danielfr40 a écrit : vincent a écrit :
et si cet organisme était du domaine d' une entreprise privée, vous diriez que les chiffres sont a prendre avec des pincettes .
Maintenant sile chômage augmente , leschiffres sont acceuillis comme la pluie en plein désert ,si la balance commerciale de la France est mauvaise également .Si le chômage baisse c 'est a prendre avec des pincettes .
Je pense pouvoir affirmer que ce sont vos propos qui sont a prendre avec des pincettes .
je pense que l'INSEE a suffisamment annoncé de mauvaises nouvelles par le passé pour qu'on lui fasse confiance
après ce ne sont toujours que des sondages, avec des biais possible, mais tant qu'ils ne changent pas de méthode comme c'est arrivé par le passé, les évolutions sont fiables, considérés comme plus proche de la vérité que celles de pôles emplois
l'INSEE travaille selon des normes internationales, afin qu'on puisse faire des comparaisons entre pays, ce sont ses chiffres qui sont repris internationalement
enfin, il y a souvent des évolutions ponctuelles, il faut donc juger sur une certaine durée avant de crier victoire ou défaite.
pas vraiment d'accord comme vous pouvez le deviner
ce n'est pas une question de confiance, mais de choix d'hypothèses, de méthodes de calcul, et de communication
je suis bien placée pour savoir qu'il existe plusieurs méthodes pour estimer telle ou telle donnée ou tendance lorsque les données réelles ne sont pas disponibles, on se base sur des hypothèses qui ont du sens ou moins, mais ça reste une estimation avec toutes les limites que cela implique ;
et ce n'est pas parce qu'une méthode est adoptée sur un plan international qu'elle est bonne
elle peut être bonne pour une comparaison entre pays, et encore, mais sûrement pas pour une analyse en profondeur de la structure du chômage d'un pays, ni pour expliquer l'évolution des tendances sauf à sortir la boule de cristal pour se faire plaisir
le simple fait de considérer une personne active
à partir d'une heure de travail dans la semaine de référence est un non sens absolu
a contrario, les chiffres de Pôle Emploi recensent une réalité palpable, basée sur des personnes inscrites ;
on peut télécharger en un clic les données détaillées sur 20 ans, trimestre par trimestre ; tout y est analysé, âge, sexe, ancienneté d'inscription, motifs d'entrée et de sortie, catégories, emplois précaires ou temps partiels, nombre d'heures travaillées, type d'indemnisation et montant moyen ... on est très loin du pauvre taux qui est communiqué 1 fois par trimestre par l'Insee, basé sur un échantillon de 100 000 personnes, un questionnaire sujet à interprétation, et un mode de calcul plus que discutable
le seul point que l'on pourrait critiquer serait un manque d'exhaustivité parce que des personnes recherchent un emploi sans être inscrites, mais cela n'irait pas dans votre sens parce que cela signifie que les chiffres actuels sont plutôt optimistes et que l'ampleur du chômage serait encore supérieure ...
à l'heure actuelle, les chiffres de Pôle Emploi (catégorie A) sont déjà supérieurs de près de 1 million par rapport à ceux de l'Insee ... et les annonces de taux le plus bas depuis 2009 ne se vérifient pas sur ces stats ... comment l'expliquez vous ?
cela dit, les chiffres du chômage quelle que soit la source ne suffisent de toute façon pas pour évaluer la situation sociale d'un pays ; idéalement, il faudrait pouvoir communiquer simultanément les taux de précarité, de sous-emploi, et de pauvreté pour avoir une analyse complète, parce que les vases sont communicants ...