J'ose espérez que le but d'une politique économique est de réduire la pauvreté, la précarité et les inégalités. Par conséquent ont ne peut pas juger une politique économique sans regarder en priorité ces résultats.Victor a écrit :Si l'on parle d'économie, il est logique de regarder en priorité des indicateurs économiques, non ?yen'amare a écrit :
Tu ne regarde pas les indicateurs sociaux, la pauvreté, la précarité,les inégalités... Je comprends ta logique de pensée.
Prends l'exemple du Venezuela, pour donner une idée de la crise qui y règne, on donne le niveau de l'inflation.
Et le niveau de l'inflation, c'est bien un indicateur économique mais qui donne aussi une idée des difficultés que rencontrent la population.
De même le niveau du chômage, c'est un indicateur économique mais aussi un indicateur social. Quand le chômage est fort élevé, on se doute bien que le pays rencontre des difficultés sociales.
Mais tu as raison, il y a aussi des indicateurs plus sociaux, comme le niveau de pauvreté, la répartition des revenus, etc.
Ce sont des indicateurs moins globaux, disons d'un deuxième niveau d'analyse, mais qui sont très intéressants, bien entendu, mais ne donnent pas directement un "indicateur" global de l'état d'un pays.
La croissance ne profite pas à tout le monde.
Le travail n'est plus une garantie de sortir de la pauvreté.
Les créations d'emplois se font au prix de la précarité.
Les investissements se font aussi au détriment de l'emploi.
La crise de 2008 fait partie intégrante du système capitalisme libéral, on ne peut en juger l'efficacité sans tenir compte des conséquences. La crise de 1929 nous a menés à la deuxième guerre mondiale. La plupart des économistes prévoient de nouvelles crises. Que fait Macron avec ses bons résultats si ce n'est contribuer à la prochaine crise alors que tous s'accordent à dire que c'est notre modèle social qui nous a permis de résister mieux que les autres.