1) Le Gouvernement du Front Populaire avec ses largesses pour les ouvriers.
2) Les ouvriers eux-mêmes qui ont fait grève et obtenu de l'argent pris au patronat (et non au fisc)
3) A cause du budget et des baisses des dépenses militaires.
J'observe que c'est ainsi que Pétain expliquait la défaite: c'est sûrement un hasard.
https://www.youtube.com/watch?v=GcRa6WHmmy0
http://www.combattantvolontairejuif.org/116.html
Alors que les violences nazies contre Juifs et opposants étaient connues.La défaite s’abattit sur la France comme la foudre sur un arbre. La vue d’une armée aussi considérable près de cinq millions d’hommes de vingt à quarante huit ans 400 officiers généraux – 35 000 officiers d’active – 80 000 officiers de réserve; jetée à terre en quelques semaines, ébranla les français jusqu’au fond d’eux-mêmes. Elle frappa de stupeur le monde suspendu à l’évènement.
Mais l’issue ne fut pas décidée par le déséquilibre des forces. Les allemands n’avaient de supériorité qu’en bombardiers. Elle ne le fut pas non plus à cause du moral fragile des troupes françaises. La rencontre de l’ennemi étouffa incertitudes et interrogations, après une drôle de guerre de huit mois. La défaite fut le résultat des faiblesses dans l’organisation du haut commandement, des erreurs commises dans la bataille, et, avant tout, de l’effarante inadéquation des conceptions stratégiques. A un ennemi qui avait su apprendre la guerre de mouvement, les chefs militaires français opposèrent une mentalité de ligne Maginot. Les généraux français n’ont pas su adapter l’armée victorieuse de 1918 aux défis de la guerre moderne. La stratégie défensive par ailleurs, pleinement endossée par les britanniques a des origines complexes. Elle répond aux vœux d’une nation et d’une classe politique profondément pacifiste. Le refus de voir se répéter les hécatombes de la première guerre mondiale est unanimement partagé; Cette attitude défensive est encore renforcée par la prise de conscience de la faiblesse démographique du pays. A partir de 1935, l’angoisse de l’état major est avivée par l’arrivée à la maturité des « classes creuses » du premier conflit, ce qui incite les responsables politiques et militaires à la prudence. Ces postulats conduisent à la construction de 1930 à 1938 de la ligne Maginot, gigantesque système de fortification qui s’étend de la frontière suisse aux Ardennes. La croyance dans la sûreté de cette forme modernisée des tranchées de 1914-1918, est aussi illusoire qu’inébranlable. Ajoutons que l’option défensive s’inscrit également dans la stratégie de l’empire britannique. Toutefois, dans le contexte de 1940, le choix défensif présente une série de faiblesses mortelles. La ligne Maginot ne protège pas les Ardennes (décrétées infranchissables aux blindés par Pétain en 1934) et le nord. La raison de cette surprenante lacune est économique, la dense occupation du sol par les industries et l’urbanisation rend difficile l’édification d’un réseau moderne de fortifications et surtout diplomatique, le traité d’assistance militaire franco-belge de 1920, rendant impossible le retranchement derrière la frontière française. Plus grave encore, l’immobilisation d’une énorme infanterie pour défendre les fortifications de la ligne Maginot. Cinquante divisions, soit près de la moitié de l’Armée Française.
La faillite militaire est due à l’incapacité à comprendre les règles de la guerre moderne. L’armée française est prisonnière des leçons de 1914. Le choix défensif conduit également au refus d’envisager l’emploi moderne des blindés et de l’aviation. Malgré les esprits éclairés qui ont compris très vite le rôle des blindés, les généraux Estienne, Flavigny, Pigeaud, le colonel de Gaulle.
Mais ces idées se heurtent autant au conservatisme de l’état major qu’aux réticences de la classe politique avec l’arrivée du front populaire en 1936 qui reconnaît le rôle des blindés, décide la construction du char lourd « b1-bis » engin remarquable, supérieur aux blindés allemands par son blindage et son armement (redoutable canon de 75).
Alors que la République de Weimar était abolie en 1933.
Alors que le réarmement de l'armée allemande était connu.
Alors que le service militaire était rétabli.
Alors que les troupes allemandes avaient réoccupé la Rhénanie.
Le traité de Versailles n'a pas été défendu contre ceux qui le violaient.
Puis il y a eu l'Anschluss.
L'intervention des fascistes (espagnols, italiens, allemands) contre un gouvernement élu en Espagne.
Là le matériel moderne des nazis a pu être observé en action et comment il a été utilisé.
La politique criminelle du gouvernement de Blum (puis de ses successeurs) a été de SUIVRE celle du gouvernement du Royaume-Uni qui voyait en Hitler (et malgré tout ce qui précède) un "rempart" contre Staline...et la révolution en Espagne.
La politique criminelle des gouvernements européens (Pologne comprise) a consisté au moment de l'entrée de la Wehrmacht en Tchéquoslovaquie (Sudètes) à abandonner la Tchéquoslovaquie à Hitler en contre-partie d'un traité germano-franco-britannique de non agression (à Münich), avec lequel Hitler a fait une cocotte en papier.
L'invasion de la Pologne a conduit à la déclaration de guerre sans intervention ni en Pologne, ni en Allemagne, faute de préparation à la guerre.
Pire: le gouvernement et le commandement militaire ont regardé comme les vaches regardent les trains, le Blitzkrieg allemand en Pologne et n'en ont tiré aucun enseignement.
Les seules faiblesses de l'Armée Française étaient dans son aviation de combat.