Relax a écrit :
Dans le cas des catalans, ils ont une histoire commune, une culture commune, une langue spécifique, un territoire etc.
Y'a pas trop débat sur la question ...
C'est une question politique parce que le royaume d'Espagne s'y oppose, mais le droit des catalans à l'autodétermination ne me semble pas pouvoir être sérieusement remis en cause.
Comme 5000 "peuples" de ce monde, dont les Bretons, les Corses,
la Catalogne française... Si on suit votre logique, on doit aussi leur céder leur indépendance s'ils l'exigent. Demain, la moitié de la France disparaît en une constellation d'Etats plus petits, toujours selon votre logique.
Vous accepteriez ou pas ?
Je pense que les dirigeants indépendantistes catalans et le peuple catalan lui-même sont bien conscients des difficultés qui les attendent, mais ils ont décidé de prendre leur avenir en main.
Personne ne peut leur enlever ce droit.
J'suis au contraire assez peu convaincu que ce soit une décision rationnelle, surtout quand elle est motivée par égoïsme économique.
Y'a eu 2 scrutins et les indépendantistes ont gagné !
Les choses sont claires de ce coté là !
Dans des conditions douteuses comme je l'ai déjà expliqué.
Je parle de la définition politique du concept de peuple : un ensemble de personnes liées par une histoire, une culture, parfois une langue, des institutions communes, voire même spécifiques.
Décolonisation ou pas, c'est un principe permanent.
Mais la définition politique est elle-même floue. On peut créer un pays à l'échelle de l'Europe à ce compte-là, puisqu'on partage une histoire, un bloc culturel, un bloc religieux, etc. en commun... On peut inventer des tas de pays selon cette définition, de la taille d'empire à une constellation de micro-états... C'est juste complètement adaptable comme définition selon où l'on place le curseur des points communs partagés pour former un "peuple".
Pourquoi aller se référer à des suppositions imaginaires ?
Il faut commencer par admettre le droit légitime des catalans.
C'est pas imaginaire mais ce qui se produit un peu partout : Ecosse, Catalogne, Corse, ex-Yougoslavie dans les années 90, Tibet, Ossétie, Abkhazie, Crimée, Vénétie et Lombardie, Sud-Soudan, Somaliland, Kurdistan, Cyrénaïque, etc.
Partout on observe des élans sécessionnistes plus ou moins développés. Cela inquiète, à juste titre, les spécialistes en géostratégie et diplomates, qui y voient une multiplication des conflits régionaux, des désordres juridiques mondiaux croissants, des affaiblissements face aux grands blocs autoritaires, des niches propices au développement du crime international ou l'intrusion d'influences étrangères antagonistes...
C'est un problème qui est sérieusement évalué et inquiète organisations internationales, diplomates et spécialistes.
Bullshit !
Tu t"échines inutilement à invoquer les extrême-droites française, autrichienne, hollandaise toussa alors qu'il s'agit des catalans, et de l'Espagne !
Toi tu bottes pas en touche, tu dégages le plus loin possible...
Désolé pour vous, mais c'est la simple vérité. Les motivations sont précisément les mêmes : les indépendantistes catalans disent qu'ils ne veulent plus payer pour les autres régions plus faibles économiquement, associé à la critique d'un pouvoir central lointain et déconnecté des réalités locales ou encore se protéger de la dilution de leur culture dans une mondialisation uniformisante dans l'aile "droite" des indépendantistes... C'est un nationalisme dit séparatiste (séparation d'un pays), ni plus ni moins.
C'est la même logique qu'on retrouve chez les nationalismes à tendance souverainistes (refus du transfert de l'exercice du pouvoir à un niveau supranational) comme le FN, qui affirme l'égoïsme économique français (aides sociales, emplois, etc. en priorité aux français ; ne plus être solidaire des autres pays européens), la critique d'un pouvoir lointain déconnecté de la réalité française ("Bruxelles et ses technocrates ne comprennent rien à nos besoins" en gros), protéger contre la mondialisation (limiter l'immigration, protéger et promouvoir le patrimoine culturel national, limiter les influences étrangères variées)...
C'est exactement la même logique, les mêmes mécanismes. On peut au mieux faire une légère différence concernant l'absence de xénophobie chez les indépendantistes catalans (et encore, ça dépend à qui on s'adresse). Mais en dehors de ça, les justifications sont rigoureusement les mêmes, chacune ayant une échelle spécifique évidemment.
On va dire que c'est secondaire si tu veux, une problématique secondaire, voilà c'est ça que je voulais dire au départ !
Ça change tout ....
Non, pas secondaire du tout. Défendre l'indépendantisme catalan, c'est défendre l'indépendantisme en général si l'on invoque le droit à l'autodétermination. Y compris pour les situations françaises comme, en premier lieu, la Corse ou la Catalogne française, directement voisine de la Catalogne espagnole, actuellement en pleine effervescence politique sur son indépendance. Ce n'est pas annexe ou secondaire quand un élan indépendantiste peut avoir des répercussions ailleurs et motiver le fractionnement territorial de pays voisins.