GECKO a écrit :
tant que personne ne sera à la place de ces gens, il sera un peu facile de donner son avis loin des yeux loin du coeur, comme on dit.
Je parie que si ces gens avaient conservé leur travail, on ne les connaitrait même pas.
De ce point de vue, je rappelle que j'habite à 3 ou 4 km de l'usine de Clairoix, et que je connais des personnes qui y travaillaient au moment de l'annonce de la fermeture.
GECKO a écrit :Oui la loi bien sûr, il faut la respecter..mais quand on perd tout, des fois le cerveau ne suis pas....
Je conçois tout à fait les pétages de plomb, mais encore faut-il les assumer après coup.
Ils sont déçus de perdre leur boulot (ce qui n'arrivera que dans quelques mois, et avec suffisamment d'indemnités pour vivre décemment au moins 2 ans), mais que penser de la réaction du délégué syndical qui faisait partie des prévenus ?
Ce type est un monstre de mauvaise foi ou de connerie (j'espère pour lui que ce n'est que de la mauvaise foi) :
A l'audience, le 17 juillet, Xavier Mathieu avait reconnu un "dérapage" qui n'avait "pas été prémédité".
Alors qu'il déclarait attendre de la justice "la relaxe et la fin de l'histoire des +Conti+", le responsable syndical a fustigé après le rendu du jugement un "bel exemple de matraquage de l'Etat qui veut empêcher la classe ouvrière de s'exprimer".
"C'est dégueulasse, il n'y a pas de justice dans ce pays. J'ai de la rancoeur, on s'est battu dignement et le gouvernement a décidé de faire un exemple", s'est-il indigné devant les quelque 250 ouvriers de Continental et militants d'extrême gauche présents.
Où est la dignité lorsque l'on saccage une sous-préfecture ?
Où est la dignité lorsque l'on détruit une portion de route en y faisant brûler des pneus pendant quelques jours, détournant ainsi les centaines d'automobilistes qui passent par là chaque jour ?
Où est la dignité lorsque l'on colle des autocollants Continental sur les panneaux routiers, vitrines de commerçants et voitures, autocollants qui emmènnent un peu de peinture lorsqu'on les décolle ?
Où est la dignité lorsque l'on refuse un verdict clément pour des actes que l'on refuse d'assumer ?
C'est exactement le genre de type et d'attitude qui vont plonger un peu plus les syndicats dans le trou.
« Qu'on soit de droite ou qu'on soit de gauche, on est toujours hémiplégique. »
Raymond Aron