Il n'y a absolument rien d'impossible dans le vie... :scorpion3917 a écrit : ↑23 octobre 2019 20:08je te trouve trop défaitiste pour le coup. Il faut se battre pour avancer....de quelques millimètres parce que les gens d en face. eux ne feront aucun cadeau. Ils ne veulent surtout pas de notre monde. Et pourtant je ne les envie pas.Lion blanc a écrit : ↑23 octobre 2019 19:54
Ah bon ? tu vois quoi qui bouge toi ? à part nous ressasser les reculades de Macron de l'an dernier, je ne vois que la propagande FN RN de vivarais et du gorille qui stationnent en permanence sur notre forum.
Bonsoir chez toi..
Lorsqu’il avaient 10 et 14 ans, deux frères, Ibrahima et Abdoulaye Barry, décidèrent d’inventer un alphabet pour leur langue maternelle, le peul (ou fulfulde), parlé par des millions de gens depuis des siècles, mais qui n’avait jamais eu de système d’écriture.
Pendant que leurs camarades jouaient dehors dans le quartier, Ibrahima, l’aîné, et Abdoulaye s’enfermaient dans la maison familiale de Nzérékoré, en Guinée, fermaient les yeux et dessinaient des formes sur du papier. Lorsque l’un des deux disait d’arrêter, ils ouvraient les yeux, choisissait les formes qui leur plaisaient et décidaient quelles étaient les sons de leur langue qui iraient le mieux avec. En peu de temps, ils créèrent un système d’écriture désormais connu sous le nom d’ADLaM.
Les deux frères n’avaient aucune idée des difficultés qui les attendaient. Jamais ils n’auraient pu imaginer qu’il leur faudrait des dizaines d’années pour que leur système d’écriture devienne largement utilisé, ni que celui-ci finirait par les conduire jusqu’à Microsoft. Même dans leurs rêves les plus fous, ils n’auraient pu imaginer que l’alphabet qu’ils avaient inventé bouleverserait leur vie et ouvrirait la voie de l’alphabétisation pour des millions de gens dans le monde entier.
En 1989, ils ne savaient rien de tout cela. Ibrahima et Abdoulaye étaient juste deux jeunes garçons naïfs, mais déterminés.
« Nous voulions juste que les gens puissent écrire correctement dans leur propre langue, mais nous ne savions pas ce que cela impliquait.
Nous n’avions pas idée de la somme de travail que cela représenterait », raconte Abdoulaye Barry, aujourd’hui âgé de 39 ans et habitant Portland, dans l’Oregon.
« Si nous avions su tout ce qu’il nous faudrait faire, je ne crois pas que nous l’aurions fait. »