Lexomil,Valium,Temesta ces médicaments favorisent l’Alzeimer

[tisiphoné]

Selon une étude scientifique, la consommation régulière d’anxiolytiques et de somnifères favorise l’apparition de la maladie d’Alzheimer. “Cette affaire est une vraie bombe, mais les décideurs n’ont pas l’air de le réaliser”, déplore Bernard Bégaud, pharmacologue, épidémiologiste et auteur de ce travail.

“D’un côté, notre pays fait une consommation délirante de benzodiazépines, de l’autre, nous savons que prendre ces traitements favorise l’entrée dans l’une des pires maladies qui soit” : alors que les Français sont de plus en plus nombreux à prendre des Lexomil ou autre Temesta, entre 16 000 à 31 000 cas d’Alzheimer seraient dus à ces traitements par benzodiazépines. C’est ce qu’affirme Bernard Bégaud, pharmacologue, épidémiologiste à l’université de Bordeaux, responsable de l’étude sur les benzodiazépines que vient de publier le magazine Sciences et Avenir (octobre 2011, n° 776, paru dans les kiosques hier). “En termes de santé publique, c’est un signal d’alerte très fort. Avec la nôtre, cela porte à neuf le nombre d’études qui ont été menées et dont la majorité va dans le sens d’une association entre la consommation au long cours de tranquillisants et somnifères et la maladie d’Alzheimer”, indique le pharmacologue dans une interview accordée au magazine. La situation est préoccupante selon lui et “les responsables sanitaires devraient sérieusement s’inquiéter”, commente encore l’épidémiologiste. Le professionnel de santé a bien alerté les dirigeants de l’Afssaps et la Direction générale de la santé (DGS). Mais personne n’y prête attention. “On réagit après coup, quand le problème est là, au lieu d’anticiper. L’affaire du Mediator en est un bon exemple”, fait-il remarquer. Selon lui, “la moindre des choses serait de faire respecter les règles que l’on a soi-même édictées. À savoir, limiter la durée d’utilisation de ces médicaments. Ensuite, chaque médecin devrait être prévenu des risques qu’il fait encourir en prescrivant des benzodiazépines au long cours”.

“RESPECTER LES RÈGLES”

Et les risques sont grands. Dans l’affaire du Mediator, on a parlé de 500 à 2000 morts en trente ans. “Avec les benzodiazépines, du fait de la consommation forcenée dans la population âgée, c’est beaucoup plus. La maladie d’Alzheimer est devenue la grande cause nationale. (…) Pourtant on continue à prescrire en masse des traitements qui favorisent l’apparition de cette maladie. On marche sur la tête”, conclut le directeur de l’unité de recherches « pharmaco-épidémiologie et évaluation de l’impact des produits de santé sur les populations » de l’Inserm à Bordeaux

[Crapulax]

On attend qu'ils condamnent le Subutex qui tue à la longue.(Surtout en déclanchant des hépatites).