UBUROI a écrit : ↑29 décembre 2020 19:42Y a une ligne éditoriale, mais chaque journaliste qui mérite sa carte fera son boulot en respectant ça:latresne a écrit : ↑29 décembre 2020 19:37 On sait bien que l'objectivité n'existe pas .A qui va t on faire croire que les journalistes du Monde ,de Libé ,du Canard,de Médiapart ,de l'Huma ,du Figaro ,de Valeurs Actuelles sont objectifs ?
Quand tu achètes ces jx tu sais à l'avance ce que tu vas y lire .
La Charte de déontologie de Munich (ou Déclaration des devoirs et des droits des journalistes), signée le 24 novembre 1971 à Munich et adoptée par la Fédération européenne des journalistes, est une référence européenne concernant la déontologie du journalisme, rédigée avec le concours de Paul Parisot, président du Syndicat des journalistes français (CFDT), devenu Union syndicale des journalistes CFDT.
Les dix devoirs de la charte
Respecter la vérité, quelles qu’en puissent être les conséquences pour lui-même, et ce, en raison du droit que le public a de connaître la vérité.
Défendre la liberté de l’information, du commentaire et de la critique.
Publier seulement les informations dont l’origine est connue ou les accompagner, si c’est nécessaire, des réserves qui s’imposent ; ne pas supprimer les informations essentielles et ne pas altérer les textes et les documents.
Ne pas user de méthodes déloyales pour obtenir des informations, des photographies et des documents.
S’obliger à respecter la vie privée des personnes.
Rectifier toute information publiée qui se révèle inexacte.
Garder le secret professionnel et ne pas divulguer la source des informations obtenues confidentiellement.
S’interdire le plagiat, la calomnie, la diffamation, les accusations sans fondement ainsi que de recevoir un quelconque avantage en raison de la publication ou de la suppression d’une information.
Ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou du propagandiste ; n’accepter aucune consigne, directe ou indirecte, des annonceurs.
Refuser toute pression et n’accepter de directives rédactionnelles que des responsables de la rédaction.
Les cinq droits de la charte
Les journalistes revendiquent le libre accès à toutes les sources d’information et le droit d’enquêter librement sur tous les faits qui conditionnent la vie publique. Le secret des affaires publiques ou privées ne peut en ce cas être opposé au journaliste que par exception en vertu de motifs clairement exprimés.
Le journaliste a le droit de refuser toute subordination qui serait contraire à la ligne générale de son entreprise, telle qu’elle est déterminée par écrit dans son contrat d’engagement, de même que toute subordination qui ne serait pas clairement impliquée par cette ligne générale.
Le journaliste ne peut être contraint à accomplir un acte professionnel ou à exprimer une opinion qui serait contraire à sa conviction ou sa conscience.
L’équipe rédactionnelle doit être obligatoirement informée de toute décision importante de nature à affecter la vie de l’entreprise. Elle doit être au moins consultée, avant décision définitive, sur toute mesure intéressant la composition de la rédaction : embauche, licenciement, mutation et promotion de journaliste.
En considération de sa fonction et de ses responsabilités, le journaliste a droit non seulement au bénéfice des conventions collectives, mais aussi à un contrat personnel assurant sa sécurité matérielle et morale ainsi qu’une rémunération correspondant au rôle social qui est le sien et suffisante pour garantir son indépendance économique.
Compris? Ou faut développer
L'esprit et la lettre .Le verre a moitié vide ou a moitié plein .Les enquêtes à charge de la part de journalistes connaissant trés bien la charte ne manquent pas .
Dans son livre "France ta presse fout le camp" de B.Morrot écrit sur les patrons de presse et les journalistes :
-"..Les premiers souvent ignorants de l'univers de l'information ,prisonniers d'idées reçues héritées des temps héroïqyes,n'ont de leur électorat qu'une image imprécise.
Les seconds ,esclaves de la routine ,aveuglés par les lumières de l'audiovisuel ,cherchent parfois à se servir pour leur promotion personnelle des jx qu'ils sont censés servir."
Il poursuit :
-"Dans notre profession ,il n'y a pas que des chiens de garde du capitalisme.On trouve aussi des toutous ,des bâtards enragés ,de stupides Rantanplan ou d' odieux cabots qui contribuent trés efficacement à la lente mise à mort des jx rescapés."
Il écrit aussi "ne pas confondre un projet rédactionnel n'a aucun rapport avec une nouvelle maquette.Alors que la seconde débouche sur un travail tangible ,élaboré dans un but défini-rajeunir la forme d'un journal ou le rendre + lisible-le premier ne repose sur rien de précis.Ou plutôt si : sur du vent ...."
Bernard Morrot a été Directeur de la rédaction ou rédacteur en chef de Paris Presse,Paris Jour ,l(Aurore ,le Quotidien de Paris ,Le Figaro France Soir etc ..
Je ne vais pas faire ce que je reproche à d'autres faire des pavés qu'on ne lit pas .
J'en termine en louant le livre de feu Renè Andrieu ,résistant et communiste puis rédacteur en chef de l'Huma auteur "Du bonheur et rien d'autre".
Il résume tt par :
"-La dose d'injustice et la dose de honte
Sont vraiment trop amères
Il ne faut pas de tt pour faire un monde ,il faut
Du bonheur et rien d'autre
Pour être heureux il faut simplement y voir clair
Et lutter sans défaut "
Vous connaissez sans doute ,pas besoin de développer .