Ernst Stavro Blofeld présente "Les Couronnais"

[Ernst Stavro Blofeld]

Je n'enguelerai personne qui pense uniquement aux relations sexuelles, même si j'en ai fort envie. J'écris pas un remake de "L'Amant de Lady Chatterley", sachez-le. Je ne vous dévoilerai pas la suite, mais comme je vous l'ai dit, Alex est très jeune, et il n'est pas (encore ?) en couple. Soyez patients, et lisez au jour le jour. La suite demain sans faute.

[Eve]

Dit donc petit jeune, on ne pense pas qu'aux fesses

Il ne faut pas tout prendre au pied de la lettre

[durdur1]

On y compte bien cher ESB

[tisiphoné]

Dit donc petit jeune, on ne pense pas qu'aux fesses

Il ne faut pas tout prendre au pied de la lettre

Eve, pense d'abord à manger des bonnes choses, après effectivement, elle pense au sexe

[Eve]

Eve, pense d'abord à manger des bonnes choses, après effectivement, elle pense au sexe

C'est vrai ! Il n'y a pas de distributeur à cochonneries dans cette boite

[durdur1]

[Eve]

Il me faut cette arbalète !

[Ernst Stavro Blofeld]

Bon, je vais mettre fin à ce délire collectif, en postant la suite immédiatement.

Episode 2 : Ebauche d'embauche

Dans une entreprise, les rencontres sont primordiales, au moins pour deux raisons : soit pour faire fonctionner l'entreprise, soit pour entretenir de bons rapports avec les êtres humains que l'on connaît.

Toutes les personnes que l'on croise dans les murs d'une entreprise sont des connaissances ou en représentent. Mais ce matin, Jean a croisé une tête inconnue.

"Euh, qui êtes-vous ?" demande-t-il à l'inconnu.
"Moi ?" répond l'inconnu en tournant la tête vers Jean.
"Il s'appelle Abdel Tajine, il a été embauché hier par la DRH et le patron." ajoute Alex, surgi de nulle part.
"La DRH et le patron ?" interroge Jean.
"C'est exact. Je lui ai accordé un entretien la semaine dernière, et le patron a confirmé son embauche vendredi dernier. Il est en période d'essai depuis hier." confirme la DRH, Carole Bureau, elle aussi surgie de nulle part.
"Et où travaillera-t-il ?" pose Jean, ne cessant de se poser des questions.
"Il sera mon subalterne au service des ventes." déclare Alex.
"Et quand cessera sa période d'essai ?" conclut Jean.
"Lundi prochain, à la première heure." prononça Abdel, sorti soudainement de son intimidation.
"Hum, bon vous faites ce que vous voulez, du moment que vous venez pas m'emmerder." grommele Jean en s'en allant.
"A tes ordres !" acquiesce le trio à l'unisson.

[Eve]

pas sympathique ce Jean

[Ernst Stavro Blofeld]

Il n'est pas méchant, mais juste con. Con dans le sens qu'il est une caricature du bourreau de travail : aucune fantaisie, voyant le danger pour l'entreprise partout, ne prenant jamais de pause, et cherchant à faire du business par tous les moyens.

[durdur1]

ESB , serait-ce du vécu ?

[Ernst Stavro Blofeld]

Pas du tout, mais de l'engagement.

[durdur1]

Pas du tout, mais de l'engagement.

L'engagement est louable tant qu'il ne tombe pas dans l'extrémisme ou le fanatisme
PS : je ne dis pas ça pour toi mais d'une façon générale

[Ernst Stavro Blofeld]

Episode 3 : La visite

Aujourd'hui, l'entreprise Triathlon SARL a reçu un visiteur important. Tandis que Jean le reçoit dans le salon de réception, Alex explique la situation à Abdel.

"L'homme qui vient aujourd'hui se nomme Richard Bourgeois, il est le chef de l'entreprise concurrente Intra-Sports. Il vient ici pour signer des contrats afin de racheter l'entreprise, et ainsi tous nous condamner au chômage. Il ne faut pas que cela se produise."
"Absolument, mais comment faire ?"
"J'ai une petite idée de comment on va s'y prendre. Suis-moi et regarde bien comment il faut faire, car je ne serai pas toujours là pour le faire."

Ils sortent de leur bureau, furtivement, évitant soigneusement de se faire repérer. Ils arrivent finalement devant le salon de réception. Ils pénètrent sans un bruit dans ce lieu, où chaque mur porte un tableau et chaque coin abrite une plante verte.

Sans dire un mot, et sous les yeux consternés de Jean et de Bourgeois, Alex et Abdel se dressent, tels des statues, devant la table. Alex prend les contrats, sort son briquet et met le feu aux papiers. Pour éviter l'incendie général, Abdel va dans le frigo du salon, destiné à accueillir de quoi fêter les grands événements, prend une bouteille de soda, et éteint les flammes.

Outré, Bourgeois s'en est aussitôt allé en déclarant : "Votre tempérament tout feu tout flamme me laisse de glace ! Je vais me fondre dans le décor pour longtemps !"

Jean, outré et incompréhensif à la fois, n'a rien pu faire, si ce n'est entendre Alex et Abdel dire respectivement : "Estime-toi heureux que ce ne soit pas un billet de 500 francs." et "De toute façon, ils ne sont plus échangeables depuis vendredi dernier."

[Ernst Stavro Blofeld]

Apparemment, personne n'a remarqué que j'ai posté hier un nouvel épisode. Tant pis, je poste celui d'aujourd'hui quand même. J'espère que vous serez plus attentifs à l'avenir. Si vous ne voulez plus de ma série, dites-le, tout simplement.

Episode 4 : Merci patron

Arnaud Laflandre est le patron de l'entreprise Triathlon SARL. D'âge mûr, il a succédé à son père, le président fondateur, quand celui-ci est parti à la retraite, en 1993.

Attendant un coup de fil de la plus haute importance, il patiente en consultant la page Sports de Google Actualités. Un article traitant de football retient tout particulièrement son attention.

"Manchester City est décidément une équipe montante. Ils ont éliminé hier le FC Porto en Ligue Europa, alors que les Portugais étaient tenants du titre. Chapeau bas !"

C'est à ce moment qu'on frappe à la porte de monsieur Laflandre. Il autorise le visiteur à entrer. C'est Jean.

"Pardonnez-moi de vous déranger, je sais que vous attendez un coup de fil important."
"Ne vous en faites pas, je vous écoute."
"Hier, deux de vos employés, Alex Delagauche et Abdel Tajine, ont volontairement saboté mon entrevue avec monsieur Bourgeois."
"Vraiment ? Dites-m'en plus."
"Ils sont entrés dans le salon de réception, et ont mis le feu aux contrats que monsieur Bourgeois devait signer. Heureusement, ils ont éteint le feu avant qu'il ne se généralise."
"Franchement, monsieur Deladroite, croyez-vous que messieurs Delagauche et Tajine auraient fait intentionnellement ce que vous venez de me raconter, en espérant que ça reste impuni ? Vous ne prenez pas assez de pauses, mon cher."
"Mais, monsieur Laflandre."
"Il suffit. Je vous donne l'ordre de prendre au moins un quart d'heure de votre journée, avec effet immédiat ! Je demanderai vérification auprès de vos collègues."
"Bien, monsieur Laflandre. A vos ordres, monsieur Laflandre. C'est vous le patron, monsieur Laflandre."

Et Jean s'en alla, incompréhensif. Mais restons un peu plus longtemps dans le bureau de monsieur Laflandre, pour savoir ce qu'il se dit à lui-même.

"Cela prouve que messieurs Delagauche et Tajine ont très bien fait le travail que je leur ai demandé. Tant que les Laflandre vivront, jamais un concurrent, et surtout pas un Bourgeois, ne rachètera Triathlon SARL. Mais monsieur Deladroite ne doit pas être mis au courant : il pourrait se retourner contre moi, même si actuellement il me vénère comme un dieu, en tant que patron. En attendant que cette vermine soit totalement éradiquée, je dois penser à augmenter, discrètement, les salaires de messieurs Delagauche et Tajine pour les récompenser."

FIN de l'épisode du jour

Petit bonus : j'aurais dû le faire dans les épisodes précédents, mais maintenant c'est trop tard. Trop tard pour rééditer les anciens épisodes, pas pour les mettre ici. De quoi je parle ? Des dates de naissances des personnages connus. Voilà, je les ajoute ci-dessous. Celles des autres personnages se feront dans leur épisode d'introduction. Chaque date de naissance a une signification. Si vous voulez la connaître, il suffit de demander.

Alex Delagauche : 19 janvier 1991
Jean Deladroite : 20 novembre 1975
Abdel Tajine : 11 juillet 1992
Carole Bureau : 11 mars 1978
Richard Bourgeois : 11 février 1968
Arnaud Laflandre : 16 août 1962