AAAgora a écrit : ↑08 avril 2020 10:49
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Jabar bonjour,
Je vous avez invité à une réponse sur une question simple, je vous la propose à nouveau :
Mis à part Raoult qui est très contesté et qui agit seul dans son coin, comment pouvons nous, en France et maintenant, contrecarrer l'avancée dévastatrice du coronavirus ?
Pouvons nous faire plus que le confinement et le travail admirable des soignants à l'hôpital et dans les EHPAD ?
l' émission C dans l' air répondait trés bien a votre question :
il y a 150 essais en cours dans l' hexagone, dont les essais Discoverye , éssais au niveau européen menés dans 7 pays européns , essais initié par la France .
On a appris également de la bouche de la resp des maladies infectieuses du CHU de Lille que le covid19 n' avaient pas pu être "fabriqué" en laboratoire ....et qu' il n' y avait aucune raison de dire " es français sont en droit de se poser la question si le covid19 n ' auarait pas été fabriqué en laboratoire .
Ceçi pour éclaires " ceux qui gobent tout " , les " jacquouilles " du forum , suivez mon regard .
VOILÀ POURQUOI LE CORONAVIRUS COVID-19 N’A PAS PU S’ÉCHAPPER D’UN LABORATOIRE
YOUSSOUF | 30 mars, 2020 at 23:55 22 COMMENTAIRES
Les « fake news » sont devenus un véritable fléau de notre société moderne, et tous les sujets y passent même le COVID-19. Un mythe persistant à propos du nouveau coronavirus est qu’il a été fabriqué par des scientifiques et se serait échappé d’un laboratoire à Wuhan, en Chine, point de départ de l’épidémie.
Mais une nouvelle analyse du SRAS-CoV-2, le nom scientifique du virus du COVID-19, montre que cette idée n’est rien de plus qu’une fake news n’ayant aucun fondement.
Un virus d’une complexité redoutable
La nouvelle étude a été publiée le 17 mars dans la revue Nature Medicine, et elle a été conduite par un groupe de chercheurs qui ont comparé le génome du nouveau coronavirus avec celui des autres coronavirus connus pour infecter l’homme. Il s’agit du 229E, de l’OC43, du NL63, et du HKU1, qui ne provoquent généralement que des symptômes bénins, et le MERS, le SRAS et le SRAS-CoV-2, qui peuvent provoquer une maladie grave.
« Nos analyses montrent clairement que le SRAS-CoV-2 n’est pas une fabrication de laboratoire ou un virus délibérément manipulé », ont écrit les chercheurs dans leur rapport.
L’équipe de scientifiques composée de Kristian Andersen, professeur agrégé d’immunologie et de microbiologie à Scripps Research, et d’autres collègues, a examiné le modèle génétique des protéines en forme de pointes qui dépassent de la surface du virus. Ce sont ces pointes que le coronavirus utilise pour s’accrocher aux parois externes des cellules de son hôte, avant de pénétrer dans ces cellules.
Ces protéines de pointe ont deux caractéristiques clés dont les séquences géniques ont particulièrement intéressé les scientifiques : le capteur, ou domaine de liaison aux récepteurs, qui s’accroche aux cellules hôtes; et ce qu’on appelle le site de clivage qui permet au virus de s’ouvrir pour pouvoir pénétrer dans ces cellules.
L’analyse des chercheurs leur a permis de découvrir que la partie en « crochet » de la pointe du virus avait évolué pour cibler en particulier un récepteur situé à l’extérieur des cellules humaines. Ce récepteur s’appelle ACE2, et il joue notamment un rôle dans la régulation de la pression artérielle. La connexion des pointes du SRAS-CoV-2 sur l’ACE2 est si efficace que les chercheurs pensent que les protéines de pointe du virus ne sont pas le résultat du génie génétique, mais plutôt de la sélection naturelle.
Pourquoi le COVID-19 n’a pas pu être créé en laboratoire ?
Le SRAS-CoV-2 est très proche, dans sa structure, du virus à l’origine du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), qui s’est répandu dans le monde il y a environ 20 ans. Les chercheurs ont étudié les codes génétiques du SARS-CoV et du SARS-CoV-2 pour savoir ce qui différenciait les deux virus. À travers des simulations informatiques, ils ont essayé de savoir si les mutations du SARS-CoV-2 avaient contribué à le rendre si efficace dans sa contamination des cellules humaines. La réponse est non !
En effet selon les modèles informatiques, les mutations du SARS-CoV-2 n’ont rien à voir avec son efficacité à contaminer les cellules de son hôte. Si le virus avait été délibérément conçu en laboratoire comme l’affirme la rumeur, pourquoi les scientifiques auraient-ils choisi des mutations qui, selon les modèles informatiques, ne fonctionneraient pas ? Le fait est que le nouveau coronavirus a lui-même trouvé un moyen différent et meilleur de muter, qui surpasse de loin tout ce que les scientifiques auraient pu créer en laboratoire, explique l’étude.
Une autre raison pour laquelle le COVID-19 n’a pas pu être fabriqué en laboratoire est que sa structure moléculaire globale est distincte des autres coronavirus connus. Elle ressemble plutôt à des virus qu’on trouve chez les pangolins et les chauves-souris, des virus qui avaient été peu étudiés jusque là, car connus pour ne pas être dangereux pour l’homme.
« Si quelqu’un cherchait à créer un nouveau coronavirus comme agent pathogène, il l’aurait créé à partir de l’épine dorsale d’un virus connu pour causer des maladies », peut-on lire dans un communiqué de Scripps.