Jeudi, pour la première fois, les Etats-Unis et plusieurs Etats de l'UE ont directement appelé le président syrien Bachar Al-Assad à démissionner. Le gouvernement américain a en outre renforcé les sanctions contre le régime. La presse se réjouit que l'Occident se remette enfin à assumer ses responsabilités dans la région et demande
la saisine de la Cour pénale internationale
La violence de son intervention a isolé le dirigeant syrien Bachar Al-Assad sur le plan international, estime le quotidien conservateur Frankfurter Allgemeine Zeitung : "Les pays arabes se détournent de lui, notamment l'Arabie Saoudite, et la Turquie ne veut pas ruiner sa propre réputation à cause de ce 'partenaire' auquel il ne reste plus que l'Iran, c'est-à-dire un régime tout aussi enclin à réprimer dans le sang les protestations. Au final, le président Obama a su aussi trouver les mots justes : l'ère de Bachar Al-Assad est révolue, les 'réformes' ne le sauveront pas politiquement. Le mouvement de protestation contre la dictature syrienne a commencé en mars ; les chars et la torture n'ont pas pu l'étouffer. Espérons que les sanctions dont parle Obama soient sans précédent. Il faut que l'étau se resserre rapidement autour du régime d'Al-Assad."
http://www.faz.net/artikel/C30089/syrie ... 87427.html
"Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo