Déjà l'état français devrait se démarquer de la religion,et en cela,ne pas participer a ce type de préférence affichées nationales.
Ils oublient d'ailleurs que les églises se vident depuis longtemps,et qu'il est fort possible qu'ils n'ai que peu de voix des fidèles,ou plutôt ex fidèles.
d'ailleurs,beaucoup se reconvertissent vers d'autres religions,telles que le protestantisme plus souple,ou le bouddhisme.
politique et religion,le mélange sacré pour préparer de nouvelles guerres.....
espérons que les français jugeront.
Guaino juge "indispensable" la présence française à la béatification de Jean-Paul II
"Je crois que c'est une présence indispensable", a estimé Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, vendredi 29 avril, à propos de la visite d'officiels français à la cérémonie de béatification du pape Jean-Paul II. Dans le sillage de la polémique autour du débat sur l'islam et la laïcité, Nicolas Sarkozy a renoncé, le 14 avril, à se rendre à cette célébration catholique, préférant que François Fillon fasse le déplacement à Rome, dimanche 1er mai.
"Le Vatican est un Etat, donc le ministre des affaires étrangères y est à ce titre." Devrait également être présent le ministre de l'intérieur, Claude Guéant, qui est "aussi ministre des cultes", a précisé Henri Guaino sur RMC et BFM-TV.
"MARQUE DE RESPECT"
"D'autre part, Jean-Paul II est un grand personnage, un immense personnage du XXe siècle et je ne trouve pas anormal que les autorités publiques assistent à ce genre de cérémonies. Elles assistent aussi à des cérémonies religieuses d'autres cultes. C'est une marque de respect", a ajouté le conseiller du président de la République.
Environ cinquante chefs d'Etat et de gouvernement sont attendus à Rome dimanche, dont le président polonais, Bronislaw Komorowski, et le président mexicain, Felipe Calderon, le roi des Belges, Albert II et son épouse Paola, ainsi que le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, et celui de l'Union européenne, Herman Van Rompuy.
Après le défection de Nicolas Sarkozy à la béatification du pape, François Baroin, porte-parole du gouvernement, avait estimé que la présence de la France était justifiée car "la France est la fille aînée de l'Eglise".