ainsi que les votants et leur implicationtisiphoné a écrit : si la classe politique est en grande majorité décevante, on a aussi les médias qu'on mérite
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ainsi que les votants et leur implicationtisiphoné a écrit : si la classe politique est en grande majorité décevante, on a aussi les médias qu'on mérite
Sarkozy est plus souvent cite dans les journaux et medias de gauche que de droite.Crapulax a écrit : On a surtout des médias qui ont baissé leurs futes devant Sarko aprés que celui ci ai mené une campagne médiatique en 2007 sans précédents,il faut s'en souvenir.Se souvenir aussi que lorsqu'il avait été élu et qu'il avait convoqué la presse,ce dernier avait littéralement fustigé Joffrin parce que ce dernier fut un des rares à écrire ce qu'il pensait de ce candidat,tout cela sans qu'aucun autre reprensentant médiatique ne bronche,voilà ce qu'est une presse eu une télé aux ordres.TF1 en tete pour la démagogie,en ce qui concerne l'audio-visuel.Sarko était partout,on le voyait sans arret.Ils ont tous été complices ou presque.Se rappeller du doigt d'honneur de Besson aussi.Et les voilà en train de quitter le navire quand il coule,c'est si simple.
je trouve qu'ils la ferme pas mal.ils ont pas soulevé un lapin depuis 5 ans.NSC a écrit : Sarkozy est plus souvent cite dans les journaux et medias de gauche que de droite.
Tiens, à ce propos, à votre avis combien de fois a été prononcé le nom du président Sarkozy depuis 2007 à la télé et à la radio ? Et je ne parle que des radios principales et chaines les plus regardées.Crapulax a écrit :Il payera cher cette mise en avant permanente.
Cela me rappelle un sketch de Pierre Douglas , imitant Georges Marchais :scorpion3917 a écrit : Tiens, à ce propos, à votre avis combien de fois a été prononcé le nom du président Sarkozy depuis 2007 à la télé et à la radio ? Et je ne parle que des radios principales et chaines les plus regardées.
Peut-être aussi que Sarkozy a profité de la majorité dans les 2 chambres tout au long de son mandat, et que la gauche a gouverné en cohabitation, et a presque toujours été minoritaire au sénat... Les chiffres ne veulent rien dire sans un minimum de contexte...VERNON a écrit : Il existe pourtant un article dans la Constitution qui permet de passer en force une loi difficile à digérer = le 49-3.
Combien de fois a-t-il été utilisé depuis que Nicolas Sarkozy a investi l'Elysée = ZERO ; en revanche , la gauche en a fait souvent son cheval de bataille , Michel Rocard en est le champion .
Et pourtant il y a bien eu la réforme des retraites , mais il ne fut pas utilisé pour autant .
Peut-être un 49-3 de Gauche est-il différent d'un 49-3 de Droite ?
Tiens donc : Debré , Pompidou , Couve de Murville , Chaban-Delmas , Messmer , Chirac , Barre , Balladur , Juppé , Raffarin,sacamalix a écrit : Peut-être aussi que Sarkozy a profité de la majorité dans les 2 chambres tout au long de son mandat, et que la gauche a gouverné en cohabitation, et a presque toujours été minoritaire au sénat... Les chiffres ne veulent rien dire sans un minimum de contexte...
Tout d'abord, je ne reproche rien du tout, je ne fait qu'énoncer un fait : Sarkozy a eu la majorité dans les 2 chambres tout au long de son mandat.VERNON a écrit : Tiens donc : Debré , Pompidou , Couve de Murville , Chaban-Delmas , Messmer , Chirac , Barre , Balladur , Juppé , Raffarin,
De Villepin bénéficiaient de la même majorité dans les 2 chambres
Alors , pourquoi reprocher à Sarkozy de bénéficier de la majorité dans les 2 chambres , alors que l'on ne l'a pas reproché à ses prédécesseurs de Droite ?
Quand on veut ,à la fois , satisfaire Laurent Fabius et Robert Hue , cela devient ingouvernable.Michel Rocard l'a appris à ses dépens .
De plus , n'oublie pas que certains trouvent que le Sénat ne sert pas à grand chose ; or , quand De Gaulle a voulu supprimer le Sénat en 1969 , on l'a renvoyé dans ses foyers .
Le 49.3 a été conçu alors que le Parlement avait le plus souvent été partagé entre des partis nombreux et de surcroît peu disciplinés. Cette situation a disparu à partir des élections législatives de 1962. La disposition en est d'autant plus efficace : le législateur, habituellement majoritairement du même bord que l'exécutif, ne vote pas la destitution du gouvernement même s'il s'oppose à la loi en cause car il craint une forme de suicide politique face aux électeurs. Diverses raisons peuvent conduire à son emploi :sacamalix a écrit : Tout d'abord, je ne reproche rien du tout, je ne fait qu'énoncer un fait : Sarkozy a eu la majorité dans les 2 chambres tout au long de son mandat.
J'y rajoute une explication (subjective certes, mais c'est le but du forum) au chiffre que tu donnes : cela explique pourquoi il n'a pas eu à utiliser la loi 49-2.
Concernant tous les autres gouvernements de la Vème république, ce serait une recherche sûrement très intéressante à faire, mais je n'en pas le temps... (si quelqu'un veut s'y coller, je suis curieux du résultat![]()
).
De même, pour le Sénat, je n'ai pas de mal à imaginer que les sénateurs, voyant leurs sièges (confortables) devenir éjectables, aient fait pression pour ne pas perdre des postes si sympathiques... Mais ne connaissant pas le contexte exact, encore une fois, je ne n'irai pas plus loin dans la polémique...
MerciPatrick_NL a écrit : Le 49.3 a été conçu alors que le Parlement avait le plus souvent été partagé entre des partis nombreux et de surcroît peu disciplinés. Cette situation a disparu à partir des élections législatives de 1962. La disposition en est d'autant plus efficace : le législateur, habituellement majoritairement du même bord que l'exécutif, ne vote pas la destitution du gouvernement même s'il s'oppose à la loi en cause car il craint une forme de suicide politique face aux électeurs. Diverses raisons peuvent conduire à son emploi :
utilisation de confort pour accélérer un débat qui se prolonge trop, par rapport aux obligations du calendrier gouvernemental ou lorsque l'opposition tente de bloquer le processus de débat en multipliant à l'infini les propositions d'amendement, alors que le gouvernement dispose d'une majorité réelle et sans surprise possible. Le gouvernement intègre les amendements qu'il juge les plus sérieux et intéressants et lance la procédure du 49.3 ;
utilisation pour passer outre la fronde d'une partie récalcitrante de sa majorité. Cela permet de mesurer réellement la fronde et de la mettre au pied du mur en l'obligeant à prendre ses responsabilités et à s'allier le cas échéant à l'opposition. Raymond Barre utilisa cette procédure par 8 fois (1976-1981) pour lutter contre le harcèlement permanent des députés RPR de Jacques Chirac, qui finalement n'étaient pas prêts à voter avec ceux de François Mitterrand ;
utilisation pour passer outre les contraintes d'une majorité relative. Michel Rocard utilisa 28 fois la procédure de 49.3 pour faire passer ses textes, alors qu'il était constamment écartelé politiquement entre le PC, les centristes de l'UDC (séparés de l'UDF), l'hostilité sourde des députés mitterrandistes. Édith Cresson, qui lui succéda, l'utilisa aussi par 8 fois, bien qu'elle bénéficiât dans son cas d'un plus grand soutien des députés mitterrandistes