ?
Tout au moins vous avez toujours la même source pour vos informations, ce qui fait que vos conclusions sont toujours partiales, partielles e voire même erronée et surtout trop affirmatives en ce qui concerne des prédictions.
Vous allez me dire que c'est par hasard, que vous avez citez la fourmi pour montrer le côté artificiel de l'Homme, et pourquoi pas le castor dont les barrages créent de nouveaux écosystèmes ou le singe qui se sert d'éléments de nature comme outils.Aussi j'ai bien eu l'impression que sur cette discussion culturel-naturel vous avez profité d'une contradiction de vocabulaire afin de discréditer sur la forme un élément pourtant vrai: la vie peut s'adapter voire muter pour faire face à de nouvelles conditions, s'il ne change pas totalement votre affirmation première, ceci apporte une nouvelle inconnue à votre scénario valable aussi selon la rapidité du réchauffement climatique, mais comme bon marxiste, vous ne vous voyez pas d'envisager d'évolution à vos théories et utilisez même tous les moyens pour éluder les faits qui contredisent, il n'y a rien de scientifique dans cette démarche et c'est même l'écologie qui a mis en avant ce principe de réfutabilité.
Et le dernier point, l'écologie ne vous intéresse que très peu, il n'est même pas voiler le fait que vous vous attaquez à l'agriculture industrielle, c'est pourtant en corrigeant les méthodes sur des structures qui maîtrisent leur coûts et font des économies d'échelle que l'on pourra avoir une alimentation de masse saine qui doit être l'objectif premier de tout gouvernement. Ce n'est pas votre vision de l'agriculture paysanne bobo bio qui englobe la problématique de l'alimentation mondiale, et même elle est source de crise si toutes les exploitations françaises mutées ainsi, parce qu'une fois que ces agriculteurs auront saturé le marché de ceux qui veulent avant tout acheter du pittoresque, elle devra sur les marchés de plus grande importance, et comme aujourd'hui pour la conventionnelle ne pourra pas survivre face à un bio européen qui ne confond pas structure et mauvaise pratique.
Encore une information détournée, la démographie, la population mondiale n'évolue pas de manière exponentielle, le développement économique apporte de nouvelles conditions qui permettent une amélioration de condition et d'espérance de vie, la baisse de la natalité est toujours postérieure à l'abaissement de la mortalité, si il faut en croire les spécialistes le plafond sera atteint d'ici la fin du siècle.