Tu as lu les études dans le détail ?Kelenner a écrit : ↑03 mai 2020 09:04Ah bah si, justement, on le sait très bien, c'est lié à l'âge et aux facteurs de risques, dans des proportions énormes et très clairement établies (en gros, entre 100 à 200 fois plus de probabilité de développer une forme grave quand on coche les cases), ça n'a absolument rien à voir avec l'administration d'un quelconque "traitement", qui n'existe pas. C'est pour cela que "traiter" une population qui n'avait dès le départ quasiment aucun risque de développer quoi que ce soit et s'enorgueillir après un taux de guérison astronomique... mais qui correspond exactement à ce qu'on observe partout ailleurs en l'absence de tout traitement, est un non-sens scientifique.lotus95 a écrit : ↑02 mai 2020 16:12 C'est un faux débat de parler de symptômes légers à la prise en charge, tous les cas commencent par des symptômes légers et on ne sait pas dire à l'avance qui va évoluer vers la gravité ou non : c'est le délai entre les premiers symptômes et l'administration d'un traitement qui est le facteur déterminant de la gravité des cas.
A la limite il ne faudrait prendre en compte QUE les personnes d'un certain âge et/ou présentant des facteurs de risque connus, car les autres ne sont globalement pas en danger sauf exceptions rarissimes et n'ont pas d'intérêt statistique.
https://www.mediterranee-infection.com/ ... HU-2-1.pdf
https://www.mediterranee-infection.com/ ... v-2-GB.pdf
https://www.mediterranee-infection.com/ ... 4_2020.pdf
Comme tu peux le constater, les facteurs de risques sont plutôt bien représentés : 57% dans l'étude n°2 (80 p) et 45% dans l'étude n°3 (1 061p)
Bien sûr, les plus âgés cumulent âge et comorbidités, sans qu'on sache précisément distinguer l'impact de chaque facteur dans le décès.
https://www.lavoixdunord.fr/745731/arti ... quel-point
Mais globalement, on ne peut pas dire que le panel étudié à l'IHU ne reflète que des personnes jeunes en bonne santé, c'est fauxToutefois, « l’âge ne peut pas se résumer au seul nombre des années », souligne l’Académie nationale de médecine, pour qui ces « données statistiques incontestables » sont avant tout un « reflet » de l’état de dépendance et des problèmes de santé, plus fréquents quand l’âge avance. Les inconnues autour du Covid rendent aussi difficile l’identification des personnes à risque.
« Il est très difficile d’anticiper actuellement les patients qui vont développer des formes graves » nécessitant une hospitalisation, « et ceux qui en hospitalisation vont se dégrader », observait l’infectiologue Florence Ader dimanche dernier.
Et encore une fois, le non décès ne suffit pas : on connait mal ce virus, on découvre aujourd'hui des premières séquelles à travers les 25 cas de Kawasaki chez les plus jeunes, on soupçonne d'ores et déjà des fibroses pulmonaires potentielles ... et qui sait quoi d'autre ...
On sait par ailleurs qu'une personne infectée et guérie peut être à nouveau positive, on sait aussi que certains ont des lésions pulmonaires en ayant été totalement asymptomatiques, on perçoit de plus en plus que ce virus pourrait en fait attaquer en premier lieu le système cardio-vasculaire et le sang ...... il y a beaucoup de morts par embolie pulmonaire, même lorsqu'il n'y a pas insuffisance respiratoire ...
On ne peut donc pas se contenter de dire que si les personnes guérissent toutes seules, tout va bien ... il faut aller dans le sens d'une réduction de la charge virale au plus tôt.