Bon, l'essentiel c'est que les démocrates qui vont dégager le populiste incompétent et fainéant, se mettent en ordre de marche
Une convention démocrate très particulière s'est ouverte, lundi 17 août : la grand-messe durant laquelle est désigné officiellement le candidat du parti à l'élection présidentielle américaine à l'issue des primaires est, cette année, presque entièrement virtuelle à cause de l'épidémie de Covid-19. Lundi, le clou de la soirée a été le discours en vidéo de Michelle Obama, l'épouse du prédécesseur de Donald Trump, qui a attaqué ce dernier sur son manque de compétence et d'empathie.
L'actuel occupant de la Maison Blanche a "eu plus que le temps nécessaire pour démontrer qu'il ne pouvait pas faire ce travail. Il est, à l'évidence, dépassé", a lancé l'ex-Première dame, dans un discours qui avait été pré-enregistré.
"A chaque fois que nous nous tournons vers la Maison Blanche pour une direction, ou du réconfort, ou un semblant de stabilité, ce que nous recevons à la place c'est du chaos, de la division et un manque complet et total d'empathie", a également regretté Michelle Obama.
Sanders lance un appel aux électeurs de Trump
Elle s'est livrée à un éloge mesuré du candidat démocrate Joe Biden, l'ancien vice-président de Barack Obama. "Je sais que Joe n'est pas parfait. Et il serait le premier à vous le dire", a-t-elle reconnu. Mais "il sait ce qu'il faut faire pour sauver une économie, vaincre une pandémie et montrer la voie à notre pays. (...) Il dira la vérité et fera confiance à la science."
Donald Trump avait ironisé, plus tôt, sur le fait que le discours soit pré-enregistré, estimant qu'il n'avait "rien de très excitant". Il a aussi confirmé qu'il accepterait officiellement sa nomination comme candidat du Parti républicain "en direct, depuis la Maison Blanche", la semaine prochaine.
L'autre orateur phare des démocrates, lundi, était le principal rival de Joe Biden lors de la primaire, Bernie Sanders. Il s'est notamment adressé "à tous ceux qui ont soutenu d'autres candidats lors de la primaire, et à ceux qui ont peut-être voté pour Donald Trump lors de la précédente élection : l'avenir de notre démocratie est en jeu."