L'équipe de France 2010

[tisiphoné]

Raymond Domenech et le président de la FFF ont été entendus ce mercredi en fin de matinée par les députés de la commission des Affaires culturelles de l'Assemblée nationale sur le fiasco de l'équipe de France en Afrique du Sud.

"On a pas appris grand chose", estime le député UMP des Bouches-du-Rhône Renaud Muselier. Raymond Domenech était "complètement absent", "étriqué et très mal à l'aise" à écouter différents élus, tandis que Jean-Pierre Escalettes, qui a parlé "90% du temps" a "pris ses responsabilités" en faisant preuve de "sincérité".

Une séance qui s'est déroulée à "huis clos". Aucun journaliste n'a été admis dans la salle mais le député UMP Lionel Tardy a relayé une partie des échanges sur son fil twitter, avant de se voir décerner "un carton rouge" par ses collègues.

"Dans le bus, j'ai été confronté a un mur jamais vu au cours de mes 50 ans dans le foot," raconte le dirigeant sportif à propos de la discussion entamée avec les joueurs à l'annonce de leur grève. Ses commentaires sont cinglants. Il évoque un "bus de la honte" et des "enfants gâtés et pourris" selon Tardy.
"En foot comme ailleurs, les choses évoluent plus vites que les institutions", analyse Escalettes, ancien dirigeant des amateurs critiqué pour... son amateurisme. "Le modèle associatif pur et dur est dépassé en terme de gestion." Le député PS Michel Françaix raconte qu'Escalettes, qu'il a trouvé "un peu naïf mais honnête homme", s'est dit "favorable à la professionnalisation" de la gestion de l'équipe de France, en évitant "une OPA du monde pro" de foot. Oui à la réforme de la gouvernance donc, mais seulement en ce qui concerne les Bleus.

Pour Raymond Domenech, "la une de L'Equipe a tout déclenché."
Le président du groupe UMP Jean-François Copé l'interroge sur son refus de serrer la main du sélectionneur de l'Afrique du Sud à l'issue de l'ultime match des Bleus. Domenech explique que c'est sa réponse aux "violentes" critiques émises par Parreira à l'encontre de la France et son équipe après la main de Thierry Henry. "Domenech s'est arrangé pour faire croire qu'il n'y avait pas de véritable faillite",sans convaincre les députés.

[tisiphoné]

FRANCE-FOOTBALL ASSURE QUE LES BLEUS ONT PROTÉGÉ LEURS INTÉRÊTS PERSONNELS. Selon les informations recueillies par François Verdenet, journaliste à France-Football, un accord aurait été conclu dans l'avion qui ramenait les Bleus en France au lendemain de leur élimination, la semaine dernière. « Entre George et Le Bourget, dans la nuit de mercredi à jeudi, il y eut plusieurs façons de tuer le temps. Dont une, qui nous intéresse au premier chef. Manifestement inquiet par les promesses directes (Patrice Évra) ou à peine voilées (Thierry Henry) de dire toute la vérité sur les événements de Knysna et la vie mouvementée des Bleus, Raymond Domenech invita quelques joueurs à une discussion serrée à quelques milliers de mètres d'altitude.
Au menu, le contenu de la communication des uns et des autres dans les heures qui suivront l'arrivée en France. » Pour le bi-hebdomadaire national, il ne s'agirait pas de discussions mais « plutôt d'une proposition » .
« Sarkozy demanda à Henry d'éviter d'attiser le feu »
Ainsi, « le sélectionneur assure qu'il se tiendra à un strict devoir de réserve et qu'il ne se répandra donc pas dans la presse. Pas question, pour lui, de livrer ses états d'âme, de régler le moindre compte et de faire partager à l'opinion publique, notamment, ce que les joueurs lui ont fait endurer. Mais à une condition : que ceux-ci adoptent eux aussi un profil bas et qu'ils ne mettent pas à exécution leur menace. Il ne leur demande pas d'annuler les rendez-vous déjà plus ou moins pris, mais de modérer leurs critiques à son endroit. Et de faire attention à ne pas franchir la ligne bleue. L'accord tacite est conclu. »
Selon France-Football, « il se dit, également, que Nicolas Sarkozy en personne demanda à Henry, au cours de leur entrevue « au sommet » à l'Élysée, « d'éviter d'attiser le feu » .
Et le journaliste de conclure : « Résultat : un peu plus d'une semaine après le mouvement revendicatif, tout semble bel et bien verrouillé de l'intérieur. Pas une explication crédible. Pas le début du commencement d'un éclaircissement. Rien. Une langue de bois totale. »

- « Henry, le double jeu » et « Gallas, le boudeur masqué »
Dans le même article consacré au pacte secret de certains Bleus et de Domenech, France-Football dresse des portraits éloquents contre les meneurs : Abidal, Anelka, Evra, Malouda, Ribéry, Gallas et Henry. Concernant les deux Guadeloupéens, le magazine écrit notamment que Thierry Henry « n'a jamais rien fait pour arranger les bidons [...] eut constamment une attitude passive de leader solitaire, regardant avec un détachement suspect le groupe s'enfoncer [...] jouant les « Iznogoud » aux côtés d'Anelka et Gallas [...] L'homme n'égalera jamais le joueur [...] Parti par la petite porte, comme un valet sans coeur et sur une confession à Michel Denisot qui manquait trop de sincérité. » Quant à William Gallas, le bihebdomadaire l'épingle en affirmant qu'il « vit avec rage cet honneur (le brassard de capitaine) lui filer sous le nez [...] Il campa dans son coin, loin des autres, et décida de bouder! Mister Gallas snoba également la presse et se permit de lui faire un doigt d'honneur par le biais du geste qu'il adressa à un reporter de TF1 (...) À force d'avoir une très haute estime de lui-même, il finit par se couper des autres et de certains de ses coéquipiers. »

[spacedan]

Perso je commence à faire une overdose de cette équipe, de son mondial, de ce qui tourne autour...
Il y a une compétition à regarder et elle est plus ouverte que jamais avec plusieurs prétendants sérieux au titre final. Et du foot, du beau jeu et de l'envie.
Pour ces qui est des bleus je m'y intéresserait plus tard, quand Blanc commencera à taffer et nous fera part de son projet.

[Stick]

Ceci est une vraie pub, lancée par une association d'aide aux handicapés :

[elergeai]

En réfléchissant un petit peu... Les joueurs de cette équipe de France de priviliégés à l'esprit "des cités" ou règne le non-droit, ont finit par comprendre que ces lois primaires des plus forts au dessus des lois ne serait pas à leur avantage...

En EdF "la parité" qui n'existe plus on croyait représenter la France avec les lois et le langage des cités...

Les résultats, la désaprobation générale incite vite à faire profil bas... Il y a encore beaucoup à ramasser...

L'OM, avec pas mal "d'esprits de ce genre" grace à Gerets avait remis la politesse, le repect d'autrui à l'ordre du jour... et tous avaient voué à cette autorité bienveillante une quasi affection... Car finalement "ils ne sont pas si "mauvais " que ça "

Gerets hélas ayant été piégé a du qitter le gouvernail....

[tisiphoné]

Une nouvelle tête à couper? Lilian Thuram aurait demandé l'exclusion des Bleus de Patrice Evra. L'ancien champion du monde a exigé, ce vendredi 2 juillet à l'issue du conseil fédéral de la FFF, que le capitaine des Bleus au Mondial sud-africain ne participe plus jamais à l'aventure des Bleus pour responsabilité dans la grève des joueurs le 20 juin.

"J'ai demandé que les joueurs soient durement sanctionnés et que Patrice Evra ne revienne plus jamais en équipe de France", a déclaré le membre du Conseil fédéral représentant les sportifs d'élite, à l'issue de la réunion de vendredi, sans préciser comment sa demande avait été reçue. "Quand vous êtes capitaine de l'équipe de France, il y a une responsabilité, un respect du maillot et des gens à avoir."

il est bien gentil Thuram, mais de la à exiger :roll:

[tisiphoné]

Nombre de questions portent sur l'éducation des joueurs et le "respect des valeurs", insistant sur le fait qu'ils ne chantent pas La Marseillaise. "Lors de chaque match, j'explique aux joueurs que chanter La Marseillaise fait partie des exigences auxquelles ils doivent répondre, explique M. Domenech. Mais comment contraindre ceux qui s'y refusent? Leur appliquer un pistolet sur la tempe? Leur envoyer la police? Les mettre en prison? Lors de la finale de la Coupe du monde de 2006, certains joueurs ne voulaient pas chanter La Marseillaise, au motif qu'ils ne la connaissaient pas. Le matin de la finale, au petit-déjeuner, Lilian Thuram en a distribué des photocopies. Si l'on veut que La Marseillaise soit chantée, il faut que les jeunes la connaissent et en aient l'habitude. Comment pourrais-je justifier de refuser de sélectionner un joueur parce qu'il ne chante pas La Marseillaise ? Si j'avais exclu de l'équipe les joueurs qui ne la chantaient pas, elle n'aurait plus compté que quatre joueurs!"

[elergeai]

...............

Pour les faire chanter ce serait bien simple...La TV filme... et ceux qui ostensiblement restent impassible en machant du
Schwim-gum ne sont pas payés ! ...Que d'économie!

Tous chanteraient plutôt 2 fois qu'une !

Hélas, même chantant la question se pose de savoir s'ils auraient davantage "mouillé le maillot" !

[tisiphoné]

il est bien gentil Thuram, mais de la à exiger :roll:

Samedi, Christophe Dugarry a en effet violemment critiqué les propos de Lilian Thuram, qui avait appelé à l'exclusion de Patrice Evra de l'équipe de France. Joint au téléphone par le Canal Football Club, l'ancien attaquant de l'OM a exprimé sa vive désapprobation. "Je ne suis pas d'accord pour jeter Patrice Evra en pâture comme il l'a fait. Ce n'est pas correct, c'est scandaleux. Evra a fait une connerie, une grosse connerie, mais on en a tous fait. Le costume de capitaine était bien trop grand pour lui, mais le problème, ce n'est pas le mec qui portait le costume mais ceux qui le lui ont donné. Encore une fois, dans cette histoire, on traite les conséquences et non ne s'attarde pas sur les causes. Le problème, c'est l'autorité, le comportement des joueurs a été la conséquence du manque d'autorité. Et puis ce n'est pas à Thuram de demander ça. Depuis quand il est sélectionneur, Lilian ?", a lâché Cristophe Dugarry, visiblement très remonté.

"Je savais que Lilian aimait la politique, mais là..."

Il s'étonne en tout cas de voir le recordman des sélections sous le maillot Bleu réaliser de telles sorties médiatiques: "Je suis très étonné que Lilian tienne ce genre de position, a conclu Dugarry. Je savais que Lilian aimait la politique, mais là..."

Mais Lilian Thuram n'est pas le seul a en prendre pour son grade. Le conseil fédéral tout entier est pris pour cible par le consultant de la chaîne cryptée. Selon lui, l'assemblée "s'est caché derrière la phrase de Thuram", s'en servant comme "un vrai écran de fumée" afin de masquer sa propre "incompétence". Désormais, il y a même du rififi chez France 98. Rien ne va plus !

[tisiphoné]

Interrogé sur la possible présence de Patrice Evra et de Franck Ribéry en Norvège le 11 août, Laurent Blanc n'a pas botté en touche. « Si je considère qu'ils sont les meilleurs à leur poste, ils seront là. »

sinon:

L'encadrement de l'équipe de France de football a été remanié, avec notamment l'arrivée de Jean-Louis Gasset comme entraîneur adjoint et les retours de Henri Emile et Philippe Tournon, a annoncé mardi Laurent Blanc.

Lors de sa première conférence de presse en tant que sélectionneur, Laurent Blanc a marqué sa rupture avec son prédécesseur Raymond Domenech dans le choix des hommes, même si le staff technique et médical des Bleus n'est pas encore définitivement formé.

"Ma réflexion première, pas ma préoccupation mais mon attention en ce moment vont pour constituer plus rapidement mon staff technique et médical", a dit Laurent Blanc.

"Avant de penser à l'équipe pour jouer le 11 août (en match amical), mes préoccupations et mes entretiens vont aller pour constituer et faire mes choix", a-t-il poursuivi.

"Ce seront des hommes nouveaux, qualifiés mais aussi très compétents, partageant le même enthousiasme, les mêmes valeurs, la même motivation."

Le nouveau sélectionneur a déjà dévoilé plusieurs noms.

De l'équipe précédente, seul Alain Boghossian reste en tant qu'adjoint. Jean-Louis Gasset, qui travaillait avec Blanc à Bordeaux, va l'accompagner auprès des Bleus en remplacement de Pierre Mankowski.

Marino Faccioli, directeur sportif de l'Olympique Lyonnais, va devenir directeur administratif de l'équipe de France.

Laurent Blanc a en outre fait appel à deux hommes qui officiaient chez les Bleus quand il était joueur avant d'en être écartés: Henri Emile est nommé coordonnateur sportif et Philippe Tournon chef de presse.

"J'ai fait appel à deux hommes d'expérience, que je connais bien, et qui vont occuper des secteurs stratégiques et difficiles à occuper", a dit Blanc.

Reste à trouver un préparateur physique, qui pourrait être Eric Bédouet, celui de Bordeaux.

Laurent Blanc a cependant précisé qu'il souhaitait prendre un préparateur à plein temps, qui n'exerce pas dans le même temps dans un club, comme Robert Duverne a pu le faire un moment entre l'équipe de France et Lyon.

"Mon idée, c'est que les personnes qui seront avec nous seront totalement avec nous et ne seront employées dans aucun club", a-t-il dit.

[Jarod1]

J'espère qu'il mettra plus d'enthousiasme dans le jeu de l'équipe que dans ses conférences de presse.

[tisiphoné]

tu as raison, il m'a endormie le président

[Jarod1]

tu as raison, il m'a endormie le président

Remarque, ça n'est pas aujourd'hui qu'on découvre comme il est chiant quand il parle, et encore je n'ai enetendu que de brefs extraits.

[tisiphoné]

Le milieu de terrain de l'équipe de France, Jérémy Toulalan, reconnaît avoir joué un rôle direct dans la mutinerie des Bleus pendant la Coupe du monde, assume mais regrette le fiasco.

Dans un entretien publié par le Journal du Dimanche, le joueur de l'Olympique Lyonnais révèle notamment que le communiqué des joueurs lu par Raymond Domenech le jour de la grève de l'entraînement a été rédigé par son attaché de presse personnel.

Le texte, par lequel les Bleus ont affiché leur soutien à Nicolas Anelka, chassé de l'équipe pour avoir insulté Domenech à la mi-temps de la défaite face au Mexique, était jusqu'alors communément attribué à l'avocat du capitaine Patrice Evra.

"Avec quelques joueurs, on a couché des idées pour expliquer notre démarche. Puis avec nos conseillers, on a essayé de mettre ça en forme pour être bien compris. On a essayé de maîtriser les choses, même si c'était peut-être indéfendable", dit Toulalan, 26 ans.

"On n'a pas cautionné ce qu'avait dit Nicolas Anelka. Mais c'est le genre d'événement qui arrive parfois dans un groupe. C'est mal, mais ça existe", précise-t-il.

"Quand c'est sorti (ndlr: à la "une" de L'Equipe) tout s'est précipité. On a vite appris qu'Anelka allait être renvoyé. On a essayé d'organiser une réunion pour qu'il aille s'expliquer avec le coach. Elle n'a jamais eu lieu car la décision de son exclusion avait été prise."

Le milieu de l'OL, qui compte 36 sélections, dément qu'il y ait eu au sein de l'équipe de France des "meneurs et des suiveurs", "des gentils et des méchants".

"On est tous responsables à partir du moment où personne n'a rien dit", ajoute-t-il.


Toulalan souligne aussi que "personne n'a été menacé", dément l'existence de clans et que le milieu de terrain Yoann Gourcuff ait été ostracisé et même menacé physiquement.

"C'est complètement faux! J'ai même entendu que j'avais séparé Franck (Ribéry) et Yo (Gourcuff): Du grand n'importe quoi, il n'y a eu aucune altercation entre eux."

Toulalan exprime ses regrets sur le dérapage de l'équipe de France qui, selon le JDD, le fait "nager en plein cauchemar".

Regrets sur la forme de la protestation et notamment sur le fait que le texte des joueurs ait été lu par Domenech, ce qui a brouillé le message: "Je l'avais dit: c'était au capitaine d'aller la lire."

Regrets sur les conséquences de cette décision: "On n'a juste pas mesuré l'impact que ça allait avoir. On ne s'en est rendu compte qu'en rentrant à l'hôtel (...) Le président (de l'Olympique Lyonnais Jean-Michel) Aulas (...) m'a conseillé de faire des excuses au plus vite. C'est ce qu'on comptait faire. On n'a pas pu", rappelle-t-il en allusion au refus de Domenech de laisser ses joueurs s'exprimer en conférence de presse.

Regrets sur l'attitude générale des Bleus pendant la Coupe du monde: "Il aurait peut-être d'abord fallu se parler sur le terrain. Cet esprit de corps qu'on a eu autour d'Anelka, il aurait fallu l'avoir en match."

Regrets sur son comportement personnel: "J'ai du mal à digérer de ne pas avoir eu le courage de me lever pour m'exprimer."

Interrogé sur d'éventuelles sanctions, il répond: "On n'a pas le choix: on a tellement fait n'importe quoi qu'on accepterait. En tout cas, les sanctions doivent être collectives."

Quant à son avenir en équipe de France, celui que les médias considèrent comme un capitaine possible du nouvel entraîneur Laurent Blanc, juge qu'il "faut retrouver les valeurs qu'on a zappées: respect, fierté du maillot, du pays".

"Aujourd'hui je me demande comment on a pu faire ça... C'est une tache dans ma carrière. Elle va être difficile à effacer."

[Jarod1]

C'est un beau métier attaché de presse de Jérémy TOULALAN.

Et Anelka, c'est son attaché de presse qui lui a conseillé sa formule ?

Ils feraient mieux de la fermer tous, plutôt que de raconter des conneries qui les enterrent un peu plus dans leur mouise.