le mal être des ados qui se suicident

[supprimé 1]

Je suis allé voir un ami ce matin, pour boire un café, et il avait avec lui un pote psychologue. On parlait justement des cas de suicide d'ados et pré-ados.

Il a répondu que pour les filles ados, c'est très souvent un désenchantement après une idéalisation de l'amour, et qu'elles préfère (à cet âge), sortir avec des durs, quitte à en souffrir. Du coup, elles dépriment de savoir que l'homme parfait, avec qui elles veulent avoir un avenir idéalisé, n'existe pas. Et donc elles enchaînent les relations difficiles, dans l'espoir de trouver le "meilleur" à leur yeux. Mais il y a aussi la jalousie entre fille, qui est forte : un même garçon (idéalisé) revendiqué par plusieurs filles, et c'est la lutte garantie, pouvant finir tragiquement parfois...

Pour les garçons, c'est surtout un problème d'amour propre (important à cet âge), détruit par les autres garçons du collège-lycée, les parents ou les profs, ou les trois parfois. Il y aussi un sentiment d'exclusion entre garçons : les plus "beaux" et forts écartent les plus faibles et moins "beaux", pour confirmer leur force. Une loi qu'on retrouve dans le milieu animal, qu'il comparait au lions notamment "Le plus fort à tout et le plus faible n'a rien." Donc, les plus faibles font des actions désespérées pour se faire remarquer, parfois contraire à leurs principes, et préfèrent parfois en finir pour stopper la honte qu'ils subissent...

Et pour en finir, le microcosme ados, dès qu'il est ébranlé par un suicide d'un de ses membres, incite d'autres à le faire, à cause une tristesse grandissante (j'ai perdu mon meilleur pote, etc...), donc source de futurs suicides à nouveau. Donc une machine qui s'auto-alimente... Mais une fois le cap passé, où notre vie devient plus stable et où on aspire à un travail, etc... Ce genre de problèmes sont minimisés et moins importants, et les blessures d'avants deviennent nos armes pour le futur.

Ajouter à ça tout les problèmes conjoncturels : famille déchirée par un divorce, problème d'argent, chômage, délinquance, etc... Qui sont sources de problèmes également.

[tisiphoné]

heureusement que tous les ados ne sont pas fragilisés par les cas de figures que tu cites, parce que justement tout ces enchainements de faits participent à la vie et concourent à notre construction.

[supprimé 1]

heureusement que tous les ados ne sont pas fragilisés par les cas de figures que tu cites, parce que justement tout ces enchainements de faits participent à la vie et concourent à notre construction.

C'est là l'importance du rêve dans le fond. Il faut maintenir aux ados l'espoir d'un avenir meilleur, car ils représentent cet avenir et qui peuvent changer les choses. Mais avec la révolution pseudo-intellectuelle de l'ultra-réalisme comme moteur de vie, dont certains ici se targuent (comme ne pas fêter Noël, pourtant comme fête de famille avant tout, n'est-ce pas ), on finit par avoir des ados vieillis avant l'heure.

J'en vois souvent des ados comme ça : des blasés de tout, du je-m'en-foutisme chronique, qui n'ont pas envie de rêver, car on leur dit que ça sert à rien.

[Crapulax]

Ils ont envie de se battre,mais ils font n'importe quoi.Il faudrait leur faire des stages intensifs d'écoute Bérurière.

[tisiphoné]

Un lycéen de 17 ans était ce mardi soir dans un état critique au sein du service des grands brûlés d'un hôpital marseillais après avoir tenté, pour une raison inconnue, de s'immoler par le feu dans un établissement scolaire privé du centre-ville.

"Il a été transporté à l'hôpital dans un état très grave puisque son pronostic vital était engagé", ont indiqué les marins-pompiers, précisant que l'adolescent avait été admis au service des grands brûlés de l'hôpital de La Conception.

Le procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest, s'est rendu sur place. Le pronostic vital du jeune homme est "très incertain", a-t-il dit, lors d'un point de presse.

"Il s'agit en toute vraisemblance d'une tentative de suicide par immolation d'un jeune lycéen de 17 ans qui s'est arrosé d'un liquide" non-identifié, a expliqué le représentant du parquet.

"Il semblerait que c'est un jeune en difficulté scolaire dont les parents sont séparés" mais il est "trop tôt pour dire les raisons de ce geste", selon M. Dallest, ajoutant qu'il avait pu être influencé "par ce qu'il a pu voir dans les médias sur l'Afrique du Nord".

Le jeune homme se serait aspergé de ce liquide dans les toilettes de son établissement, le collège-lycée Saint-Joseph-Les-Maristes, situé dans le 6e arrondissement, a-t-on appris auprès des marins-pompiers et de source proche de l'enquête.

Selon les pompiers intervenus à 15h10, la victime présente des blessures au deuxième et au troisième degrés sur 70% du corps.

Une cellule de crise a été mise en place au sein de l'établissement, a-t-on appris auprès de sa direction qui ne souhaitait pas communiquer.

Le jeune homme se trouvait au deuxième étage de l'établissement et "a pu descendre dans la cour et s'est effondré devant un certain nombre d'élèves", a détaillé M. Dallest.

"Il a eu le temps de dire quelques mots: 'j'en ai marre'", a ajouté le procureur.

Selon un élève de l'établissement, la victime serait un élève de 1ère ES. Ce jeune témoin était en classe quand il a entendu des cris, est sorti et a vu son camarade en flammes qui dévalait les escaliers pour descendre dans la cour.

Selon des élèves, c'est un surveillant qui a éteint le feu.



Le 17 novembre, un lycéen bordelais de 18 ans avait lui aussi tenté de s'immoler au lycée professionnel Toulouse-Lautrec. Il avait dû être hospitalisé dans un état critique au service des grands brûlés du CHU de Bordeaux, et reste placé depuis en coma artificiel dans cet hôpital.

[Sov Strochnis]

Ils leur manquent un héros, imaginaire ou réel, une apparition fugace qui fasse un déclic. Et puis, si il existe des jeunes blasés, ils ne faudrait pas les confondre avec ces jeunes qui au lieux de se battre ont décidé de se laisser porter par le courant tandis que sur les rives des gens, des profs, des parents, lui lancent des projectiles: que faire ? T'es au milieu, le courant d'eau te porte, tu peux pas te protéger, que faire ? Tu attends, tu te laisses aller. A la récrée tu sais que ça va être ta fête, tu sais que le prof va te dire que t'es trop nul, tu sais qu'en rentrant tes proches vont t'emmerder et tout relativiser.

Certains jeunes, leur héros, c'est un chanteur, d'autre un personnage de jeuxvidéo, d'autres un philosophe, un ami, etc.

Mattez cette vidéo:
http://www.youtube.com/watch?v=G1GWBB7qrBA

C'est ça qu'il faut dans les écoles, un coach qui motive ! Un mec qui entraine les troupes, un mec qui te fout un coup de jus. Même si la méthode vous parait un peu archaïque, un peu trop spartiate, en vrai quand t'as passé une année de merde à t'en prendre plein la gueule, que t'as pas la motivation, ce genre de mec te la donne.
Si il existait des profs qui avaient un peu ce type de formation, en plus d'enseigner à apprendre...alors ce serait parfait

[tisiphoné]

c'est typique des coach sportifs ricains ça, pas sur que sur des petits frenchies ça marche
j'entends déjà les critiques du bon peuple

[Sov Strochnis]

Oui, c'est vrai que les ricains sont très adeptes des coach, en PNL, en église, en sport, etc...

Mais j'me souviens un sportif Américain qui était venu dans mon école pour nous faire jouer au Foot à l'américaine, le mec c'était un géant (j'étais petit...) avec des tatouages partout franchement ça l'fait !

Bien sûr pour les écoles de bourges et privés on mettra d'éminents philosophes qui à défaut de motiver, enseigneront à "pourquoi la vie est une méga branlette qu'il ne faut pas louper."

Crois-moi Tisi, quand t'es dans une école ou un collège pourri, les élèves n'attendent que ça d'avoir un mec qui leur parle avec des couilles, un mec qui fasse déclic, même si ce n'est que temporaire (car on connait les limites de ces méthodes, ça s'estompent si on en remet pas une couche.)

[tisiphoné]

Oui, c'est vrai que les ricains sont très adeptes des coach, en PNL, en église, en sport, etc...

Mais j'me souviens un sportif Américain qui était venu dans mon école pour nous faire jouer au Foot à l'américaine, le mec c'était un géant (j'étais petit...) avec des tatouages partout franchement ça l'fait !

Bien sûr pour les écoles de bourges et privés on mettra d'éminents philosophes qui à défaut de motiver, enseigneront à "pourquoi la vie est une méga branlette qu'il ne faut pas louper."

Crois-moi Tisi, quand t'es dans une école ou un collège pourri, les élèves n'attendent que ça d'avoir un mec qui leur parle avec des couilles, un mec qui fasse déclic, même si ce n'est que temporaire (car on connait les limites de ces méthodes, ça s'estompent si on en remet pas une couche.)

mais je suis entièrement d'accord avec toi, seulement, bien qu'ils réalisent l'échec de leurs méthodes, ils n'en changeront pas .

[sanka]

Nan, les chiffres sont clairs : on constate une hausse recensée par l'Insee (infos obtenues auprès des services hospitaliers). Elle n'est pas extravagante bien sûr, mais c'est une tendance qui suit une augmentation depuis près de 10 ans.

Mort de rire,

normal que ca monte, on passe de 50 a 60 millions de consommateurs.... XD

le pourcentage, c est un petit chiffre, si on n est pas matheux, c est pas grave 0.1%
( XD )

les jeunes peuvent se suicider, ils devraient avoir le droit de choisir leurs vies non ?

si vous etes contre le mort des jeunes, ben apprenez à montrer l exemple, c est tout

[tisiphoné]

Un lycéen de Saint-Louis (Haut-Rhin) a été retrouvé pendu, ce vendredi matin, dans les toilettes de son établissement. Ce jeune âgé de 16 ans, originaire des Etats-Unis, a été découvert peu après 9 heures par une femme de service dans les toilettes du lycée Jean-Mermoz. Il s'était pendu avec sa ceinture. À l'arrivée du Samu qui est intervenu « très rapidement », selon le proviseur Alain Vervaeke, « il était en arrêt cardiaque ». Il a été transféré à l'hôpital du Mulhouse, dans un « état très grave ». « Placé en réanimation », son pronostic vital est réservé, a précisé M. Vervaeke.
Cet adolescent était en seconde professionnelle de comptabilité. Il avait l'ambition de poursuivre ses études et de passer en première technologique tertiaire. Toujours selon la direction de l'établissement, il ne posait pas de problèmes et avait, semble-t-il, d'assez bons résultats scolaires. Si a priori, rien ne semblait indiquer qu'il allait commettre ce geste, il aurait dit à une camarade que « c'était compliqué ». Une cellule psychologique a été mise en place pour ses camarades de classe et l'agent d'entretien qui a fait la terrible découverte.

Le lycée polyvalent Jean-Mermoz de Saint-Louis est l'un des plus grands d'Alsace. Il compte environ 2.000 élèves et un internat qui accueille 200 d'entre eux. Cet établisement, selon le proviseur Alain Vervaeke, n'avait jusqu'à lors « jamais connu de suicide ».

Depuis quelques mois, plusieurs élèves ont tenté de se suicider dans l'enceinte de leur établissement. En mars, une jeune Normande s'était grièvement blessée en se jetant du deuxième étage du hall de son lycée de Maromme, près de Rouen. Mi-janvier, c'était un jeune de 17 ans vraisemblablement victime de racket qui s'était immolé par le feu dans les toilettes. Quelques jours plus tard, une collégienne de 14 ans avait tenté de mettre fin à ses jours en sautant du quatrième étage du collège de Vaujours (Seine-Saint-Denis).

[Fonck1]

les ados deviennent plus vieux déjà je pense.
on les brime.
ils n'existent que par des règles.
ils ont tellement d'intelligence dès fois,personne le voit.

pourtant,ils sont l'avenir.
sans eux,on ne vieillirait pas.
sans nous,ils n'apprendraient pas.

j'aime leur apprendre.

les gosses de mon école dont des vieux.22/23,28.
ils sont en attente permanente.
ils sont pas patients.

impulsifs.

ils veulent juste qu'on les aide,que l'on arrondisse les angles.

je fais tout ce que je peux pour eux.

Comme l'a dit mon directeur: si nous sommes la,c'est parce qu'ils sont la.

je pense que je dois les aider.

au final,si je peux éviter une fois ou deux qu'un fasse une connerie,parce que je laisse ma porte ouverte,toujours,a toute situation,et que je sais qu'ils ont confiance en moi,parce qu'ils peuvent faire plein de chose,mais aussi pas tout,et que je ne suis pas leur directeur,et souvent leur conseiller.

les jeunes ont besoin de repères,pas de parents.
ils sont 1000000 fois plus responsables que nous.

même les pire!
les pire,ont besoin de reconnaissance.
si on aide plus les jeunes,nous mourrons,tous.

[tisiphoné]

les jeunes ont besoin de repères,pas de parents.
ils sont 1000000 fois plus responsables que nous.

même les pire!
les pire,ont besoin de reconnaissance.
si on aide plus les jeunes,nous mourrons,tous.

quelle belle allégorie

mais je ne suis pas entièrement d'abord avec ton tableau idyllique, enfin si, mais tu parles effectivement de jeunes qui sont sur les rails, qui savent plus ou moins déjà ce qu'ils veulent faire.
je pense que ces jeunes qui "vont bien ", ceux que tu fréquentes, ce sont des jeunes qui ont été guidés, justement, qui ont eu des repères par leurs parents.

[supprimé 1]

Le suicide des ados est la deuxième cause de mortalité après les accidents de la route... Il y a en France plus de mort par suicide que sur la route chaque année (10.000 suicides "réussis" sur 190.000 estimé, au vu des hospitalisations enregistrés pour ces raisons, contre 4000 morts sur la route. Il se peut même que ces taux soient sous-évalué selon le Haut Comité de la Santé Publique).

Il y a plusieurs raisons au suicide : suicide égoïste (par sentiment de solitude chez les ados, sentiment d'inutilité chez les personnes âgées, etc...), le suicide altruiste (sentiment d'être un poids pour autrui, sentiment d'être un échec pour la famille, son corps professionnel, etc...), etc...

La France est le 18ème pays au monde (dont le 9ème en Union Européenne) en nombre de suicide pour 100.000 personnes par an, avec 16,2 suicide "réussis"... La plupart des pays nous devançant sont des pays moins riches (Lituanie, Estonie, Lettonie, Hongrie...), à l'exception de la Belgique et Finlande dans l'UE.

[Fonck1]

quelle belle allégorie

mais je ne suis pas entièrement d'abord avec ton tableau idyllique, enfin si, mais tu parles effectivement de jeunes qui sont sur les rails, qui savent plus ou moins déjà ce qu'ils veulent faire.
je pense que ces jeunes qui "vont bien ", ceux que tu fréquentes, ce sont des jeunes qui ont été guidés, justement, qui ont eu des repères par leurs parents.

pas du tout.la génération Post68 sont les pire! même post 80,c'est encore pire!