Le marché de l'immobilier dans l'ancien se porte bien ces dernières années, puisqu'en 10 ans, les prix des logements anciens ont plus que doublé, notamment à Paris, alors que les loyers ont augmenté de 29%, à un rythme proche de celui du revenu disponible des ménages. Grâce à l'introduction du nouvel indice de référence des loyers en 2006, la hausse des loyers a ralenti depuis cette date.
En province en 2010, ce sont les prix des maisons qui augmentent le plus vite - alors que ce sont les prix des appartements en Ile-de-France. De 1998 à 2010, la hausse des prix des logements anciens (+141%) a été beaucoup plus rapide que celle des revenus par unité de consommation (+43%). Enfin, la remontée des prix s'accompagne d'une reprise du nombre de transactions : 780.000 en 2010 après un creux à 600.000 en 2009 en raison de la crise.
Ces évolutions, mesurées à qualité constante, s'accompagnent plus largement d'un poids croissant, dans leur revenu, des débours que les ménages consacrent à leur logement (loyers ou mensualités de remboursement des emprunts, charges collectives et dépenses individuelles d'énergie et d'eau). Ce poids a particulièrement augmenté pour les locataires du secteur libre et les ménages à faibles ressources.
Enfin, on note que les écarts entre province et Ile-de-France ont tendance à se réduire.