Dossier : réforme des retraites

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le chimple
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Re: Le vrai visage de la gréve SNCF(détail)

Message par le chimple »

Kelenner a écrit : 12 décembre 2019 17:28 La vraie de la haine de la droite libérale envers les cheminots ne tient pas à leurs privilèges réels ou supposés, mais à leur solidarité et à leur capacité à agir ensemble pour atteindre leurs objectifs. Dans le monde de ces gens qui sacrifient sans sourciller leurs enfants pour préserver leurs propres privilèges, c’est une résistance inadmissible, toutes les corporations étant sommées de se soumettre au dogme de l’individualisme. Les cheminots sont parmi les derniers à opposer leur volonté à ce diktat et pour cette raison ils ont tout mon respect, même si je ne suis pas toujours d’accord avec eux.
Attend kelenner ,je reconnais que s'il y a des français qui peuvent prétendre à avoir la retraite à 60 ans voir un peu plus tot , ce sont les conducteurs de trains , pilotes de ligne , aiguilleurs du ciel , ensuite les métiers durs comme maçon , carreleurs, ouvriers dans la métalurgie et la liste n'est pas exhaustive .. entre autre , et je suis persuadé que les gouvernements , de gauche ou de droite sont près à négocier ça !
D'un autre coté , lorsque j'allais réceptionner des machines en Allemagne , les boites mutaient les employés de postes difficiles et physiques à d'autres postes beaucoup plus cool , sans perte de salaire ni d'avancement .. je trouvais ça bien ..
Maintenant , les gratte papiers peuvent en faire un peu plus à 62 ans , ils ont les bras tous neufs!
Exemple ??
Ce sont les mêmes politicards de gauche qui nous ont mis la retraite à 60 ans qui bossent encore à 80 pour certains !
Ceux là , je les mettrais à la retraite d'office , ça leur ferait ls pieds ... ;-)
...C'est curieux chez les marins , le besoin de faire des phrases ...
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lotus95
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Re: Le vrai visage de la gréve SNCF(détail)

Message par lotus95 »

Victor a écrit : 12 décembre 2019 18:34
lotus95 a écrit : 12 décembre 2019 18:30 moi à l'époque des 35h, j'en faisais 50 ... alors autant te dire que les 35h me sont passées au dessus, et je ne suis pas la seule ;
bref, ne compares pas un petit sacrifice de 4h par semaine que beaucoup font sans être payés, avec un niveau de retraite qui dure quelques années
Peut-on appeler un sacrifice, la perte d'un privilège ?
Pour moi non. Si les cheminots perdent leur régime spécial, ce ne sera pas un sacrifice, ce sera la perte d'un privilège ignoble et inacceptable.
quand tu signes un contrat, tu regardes ce que les moins bien lotis que toi ont ? tu renonces à tes privilèges s'ils ne les ont pas ?
si les avantages retraite sont une contrepartie d'un salaire plus bas que la moyenne, ou d'un métier difficile, c'est un ensemble qu'il faut considérer
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Victor
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Re: Le vrai visage de la gréve SNCF(détail)

Message par Victor »

lotus95 a écrit : 12 décembre 2019 18:52
Victor a écrit : 12 décembre 2019 18:34
Peut-on appeler un sacrifice, la perte d'un privilège ?
Pour moi non. Si les cheminots perdent leur régime spécial, ce ne sera pas un sacrifice, ce sera la perte d'un privilège ignoble et inacceptable.
quand tu signes un contrat, tu regardes ce que les moins bien lotis que toi ont ? tu renonces à tes privilèges s'ils ne les ont pas ?
si les avantages retraite sont une contrepartie d'un salaire plus bas que la moyenne, ou d'un métier difficile, c'est un ensemble qu'il faut considérer
Ta tâche n'est pas aisée. Défendre les régimes spéciaux !
C'est à dire défendre l'inégalité entre les français alors que sur d'autres sujets tu n'as pas de mots assez forts pour dénoncer toutes les inégalités !
C'est courageux de ta part.

je pense qu'il y a bien d'autres aspects bien plus intéressants que les régimes spéciaux à débattre sur un sujet comme les retraites.
Les régimes spéciaux sont des anomalies coûteuses (8 milliards annuels qu'il faut débourser pour équilibrer ces régimes !) et qui créent des inégalités inacceptables entre français.
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Victor
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Re: Dossier : réforme des retraites

Message par Victor »

Lion blanc a écrit : 12 décembre 2019 18:44 Si Macron a lâché devant ces pouilleux de gilets jaunes, il n'y a pas de raison qu'il lache pas quelque chose pour ces retraites.
Oui mais à qui ?
A la CGT ou à la CFDT ?
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lotus95
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Re: Dossier : réforme des retraites

Message par lotus95 »

https://www.mutualite.fr/actualites/ret ... -a-points/

Quels sont les enjeux du système universel de retraites par points, prévu par la réforme de 2020 ? Ce dispositif est-il garant de plus d'équité ? Le magazine Mutations d'octobre 2019 analyse l'impact de ce système qui prend en compte l'intégralité de la carrière pour calculer la pension.

Le régime de retraites suédois figure parmi les modèles qui semblent inspirer la prochaine réforme des retraites prévue en France en 2020. Un reportage à Stockholm, paru dans le numéro de Mutations d'octobre 2019, fait découvrir au lecteur les rouages de ce système universel composé de deux étages : un régime de base public fonctionnant principalement par répartition et une retraite supplémentaire basée sur la capitalisation.

Un compte virtuel
"Chaque Suédois actif voit ses cotisations, et celles de son employeur, comptabilisées sur un compte virtuel, dit notionnel, une sorte de compte d'épargne individuel. Réajusté chaque année, le taux d'intérêt appliqué à ces cotisations dépend du niveau global des salaires", explique Ole Settergren, chef du département analyse à la Pensionsmyndigheten, l'Agence suédoise des pensions.

S'il est financièrement équilibré, le système suédois pêche notamment par son faible niveau de pensions. "Près de 245 000 retraités vivent sous le seuil de pauvreté", déplore Christina Tallberg, présidente de Pensionärernas riksorganisation (PRO), la plus importante association de retraités du pays.

Le niveau des pensions varie en fonction des fluctuations économiques et des évolutions démographiques. En raison de l'allongement de l'espérance de vie, une réforme sera présentée au Parlement l'an prochain pour reculer l'âge de la retraite jusqu'à 64 ans en 2026.
"Avant de voter une telle mesure, nous demandons à ce que les gens aient réellement la possibilité de travailler plus tard. Cela suppose de discuter de l'environnement de travail, de prendre en compte les questions de santé et de sécurité, et d'investir dans la formation des seniors", prévient Samuel Engblom, directeur des affaires publiques de la Tjänstemännens Centralorganisation (TCO), une confédération syndicale d'employés.

Des inégalités perdurent
Autre difficulté du dispositif suédois : il est porteur d'inégalités entre les femmes et les hommes. "En moyenne, une retraitée touche chaque mois 600 euros de moins qu'un homme. Et quasiment une sur deux est bénéficiaire de tout ou partie du minimum vieillesse", ajoute Christina Tallberg.

Pour l'ingénieure Christiane Marty, membre du conseil scientifique d'Attac et de la Fondation Copernic, "avec un dispositif par points, la pension prend en compte toute la carrière, et est censée refléter au plus près les cotisations versées", ce qui pénalise les personnes ayant connu une période de précarité ou d'inactivité, en particulier les femmes.
"Dans une réforme de retraites menée au nom de l'équité, il est inacceptable que des inégalités importantes perdurent entre hommes et femmes, voire même qu'elles s'amplifient", lance cette experte qui craint un "appauvrissement des retraités". "Dans le futur système, on aura le même niveau de dépenses et de recettes que dans le système actuel", estime Antoine Bozio, directeur de l'Institut des politiques publiques (IPP). Malgré le vieillissement de la population, le poids des dépenses de retraites ne devra pas excéder 13,8% du PIB, ce qui annonce des baisses de pensions.

Face à ces craintes, Jean-Paul Delevoye, haut-commissaire à la réforme des retraites, assure dans un entretien que "le pouvoir d'achat des retraités sera garanti par une indexation des pensions sur les prix", tandis que "les points acquis sur les salaires évolueront comme les salaires". Pour lui, le système universel, dont le projet de loi sera voté à l'été 2020, permet "une redistribution au profit des carrières courtes et précaires, et des déciles 1,2,3 et 4, soit les revenus les plus faibles". L'ambition est de répondre aux nouveaux parcours professionnels, désormais moins linéaires, avec un dispositif qui, "dès le premier revenu, accorde des droits et donc des points", rappelle-t-il.

Age pivot ou durée de cotisation ?
Un point sensible reste à trancher : "comment arriver à concilier un âge d'équilibre collectif et un âge individuel de durée de travail ?", s'interroge Jean-Paul Delevoye. Autrement dit, faut-il privilégier une notion d'âge pivot pour le départ en retraite, option qui a sa préférence, ou plutôt une durée de cotisation, comme le propose le président de la République ?

"Prendre en compte le seul critère de l'âge est défavorable aux personnes qui ont commencé à cotiser jeune, et ne peuvent pas partir plus tôt", note Maxime Della Coletta, consultant chez France Retraite, interrogé dans le dossier de Mutations consacré aux enjeux de la réforme. Le critère de durée de cotisation "est plus favorable aux ouvriers qui ont commencé tôt, mais il nuit fortement aux carrières incomplètes, qui devront continuer à cotiser jusqu'à un âge indéterminé, et aux jeunes qui ont des difficultés à s'insérer dans l'emploi", complète Henri Sterdyniak, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).

Répondre à ces questionnements apparaît crucial au regard du taux d'activité des 60-64 ans qui représente seulement 30% en France, contre 70% en Suède. "Plus de la moitié des travailleurs qui liquident leur retraite ne le font pas depuis l'emploi, constate Michaël Zemmour, maître de conférences à l'université Paris 1 et chercheur associé à Sciences Po.
"Cette année, l'âge légal a atteint 62 ans. Or, dès 61 ans, en 2018, la population était répartie en trois tiers : un tiers en retraite ou en préretraite […], un tiers en emploi, et un tiers en situation intermédiaire, sans emploi ni retraite. Dans cet entre-deux, une partie est au chômage, le reste en invalidité ou en inactivité", détaille Michaël Zemmour redoutant, par ailleurs, que cette "zone grise" s'allonge dans le cadre du futur système à points.
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Re: Dossier : réforme des retraites

Message par Corvo »

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lotus95 a écrit : 12 décembre 2019 19:14 https://www.mutualite.fr/actualites/ret ... -a-points/

Quels sont les enjeux du système universel de retraites par points, prévu par la réforme de 2020 ? Ce dispositif est-il garant de plus d'équité ? Le magazine Mutations d'octobre 2019 analyse l'impact de ce système qui prend en compte l'intégralité de la carrière pour calculer la pension.

Le régime de retraites suédois figure parmi les modèles qui semblent inspirer la prochaine réforme des retraites prévue en France en 2020. Un reportage à Stockholm, paru dans le numéro de Mutations d'octobre 2019, fait découvrir au lecteur les rouages de ce système universel composé de deux étages : un régime de base public fonctionnant principalement par répartition et une retraite supplémentaire basée sur la capitalisation.

Un compte virtuel
"Chaque Suédois actif voit ses cotisations, et celles de son employeur, comptabilisées sur un compte virtuel, dit notionnel, une sorte de compte d'épargne individuel. Réajusté chaque année, le taux d'intérêt appliqué à ces cotisations dépend du niveau global des salaires", explique Ole Settergren, chef du département analyse à la Pensionsmyndigheten, l'Agence suédoise des pensions.

S'il est financièrement équilibré, le système suédois pêche notamment par son faible niveau de pensions. "Près de 245 000 retraités vivent sous le seuil de pauvreté", déplore Christina Tallberg, présidente de Pensionärernas riksorganisation (PRO), la plus importante association de retraités du pays.

Le niveau des pensions varie en fonction des fluctuations économiques et des évolutions démographiques. En raison de l'allongement de l'espérance de vie, une réforme sera présentée au Parlement l'an prochain pour reculer l'âge de la retraite jusqu'à 64 ans en 2026.
"Avant de voter une telle mesure, nous demandons à ce que les gens aient réellement la possibilité de travailler plus tard. Cela suppose de discuter de l'environnement de travail, de prendre en compte les questions de santé et de sécurité, et d'investir dans la formation des seniors", prévient Samuel Engblom, directeur des affaires publiques de la Tjänstemännens Centralorganisation (TCO), une confédération syndicale d'employés.

Des inégalités perdurent
Autre difficulté du dispositif suédois : il est porteur d'inégalités entre les femmes et les hommes. "En moyenne, une retraitée touche chaque mois 600 euros de moins qu'un homme. Et quasiment une sur deux est bénéficiaire de tout ou partie du minimum vieillesse", ajoute Christina Tallberg.

Pour l'ingénieure Christiane Marty, membre du conseil scientifique d'Attac et de la Fondation Copernic, "avec un dispositif par points, la pension prend en compte toute la carrière, et est censée refléter au plus près les cotisations versées", ce qui pénalise les personnes ayant connu une période de précarité ou d'inactivité, en particulier les femmes.
"Dans une réforme de retraites menée au nom de l'équité, il est inacceptable que des inégalités importantes perdurent entre hommes et femmes, voire même qu'elles s'amplifient", lance cette experte qui craint un "appauvrissement des retraités". "Dans le futur système, on aura le même niveau de dépenses et de recettes que dans le système actuel", estime Antoine Bozio, directeur de l'Institut des politiques publiques (IPP). Malgré le vieillissement de la population, le poids des dépenses de retraites ne devra pas excéder 13,8% du PIB, ce qui annonce des baisses de pensions.

Face à ces craintes, Jean-Paul Delevoye, haut-commissaire à la réforme des retraites, assure dans un entretien que "le pouvoir d'achat des retraités sera garanti par une indexation des pensions sur les prix", tandis que "les points acquis sur les salaires évolueront comme les salaires". Pour lui, le système universel, dont le projet de loi sera voté à l'été 2020, permet "une redistribution au profit des carrières courtes et précaires, et des déciles 1,2,3 et 4, soit les revenus les plus faibles". L'ambition est de répondre aux nouveaux parcours professionnels, désormais moins linéaires, avec un dispositif qui, "dès le premier revenu, accorde des droits et donc des points", rappelle-t-il.

Age pivot ou durée de cotisation ?
Un point sensible reste à trancher : "comment arriver à concilier un âge d'équilibre collectif et un âge individuel de durée de travail ?", s'interroge Jean-Paul Delevoye. Autrement dit, faut-il privilégier une notion d'âge pivot pour le départ en retraite, option qui a sa préférence, ou plutôt une durée de cotisation, comme le propose le président de la République ?

"Prendre en compte le seul critère de l'âge est défavorable aux personnes qui ont commencé à cotiser jeune, et ne peuvent pas partir plus tôt", note Maxime Della Coletta, consultant chez France Retraite, interrogé dans le dossier de Mutations consacré aux enjeux de la réforme. Le critère de durée de cotisation "est plus favorable aux ouvriers qui ont commencé tôt, mais il nuit fortement aux carrières incomplètes, qui devront continuer à cotiser jusqu'à un âge indéterminé, et aux jeunes qui ont des difficultés à s'insérer dans l'emploi", complète Henri Sterdyniak, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).

Répondre à ces questionnements apparaît crucial au regard du taux d'activité des 60-64 ans qui représente seulement 30% en France, contre 70% en Suède. "Plus de la moitié des travailleurs qui liquident leur retraite ne le font pas depuis l'emploi, constate Michaël Zemmour, maître de conférences à l'université Paris 1 et chercheur associé à Sciences Po.
"Cette année, l'âge légal a atteint 62 ans. Or, dès 61 ans, en 2018, la population était répartie en trois tiers : un tiers en retraite ou en préretraite […], un tiers en emploi, et un tiers en situation intermédiaire, sans emploi ni retraite. Dans cet entre-deux, une partie est au chômage, le reste en invalidité ou en inactivité", détaille Michaël Zemmour redoutant, par ailleurs, que cette "zone grise" s'allonge dans le cadre du futur système à points.
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Re: Dossier : réforme des retraites

Message par Lion blanc »

Victor a écrit : 12 décembre 2019 19:12
Lion blanc a écrit : 12 décembre 2019 18:44 Si Macron a lâché devant ces pouilleux de gilets jaunes, il n'y a pas de raison qu'il lache pas quelque chose pour ces retraites.
Oui mais à qui ?
A la CGT ou à la CFDT ?
Bah à la CFDT tu pense....Et pis p'têt un peu aux CGTiste.. :]
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Lion a écrit :
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Re: L'affaire Delevoye

Message par mic43121 »

Pour ceux qui ont vu hier soir à 23h... pièces à conviction…
Delevoye ne mérite même pas d'apparaître dans la Marge de l'émission…
Un Prince .et sa complice une Anglaise banquière, richissime intime de la reine d(Angleterre ,décorée de la légion d'honneur par
nicolas sarkozy…prise au piège de leurs magouilles pour les évasions fiscales..
je parle d'un montage au niveau mondial qui permet aux riches de passer a travers le fisc..
C'est deux personnages sont a la tête d'un énorme réseau de corruption organisé.
:siffle:
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Re: Dossier : réforme des retraites

Message par Victor »

lotus95 a écrit : 12 décembre 2019 19:14 https://www.mutualite.fr/actualites/ret ... -a-points/

Quels sont les enjeux du système universel de retraites par points, prévu par la réforme de 2020 ? Ce dispositif est-il garant de plus d'équité ? Le magazine Mutations d'octobre 2019 analyse l'impact de ce système qui prend en compte l'intégralité de la carrière pour calculer la pension.

Le régime de retraites suédois figure parmi les modèles qui semblent inspirer la prochaine réforme des retraites prévue en France en 2020. Un reportage à Stockholm, paru dans le numéro de Mutations d'octobre 2019, fait découvrir au lecteur les rouages de ce système universel composé de deux étages : un régime de base public fonctionnant principalement par répartition et une retraite supplémentaire basée sur la capitalisation.

Un compte virtuel
"Chaque Suédois actif voit ses cotisations, et celles de son employeur, comptabilisées sur un compte virtuel, dit notionnel, une sorte de compte d'épargne individuel. Réajusté chaque année, le taux d'intérêt appliqué à ces cotisations dépend du niveau global des salaires", explique Ole Settergren, chef du département analyse à la Pensionsmyndigheten, l'Agence suédoise des pensions.

S'il est financièrement équilibré, le système suédois pêche notamment par son faible niveau de pensions. "Près de 245 000 retraités vivent sous le seuil de pauvreté", déplore Christina Tallberg, présidente de Pensionärernas riksorganisation (PRO), la plus importante association de retraités du pays.

Le niveau des pensions varie en fonction des fluctuations économiques et des évolutions démographiques. En raison de l'allongement de l'espérance de vie, une réforme sera présentée au Parlement l'an prochain pour reculer l'âge de la retraite jusqu'à 64 ans en 2026.
"Avant de voter une telle mesure, nous demandons à ce que les gens aient réellement la possibilité de travailler plus tard. Cela suppose de discuter de l'environnement de travail, de prendre en compte les questions de santé et de sécurité, et d'investir dans la formation des seniors", prévient Samuel Engblom, directeur des affaires publiques de la Tjänstemännens Centralorganisation (TCO), une confédération syndicale d'employés.

Des inégalités perdurent
Autre difficulté du dispositif suédois : il est porteur d'inégalités entre les femmes et les hommes. "En moyenne, une retraitée touche chaque mois 600 euros de moins qu'un homme. Et quasiment une sur deux est bénéficiaire de tout ou partie du minimum vieillesse", ajoute Christina Tallberg.

Pour l'ingénieure Christiane Marty, membre du conseil scientifique d'Attac et de la Fondation Copernic, "avec un dispositif par points, la pension prend en compte toute la carrière, et est censée refléter au plus près les cotisations versées", ce qui pénalise les personnes ayant connu une période de précarité ou d'inactivité, en particulier les femmes.
"Dans une réforme de retraites menée au nom de l'équité, il est inacceptable que des inégalités importantes perdurent entre hommes et femmes, voire même qu'elles s'amplifient", lance cette experte qui craint un "appauvrissement des retraités". "Dans le futur système, on aura le même niveau de dépenses et de recettes que dans le système actuel", estime Antoine Bozio, directeur de l'Institut des politiques publiques (IPP). Malgré le vieillissement de la population, le poids des dépenses de retraites ne devra pas excéder 13,8% du PIB, ce qui annonce des baisses de pensions.

Face à ces craintes, Jean-Paul Delevoye, haut-commissaire à la réforme des retraites, assure dans un entretien que "le pouvoir d'achat des retraités sera garanti par une indexation des pensions sur les prix", tandis que "les points acquis sur les salaires évolueront comme les salaires". Pour lui, le système universel, dont le projet de loi sera voté à l'été 2020, permet "une redistribution au profit des carrières courtes et précaires, et des déciles 1,2,3 et 4, soit les revenus les plus faibles". L'ambition est de répondre aux nouveaux parcours professionnels, désormais moins linéaires, avec un dispositif qui, "dès le premier revenu, accorde des droits et donc des points", rappelle-t-il.

Age pivot ou durée de cotisation ?
Un point sensible reste à trancher : "comment arriver à concilier un âge d'équilibre collectif et un âge individuel de durée de travail ?", s'interroge Jean-Paul Delevoye. Autrement dit, faut-il privilégier une notion d'âge pivot pour le départ en retraite, option qui a sa préférence, ou plutôt une durée de cotisation, comme le propose le président de la République ?

"Prendre en compte le seul critère de l'âge est défavorable aux personnes qui ont commencé à cotiser jeune, et ne peuvent pas partir plus tôt", note Maxime Della Coletta, consultant chez France Retraite, interrogé dans le dossier de Mutations consacré aux enjeux de la réforme. Le critère de durée de cotisation "est plus favorable aux ouvriers qui ont commencé tôt, mais il nuit fortement aux carrières incomplètes, qui devront continuer à cotiser jusqu'à un âge indéterminé, et aux jeunes qui ont des difficultés à s'insérer dans l'emploi", complète Henri Sterdyniak, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).

Répondre à ces questionnements apparaît crucial au regard du taux d'activité des 60-64 ans qui représente seulement 30% en France, contre 70% en Suède. "Plus de la moitié des travailleurs qui liquident leur retraite ne le font pas depuis l'emploi, constate Michaël Zemmour, maître de conférences à l'université Paris 1 et chercheur associé à Sciences Po.
"Cette année, l'âge légal a atteint 62 ans. Or, dès 61 ans, en 2018, la population était répartie en trois tiers : un tiers en retraite ou en préretraite […], un tiers en emploi, et un tiers en situation intermédiaire, sans emploi ni retraite. Dans cet entre-deux, une partie est au chômage, le reste en invalidité ou en inactivité", détaille Michaël Zemmour redoutant, par ailleurs, que cette "zone grise" s'allonge dans le cadre du futur système à points.
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On a déjà plusieurs régimes de retraite complémentaire qui fonctionnent déjà avec ce système à point et il faut noter que ce système apporte beaucoup de souplesse et d'options aux gestionnaires pour équilibrer la caisse, justement en fonction des changements démographiques et économiques comme indiqués dans ton article.
Cela me paraît être un avantage indéniable.
Un bon système de retraite doit justement pouvoir apporter des leviers permettant d'assurer un équilibre financier du régime.
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Re: Dossier : réforme des retraites

Message par Lion blanc »

Corvo a écrit : 12 décembre 2019 19:20 0002 0028
lotus95 a écrit : 12 décembre 2019 19:14 https://www.mutualite.fr/actualites/ret ... -a-points/

Quels sont les enjeux du système universel de retraites par points, prévu par la réforme de 2020 ? Ce dispositif est-il garant de plus d'équité ? Le magazine Mutations d'octobre 2019 analyse l'impact de ce système qui prend en compte l'intégralité de la carrière pour calculer la pension.

Le régime de retraites suédois figure parmi les modèles qui semblent inspirer la prochaine réforme des retraites prévue en France en 2020. Un reportage à Stockholm, paru dans le numéro de Mutations d'octobre 2019, fait découvrir au lecteur les rouages de ce système universel composé de deux étages : un régime de base public fonctionnant principalement par répartition et une retraite supplémentaire basée sur la capitalisation.

Un compte virtuel
"Chaque Suédois actif voit ses cotisations, et celles de son employeur, comptabilisées sur un compte virtuel, dit notionnel, une sorte de compte d'épargne individuel. Réajusté chaque année, le taux d'intérêt appliqué à ces cotisations dépend du niveau global des salaires", explique Ole Settergren, chef du département analyse à la Pensionsmyndigheten, l'Agence suédoise des pensions.

S'il est financièrement équilibré, le système suédois pêche notamment par son faible niveau de pensions. "Près de 245 000 retraités vivent sous le seuil de pauvreté", déplore Christina Tallberg, présidente de Pensionärernas riksorganisation (PRO), la plus importante association de retraités du pays.

Le niveau des pensions varie en fonction des fluctuations économiques et des évolutions démographiques. En raison de l'allongement de l'espérance de vie, une réforme sera présentée au Parlement l'an prochain pour reculer l'âge de la retraite jusqu'à 64 ans en 2026.
"Avant de voter une telle mesure, nous demandons à ce que les gens aient réellement la possibilité de travailler plus tard. Cela suppose de discuter de l'environnement de travail, de prendre en compte les questions de santé et de sécurité, et d'investir dans la formation des seniors", prévient Samuel Engblom, directeur des affaires publiques de la Tjänstemännens Centralorganisation (TCO), une confédération syndicale d'employés.

Des inégalités perdurent
Autre difficulté du dispositif suédois : il est porteur d'inégalités entre les femmes et les hommes. "En moyenne, une retraitée touche chaque mois 600 euros de moins qu'un homme. Et quasiment une sur deux est bénéficiaire de tout ou partie du minimum vieillesse", ajoute Christina Tallberg.

Pour l'ingénieure Christiane Marty, membre du conseil scientifique d'Attac et de la Fondation Copernic, "avec un dispositif par points, la pension prend en compte toute la carrière, et est censée refléter au plus près les cotisations versées", ce qui pénalise les personnes ayant connu une période de précarité ou d'inactivité, en particulier les femmes.
"Dans une réforme de retraites menée au nom de l'équité, il est inacceptable que des inégalités importantes perdurent entre hommes et femmes, voire même qu'elles s'amplifient", lance cette experte qui craint un "appauvrissement des retraités". "Dans le futur système, on aura le même niveau de dépenses et de recettes que dans le système actuel", estime Antoine Bozio, directeur de l'Institut des politiques publiques (IPP). Malgré le vieillissement de la population, le poids des dépenses de retraites ne devra pas excéder 13,8% du PIB, ce qui annonce des baisses de pensions.

Face à ces craintes, Jean-Paul Delevoye, haut-commissaire à la réforme des retraites, assure dans un entretien que "le pouvoir d'achat des retraités sera garanti par une indexation des pensions sur les prix", tandis que "les points acquis sur les salaires évolueront comme les salaires". Pour lui, le système universel, dont le projet de loi sera voté à l'été 2020, permet "une redistribution au profit des carrières courtes et précaires, et des déciles 1,2,3 et 4, soit les revenus les plus faibles". L'ambition est de répondre aux nouveaux parcours professionnels, désormais moins linéaires, avec un dispositif qui, "dès le premier revenu, accorde des droits et donc des points", rappelle-t-il.

Age pivot ou durée de cotisation ?
Un point sensible reste à trancher : "comment arriver à concilier un âge d'équilibre collectif et un âge individuel de durée de travail ?", s'interroge Jean-Paul Delevoye. Autrement dit, faut-il privilégier une notion d'âge pivot pour le départ en retraite, option qui a sa préférence, ou plutôt une durée de cotisation, comme le propose le président de la République ?

"Prendre en compte le seul critère de l'âge est défavorable aux personnes qui ont commencé à cotiser jeune, et ne peuvent pas partir plus tôt", note Maxime Della Coletta, consultant chez France Retraite, interrogé dans le dossier de Mutations consacré aux enjeux de la réforme. Le critère de durée de cotisation "est plus favorable aux ouvriers qui ont commencé tôt, mais il nuit fortement aux carrières incomplètes, qui devront continuer à cotiser jusqu'à un âge indéterminé, et aux jeunes qui ont des difficultés à s'insérer dans l'emploi", complète Henri Sterdyniak, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).

Répondre à ces questionnements apparaît crucial au regard du taux d'activité des 60-64 ans qui représente seulement 30% en France, contre 70% en Suède. "Plus de la moitié des travailleurs qui liquident leur retraite ne le font pas depuis l'emploi, constate Michaël Zemmour, maître de conférences à l'université Paris 1 et chercheur associé à Sciences Po.
"Cette année, l'âge légal a atteint 62 ans. Or, dès 61 ans, en 2018, la population était répartie en trois tiers : un tiers en retraite ou en préretraite […], un tiers en emploi, et un tiers en situation intermédiaire, sans emploi ni retraite. Dans cet entre-deux, une partie est au chômage, le reste en invalidité ou en inactivité", détaille Michaël Zemmour redoutant, par ailleurs, que cette "zone grise" s'allonge dans le cadre du futur système à points.
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Re: Dossier : réforme des retraites

Message par zylto »

ellememe a écrit : 12 décembre 2019 18:48
zylto a écrit : 12 décembre 2019 18:27

De toute façon, on en revient tjrs au même,
je n'ai jamais mis en cause les anciens et ce qu'ils ont fait mais moi je m'insurge sur les gens qui pensent que c'est aux autres de payer car ils ont un peu d'argent mais peut être que ces gens là, ont bq bossé et laissé leur vie de famille, les loisirs aux clous et aujourd'hui car non seulement ils payent déjà bq, ben vous leur demandez de mettre encore la main à la poche et de vous oublier et c'est moi qui suis égoïste d'après vous
Je ne conteste pas que les anciens ont bien mérité leurs pensions mais s'il faut faire un effort, il doit être réparti sur toutes les couches de la population, je crois que ça s'appelle la solidarité
en effet ça devrait être réparti sur toutes les couches de la population dans un ordre logique de haut ,en bas ,mais la ,je crois que le haut s'oublie un peu en ce qui concerne la solidarité !
Après, il faut voir ou se trouve le curseur pour le haut, j ai un peu l'impression que le haut pour certain(e)s commence pas très haut et bien souvent juste au dessus de leur propre revenu
Vous pouvez vous construire un trône avec des baïonnettes, mais vous ne resterez pas assis longtemps dessus.
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Re: Le vrai visage de la gréve SNCF(détail)

Message par lotus95 »

Victor a écrit : 12 décembre 2019 19:00 Ta tâche n'est pas aisée. Défendre les régimes spéciaux !
C'est à dire défendre l'inégalité entre les français alors que sur d'autres sujets tu n'as pas de mots assez forts pour dénoncer toutes les inégalités !
C'est courageux de ta part.
je pense qu'il y a bien d'autres aspects bien plus intéressants que les régimes spéciaux à débattre sur un sujet comme les retraites.
Les régimes spéciaux sont des anomalies coûteuses (8 milliards annuels qu'il faut débourser pour équilibrer ces régimes !) et qui créent des inégalités inacceptables entre français.
je défends surtout l'objectivité, la réflexion personnelle et le discernement
et quel que soit le sujet, je n'aime pas les généralités, les idées reçues ou les conclusions faciles, donc j'ai tendance à creuser et faire des liens

mais comme tout le monde, je trouve anormal qu'il y ait X régimes de retraite, que certains aient plus d'avantages que d'autres ...
je pense juste qu'il faut aller au delà de ses réflexes primaires et essayer de comprendre

il y a d'abord des mensonges sur la situation ; on fait croire que ce sont les avantages qui pèsent le plus ; or selon la Cour des Comptes, c'est le coût démographique qui explique l'essentiel

il y a des notions de pénibilité et de sécurité qui échappent à tout le monde, je ne dis pas que c'est valable pour tous les bénéficiaires de régimes spéciaux et c'est là qu'il faut avoir du discernement

je sais aussi que supprimer les régimes spéciaux, au delà du satisfecit des plus virulents contre ces régimes, n'apportera rien de plus aux autres ;
s'il était question de rééquilibrer les droits entre les uns et les autres, cela aurait un peu de sens mais ce n'est pas le cas

et surtout, je sais que les régimes spéciaux sont les arbres qui cachent la forêt ... on fait focaliser dessus pour faire oublier le reste ...
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Re: Le vrai visage de la gréve SNCF(détail)

Message par sofasurfer »

Victor a écrit : 12 décembre 2019 17:32
Kelenner a écrit : 12 décembre 2019 17:28 La vraie de la haine de la droite libérale envers les cheminots ne tient pas à leurs privilèges réels ou supposés, mais à leur solidarité et à leur capacité à agir ensemble pour atteindre leurs objectifs. Dans le monde de ces gens qui sacrifient sans sourciller leurs enfants pour préserver leurs propres privilèges, c’est une résistance inadmissible, toutes les corporations étant sommées de se soumettre au dogme de l’individualisme. Les cheminots sont parmi les derniers à opposer leur volonté à ce diktat et pour cette raison ils ont tout mon respect, même si je ne suis pas toujours d’accord avec eux.
Je pense que tu te fais des idées.
C'est juste un corporatisme (qui peut avoir un fort pouvoir de nuisance) parmi de nombreux corporatismes.
Et le corporatisme, c'est à l'opposé de la recherche de l'intérêt commun.
C'est la défense des intérêts et privilèges de certains, même si ces intérêts sont nuisibles à l'ensemble des autres.
100% d'accord, il faut montrer du doigt le corporatisme de la grande finance mondiale, qui a en effet un fort pouvoir de nuisance pour préserver au augmenter ses propres privilèges! Afin de préserver l’intérêt commun, il faut éliminer un certain nombre d'acteurs de la finance mondiale...
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Re: Dossier : réforme des retraites

Message par lotus95 »

Victor a écrit : 12 décembre 2019 17:26
Kelenner a écrit : 12 décembre 2019 17:18 Oui, et ? C’est donc environ un quart du CiCe qui ne sert à rien ou à peine le double de ce que rapportait l’ISF, c’est donc parfaitement possible avec de la volonté politique. Mettons qu’on y rajoute une petite taxe spéciale destinée aux donneurs de leçon partis à 60 ans et qui voudraient faire payer l’addition à leurs enfants, mais ce serait juste pour le plaisir de voir vos gueules déconfites, même pas certain que ce soit nécessaire.
La retraite de la sécu est financée par des cotisations sociales, pas par des impôts.
Donc il faudra augmenter fortement les cotisations des actifs ....
A moins que tu choisisses d'augmenter les cotisations patronales (je te rappelle que la France a le coût du travail le plus élevé des grands pays industriels ...) et alors d'accélérer encore plus les délocalisations et le chômage.
Donc finalement, ce seront encore les actifs de moins en moins nombreux qui seront encore, et encore plus ponctionnés pour financer une population de plus en plus importante de retraités.
On est à 14% du PIB pour les retraites ... Tu veux encore plus augmenter la part de la richesse nationale dédiée aux pensions de retraite ?
Tu ne penses pas qu'il y a d'autres dépenses comme l'EN ou la recherche scientifique, médicale, et plein d'autres domaines qui ne doivent être mis au pain et à l'eau, tout cela pour financer toujours plus de retraités ?
ben tu sais, depuis que les allègements de charges ont vu le jour en 1993 avec Balladur, il n'y a pas de vases plus communicants que la Sécu et le budget de l'Etat : on dépouille la Sécu d'un côté, et l'Etat compense de l'autre ;
ce qui veut dire qu'au final, pendant des années, tous les allègements de charges en direction des entreprises ont été financées par l'impôt ou par des destructions de services publics

on parle beaucoup du CICE et maintenant des allègements de charges (25 à 30 Milliards par an) ; mais il ne faut pas oublier l'allègement Fillon, dispositif unique mis en place en 2003 pour remplacer tous les précédents (25 milliards par an aussi !)

le comble du foutage de gueule est qu'on a étendu l'allègement Fillon aux cotisations de retraite complémentaire au 1er janvier 2019 !
et aux cotisations chômage au 1er octobre 2019 !


Résultat = Exonération totale au smic et réduction dégressive jusqu'à 1.6 smic
et au total : 40 à 50 milliards par an qui partent en fumée !


et on ose venir expliquer aux français que les caisses de retraite sont déficitaires et qu'il faut travailler plus longtemps zinzin
Modifié en dernier par lotus95 le 12 décembre 2019 23:46, modifié 1 fois.
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Re: Dossier : réforme des retraites

Message par sofasurfer »

Lion blanc a écrit : 12 décembre 2019 18:44 Si Macron a lâché devant ces pouilleux de gilets jaunes, il n'y a pas de raison qu'il lache pas quelque chose pour ces retraites.
Macron appliquera la clause du grand père aux (ex ) régimes spéciaux et aux fonctionnaires et chacun rentreras dans ses pénates...
L’ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne

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