Le fait est que nous n'avons pas encore ressenti l'intégralité des effets d'une crise économique majeure. Le souci, c'est qu'on peut faire mentir les chiffres si on le souhaite.NSC a écrit : je faisais la comparaison de l'etat de la pauvrete du temps de deGaulle et de maintenant, il est clair qu'elle est en large recule, maintenant entre 2008 et 2010, le pauvreté a surement augmentée au moins légèrement (je n'ai pas les chiffres) mais quoi de plus normal après la plus grave crise économique depuis 29, mais sans avoir peur de me tromper, je peut affirmer qu'elle est moins importante que durant les années 70.
Tu affirmes qu'il y a une baisse de la pauvreté moyenne, sauf qu'on oublie de parler de la notion de pauvreté relative, qui se traduit par une inflation trop élevé par rapport à une croissance en berne et une augmentation des salaires insuffisante (le nombre de personnes allant aux restos du coeur augmentent, symbole d'une pauvreté relative en augmentation constante...).
Nous continuons de vivre une période de stagflation (décrit ci-dessus) depuis les années 80, suite à la réforme économique globale engagé par les néolibéraux américains et britannique (Reagan et Thatcher), proposant une politique d'austérité et de privatisation des secteurs stratégiques afin de renforcer la croissance et diminuer la dette... Sauf que le constat est clair et que l'échec de cette politique est évidente : la privatisation des secteurs n'a pas diminué la dette des nations et l'austérité a engendré une baisse de la croissance économique par rapport aux méthodes keynésiennes.
Qui plus est, des crises économiques frappent les marchés depuis ces années tous les dix ans, sans faille :
- 1990-1995 crise mexicaine et de la monnaie européenne (dévaluation des monnaies),
- Puis crise de 2000 de la bulle informatique nommé "Nouvelle économie", avec une surévaluation des entreprises informatiques, par une spéculation sur leur valeur marchande en nombre potentiel de clients et non en évaluation du nombre de clients réels. De ce fait une entreprise informatique ayant une valeur réelle de 500.000 francs pouvait voir sa valeur explosée par des rachats à plusieurs millions de francs...
- Enfin, crise de 2007 à cause des subprimes et de la chute du secteur immobilier, dont la valeur réelle fut largement surestimée et donc engendrant une asphyxie du marché, par des prix trop élevé et des prêts trop hasardeux... Des villes comme Cleveland sont devenue "zone sinistrée" dont les terrain avec habitations passent de 200.000 dollars à 5.000 dollars la maison, tellement que la crise fut dure à ses débuts...
Les conséquences des politiques néolibérales et d'austérités, intimement liées, engendrent des crises consécutives qui appauvrissent la population, déshumanise l'économie et provoque fatalement un désordre social majeur...
Et le problème, c'est que les néolibéraux et néoconservateurs ne l'ont jamais compris, obsédés par les chiffres avec un lot de zéros et un beau dollars, plutôt que des symboles réels, témoins des dégâts sociaux majeurs engendrés par un désordre économique, une machine qui finit par s'autodétruire en engendre des changements socio-politiques graves (cf. crise de 29 et voir 10 ans après...).
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