Donc, après l'Europe, la Bulgarie, la Roumanie et la France, on ajoute le Luxembourg et l'Italie (qui apporte son soutien à la France). Bientôt on va inviter les Allemands ou les Anglais ???



Venant d'un pays qui applique la peine de mort. :roll:
La politique du gouvernement envers les Roms "exacerbe un populisme primaire qui n'attend que ça", estime lundi la députée UMP du Haut-Rhin, Arlette Grosskost, dans le quotidien Dernières Nouvelles d'Alsace. "Sur le fond, n'importe quel délinquant doit être poursuivi comme délinquant. Mais sur la forme c'est catastrophique. On exacerbe un populisme primaire qui n'attend que ça", affirme la députée.
"Nous sommes dans un esprit de cour où les courtisans surenchérissent pour plaire au roi en faisant abstraction des réalités. On crée des divisions dans le peuple en oubliant la cohésion sociale et le bien commun", dénonce l'élue.
Le gouvernement français est l'objet de sévères critiques internationales pour sa politique de démantèlement de camps de Roms et le renvoi de centaines d'entre eux vers la Roumanie et la Bulgarie.
Interrogée sur la possibilité pour elle de quitter l'UMP, la députée affirme avoir décidé, avec "plusieurs collègues", de "(s')affirmer". "Je défends des valeurs telles que le travail, la fraternité et la solidarité dans la responsabilité, valeurs qui sont en train de s'évaporer. Mon gaullisme social souffre", conclut-elle.
La sinistre circulaire du 5 août 2010, rédigée par le directeur de cabinet de Brice Hortefeux, qui demande aux préfets de procéder à l'évacuation de "300 campements ou implantations illicites... en priorité ceux des Roms", impose de lire et de relire Les Bijoux de la Castafiore, comme un antidote à l'indignité.
Alors qu'il se promène en forêt avec Tintin, le capitaine Haddock découvre, ahuri, que des romanichels se sont installés près d'un dépotoir. "Aucun sens de l'hygiène, ces zouaves-là !" grommelle-t-il avant de découvrir que c'est la police qui les a contraints à vivre au milieu d'immondices. N'écoutant que son coeur, le marin les invite aussitôt à s'installer près d'une petite rivière, sur une belle pâture, dans le parc de Moulinsart, au grand regret de son domestique, Nestor ("Ces bohémiens, c'est tout vauriens, chapardeurs et compagnie !"), du chef des gendarmes ("Moi, je vous aurai mis en garde. Il ne faudra vous en prendre qu'à vous-même s'ils vous amènent des ennuis") et même d'un jeune Rom ("Je les déteste, ces gadjé ! ls font semblant de nous aider, et dans le fond de leur coeur, ils nous méprisent").
Quand disparaît l'émeraude de la Castafiore - à qui le capitaine Haddock offre également l'hospitalité, mais cette fois-ci contre son gré - tout le monde, à l'exception de Tintin, soupçonne immédiatement les Tziganes: "Les voilà, les coupables, ça ne fait pas l'oncle d'un doute", déclarent les dyslexiques Dupondt. "Des preuves, nous les trouverons, ajoutent-ils. Ces gens sont tous des voleurs! Ah! Ça ne va pas traîner..." Toutes les brigades de gendarmerie reçoivent immédiatement l'ordre d'intercepter la caravane des romanichels qui, circonstance aggravante, a repris la route juste après le larcin. Malheureusement pour ceux qui se présentent eux-mêmes comme des "détectives diplômés", le vol n'est pas le fait des Roms, mais d'une pie, una gazza ladra qui, outre le bijou, avait aussi dérobé un monocle, une paire de ciseaux, des éclats de verre et une bille d'agate. "C'est bien notre chance, concluent les Dupondt, pour une fois que nous tenions des coupables, il faut qu'ils s'arrangent pour être innocents!" Dans Les Bijoux de la Castafiore (publié en 1963...), le criminel n'est qu'un oiseau, et les Roms ne sont que des boucs émissaires... A méditer.
de Raphaël Enthoven
Alors pourquoi si il y avait déjà un texte en 2004 le gouvernement ne l'a pas appliqué?C'était bien ciblé à mon avis,pas de soucis,du reste la circulaire elle fait un peu plus débat.Sur aussi qu'ils auront les meme droits de circulation que les autres Européens.La commissaire européenne à la Justice, Viviane Reding, va proposer mardi de renoncer à la procédure d'infraction contre la France, que Bruxelles menaçait d'ouvrir dans le cadre des renvois controversés de Roms bulgares et roumains, a indiqué mardi à l'AFP une source européenne.Mme Reding estime «suffisantes» les garanties apportées en fin de semaine dernière par Paris, à la demande de Bruxelles, pour modifier son droit national afin de mieux appliquer une législation européenne de 2004 sur la liberté de circulation des citoyens européens, selon cette source.Le texte de 2004 impose des garanties procédurales strictes pour les citoyens qui sont renvoyés chez eux, comme ce fut le cas des Roms roumains et bulgares ayant dû quitter la France depuis août.
En revanche, Mme Reding compte poursuivre son enquête sur un autre volet: des soupçons de pratiques discriminatoires à l'égard des Roms lors des renvois depuis le mois d'août, selon la source.
Source:Libération.
Figure toi qu'il y a plein de textes qui sont signés par les gouvernements, qui mettent des années à être transposés. A tel point que lorsque nous avions des alternances assez fréquentes en France, c'était tantôt la droite tantôt la gauche qui mettait en application le droit européens alors qu'il n'y étaient pour rien c'étaient leurs prédécesseurs qui avaient signé.Crapulax a écrit :
Alors pourquoi si il y avait déjà un texte en 2004 le gouvernement ne l'a pas appliqué?C'était bien ciblé à mon avis,pas de soucis,du reste la circulaire elle fait un peu plus débat.Sur aussi qu'ils auront les meme droits de circulation que les autres Européens.
Posts réunis,merci de ne pas multiplier les posts les uns derrière les autres sans raisons.
Un campement de Roms a été évacué très tôt mercredi par les forces de l'ordre dans le 3e arrondissement de Lyon (Rhône), rapporte mercredi Le Progrès . Une vingtaine de Roms sont repartis à pied, selon les informations du quotidien local, alors qu'une "douzaine de personnes" ont été prises en charge par les autorités.
Dès 6h25, une pelleteuse était à l'œuvre pour faire disparaître les cabanes situées le long d'une voie ferrée. Un arrêté avait été pris en septembre par le tribunal administratif de Lyon pour demander le démantèlement du camp, rappelle le journal rhônalpin.
Une dizaine de Roms se sont installés ce jeudi dans une église de Saint-Maur-des-Fossés, dans le Val-de-Marne, et entendent y rester en attendant une solution d'hébergement pérenne.
Récemment évacués d'un squat, ces 13 Roms, dont deux adolescents, avaient été brièvement relogés dans des Algeco avant que la municipalité de Saint-Maur ne demande leur expulsion, a indiqué Claudine Fouqueré, membre de la Ligue des droits de l'homme (LDH) et d'un comité de soutien.
"Pour anticiper l'évacuation et éviter un moment toujours difficile, les Roms se sont installés dans l'église Saint-Nicolas de Saint-Maur jeudi matin", a précisé Claudine Fouqueré, ajoutant que le curé de la paroisse s'était montré "hésitant" face à cette initiative.
Des matelas et les affaires de ces Roms, dont certains sont présents en France depuis dix ans, ont été amenés à l'intérieur du lieu de culte qui date des XIIe et XIIIe siècles, selon cette responsable associative."Ils comptent rester jusqu'à ce qu'une solution leur soit proposée", a-t-elle ajouté.
Ce mercredi, deux campements de Roms, l'un dans le centre-ville de Lyon, l'autre à Créteil, avaient été évacués par les forces de l'ordre. Fin juillet, le gouvernement s'était engagé à faire évacuer dans les trois mois la moitié des 600 campements illégaux en France.