La crise et les extrémistes
- Nicolas_S
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La crise et les extrémistes
Bonjour à tous chers lecteurs,
Je vous écris aujourd'hui un article concernant les difficultés auxquelles nous sommes à l'heure actuelle tous confrontés. Comme vous le savez sans doute, le nombre d'emplois est insuffisant, le taux de chômage explose, les logements manquent et l'immigration est au coeur des discussions. En outre, l'économie va mal. La crise de 2009 en témoigne et est loin d'être terminée. Cette crise est présente dans tous les pays du monde et plus particulièrement dans la zone euro. Certes, dans certains pays comme l'Allemagne, cette crise n'est pas aussi prononcée qu'ailleurs. Mais cela est dû aux politiques mises en place dans cette grande puissance économique européenne mais aussi mondiale. En effet, en Allemagne il est rare de trouver un salarié faisant plus de 30 heures par semaine. Ce système favorise une offre d'emplois plus importantes qu'ailleurs où, comme en Belgique, le temps plein est à 38 heure par semaine. Cependant, l'Allemagne commence elle aussi à sentir les effets néfastes de la crise. Ce grand pays est tout de même encore mieux loti que ses voisins.
Comme l'histoire en témoigne, les crises font peur. Les citoyens sont inquiets et recherchent des solutions à tout prix. Ces dernières semaines illustrent particulièrement bien ce phénomène. Les élections françaises ont vu monter le front national de Marine Le Pen à un niveau qu'aucun parti extrémiste n'avait connu jusque là en France. Il est vrai qu'elle n'a pas atteint le deuxième tour des élections présidentielles mais le chef du parti a bien l'intention de réussir les élections législatives. Selon moi, Marine Le Pen a eu exactement ce qu'elle voulait. Une défaite de Nicolas Sarkozy est un victoire du candidat, devenu président de la république, socialiste. De cette manière, l'UMP n'est plus au pouvoir et la possibilité du parti d'extrême droite de devenir le parti de droite principal devient de plus en plus concrète. De plus, avec François Hollande au pouvoir et ses solutions économiques et sociales, la France risque gros. Il est vrai que la création de fonctionnaires donnera un salaire à pas moins de 60.000 personnes. Ces derniers pourront alors le dépenser et l'économie de la France pourrait d'une certaine manière être relancée. Cependant, cela va à l'encontre des solutions proposées par l'Europe et principalement par Angela Merkel, la chancelière allemande. Le président Hollande est donc face à un dilemme. Quoiqu'il en soit, Marine Le Pen parie sur un effondrement de la France socialiste afin d'arriver en sauveur pour le peuple français.
Des polémiques sont également d'application en Grèce avec la montée du parti néo-nazi. Même s'il est vrai que ce dernier n'est pas officiellement caractérisé comme tel, leurs propos et leurs comportements en public tendent à le laisser penser. Quoiqu'il en soit, ce parti extrémiste a obtenu plus de 6% des voix.
La montée des partis d'extrême droite n'est donc pas si étonnante. Ceux-ci possèdent généralement des propositions et des solutions radicales qui redresseraient sans doute l'économie européenne. Mais les citoyens doivent prendre leurs votes très au sérieux. En effet, de nombreux débats sur le sujet "Les démocraties votent-elles mal ?" sont désormais ouverts. Pour conclure, l'histoire nous en dit gros sur les dangers des extrémistes et il est important de s'en rappeler pour ne pas refaire les mêmes erreurs. Une image vaut souvent mieux qu'une longue explication...
Je vous écris aujourd'hui un article concernant les difficultés auxquelles nous sommes à l'heure actuelle tous confrontés. Comme vous le savez sans doute, le nombre d'emplois est insuffisant, le taux de chômage explose, les logements manquent et l'immigration est au coeur des discussions. En outre, l'économie va mal. La crise de 2009 en témoigne et est loin d'être terminée. Cette crise est présente dans tous les pays du monde et plus particulièrement dans la zone euro. Certes, dans certains pays comme l'Allemagne, cette crise n'est pas aussi prononcée qu'ailleurs. Mais cela est dû aux politiques mises en place dans cette grande puissance économique européenne mais aussi mondiale. En effet, en Allemagne il est rare de trouver un salarié faisant plus de 30 heures par semaine. Ce système favorise une offre d'emplois plus importantes qu'ailleurs où, comme en Belgique, le temps plein est à 38 heure par semaine. Cependant, l'Allemagne commence elle aussi à sentir les effets néfastes de la crise. Ce grand pays est tout de même encore mieux loti que ses voisins.
Comme l'histoire en témoigne, les crises font peur. Les citoyens sont inquiets et recherchent des solutions à tout prix. Ces dernières semaines illustrent particulièrement bien ce phénomène. Les élections françaises ont vu monter le front national de Marine Le Pen à un niveau qu'aucun parti extrémiste n'avait connu jusque là en France. Il est vrai qu'elle n'a pas atteint le deuxième tour des élections présidentielles mais le chef du parti a bien l'intention de réussir les élections législatives. Selon moi, Marine Le Pen a eu exactement ce qu'elle voulait. Une défaite de Nicolas Sarkozy est un victoire du candidat, devenu président de la république, socialiste. De cette manière, l'UMP n'est plus au pouvoir et la possibilité du parti d'extrême droite de devenir le parti de droite principal devient de plus en plus concrète. De plus, avec François Hollande au pouvoir et ses solutions économiques et sociales, la France risque gros. Il est vrai que la création de fonctionnaires donnera un salaire à pas moins de 60.000 personnes. Ces derniers pourront alors le dépenser et l'économie de la France pourrait d'une certaine manière être relancée. Cependant, cela va à l'encontre des solutions proposées par l'Europe et principalement par Angela Merkel, la chancelière allemande. Le président Hollande est donc face à un dilemme. Quoiqu'il en soit, Marine Le Pen parie sur un effondrement de la France socialiste afin d'arriver en sauveur pour le peuple français.
Des polémiques sont également d'application en Grèce avec la montée du parti néo-nazi. Même s'il est vrai que ce dernier n'est pas officiellement caractérisé comme tel, leurs propos et leurs comportements en public tendent à le laisser penser. Quoiqu'il en soit, ce parti extrémiste a obtenu plus de 6% des voix.
La montée des partis d'extrême droite n'est donc pas si étonnante. Ceux-ci possèdent généralement des propositions et des solutions radicales qui redresseraient sans doute l'économie européenne. Mais les citoyens doivent prendre leurs votes très au sérieux. En effet, de nombreux débats sur le sujet "Les démocraties votent-elles mal ?" sont désormais ouverts. Pour conclure, l'histoire nous en dit gros sur les dangers des extrémistes et il est important de s'en rappeler pour ne pas refaire les mêmes erreurs. Une image vaut souvent mieux qu'une longue explication...
Modifié en dernier par Nicolas_S le 09 mai 2012 16:46, modifié 3 fois.
Nicolas_S alias Plumder
- mordred
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Re: La crise et les extrémistes
Que l'on cesse de dire que le FN a fait "péter les scores". Marine Le Pen a réalisé la même prestation que son père en 2002 : 18%. Plus d'électeurs, oui; mais en %, le même score.
"Les mécontents, ce sont des pauvres qui réfléchissent".
Talleyrand.
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- Nicolas_S
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Re: La crise et les extrémistes
En 2002 J-M Le Pen est en effet arrivé à 17% au premier tour. En ce qui concerne le second, c'est relativement peu comme résultat comparé au plus de 80% de Jaques Chirac. Après, dans ce cas je parle des risques que les crises sociales et économiques provoquent. Comme je le dis si bien, il suffit de voir l'histoire. Et à l'heure actuelle, les extrémistes sont de plus en plus populaire partout en Europe. Je citais la France uniquement à titre d'exemple.mordred a écrit : Que l'on cesse de dire que le FN a fait "péter les scores". Marine Le Pen a réalisé la même prestation que son père en 2002 : 18%. Plus d'électeurs, oui; mais en %, le même score.
Nicolas_S alias Plumder
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Re: La crise et les extrémistes
bonjour nicolas
je pense aussi que l'histoire est pleine d'enseignement et que nous devrions y faire plus attention
je relève juste ceci:
je pense aussi que l'histoire est pleine d'enseignement et que nous devrions y faire plus attention
je relève juste ceci:
soit, mieux loti au niveau de la dette, mais si nous demandions aux millions de travailleurs allemands qui ont vu ces dernières années leurs conditions de travail et de vie s'aggraver avec une précarisation tjs plus importante... ils tireraient peut être un bilan moins positifNicolas_S a écrit :Cependant, l'Allemagne commence elle aussi à sentir les effets néfastes de la crise. Ce grand pays est tout de même encore mieux loti que ses voisins.
- Nicolas_S
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Re: La crise et les extrémistes
Effectivement Je me suis peut-être mal exprimé. La crise a été ressentie partout sans vraiment d'exception. Certains pays sont juste dans des situations plus délicates que d'autres.soit, mieux loti au niveau de la dette, mais si nous demandions aux millions de travailleurs allemands qui ont vu ces dernières années leurs conditions de travail et de vie s'aggraver avec une précarisation tjs plus importante... ils tireraient peut être un bilan moins positif
Nicolas_S alias Plumder
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Re: La crise et les extrémistes
curieusement,les pays qui produisent (beaucoup) la sentent pas trop la crise...eux.
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Re: La crise et les extrémistes
Je m'amuse beaucoup en lisant ça : on oublie de parler que la gauche radicale reprend aussi du poil de la bête : le parti néo-nazi entre au parlement à 6% (soit 21 sièges), okay. Mais on oublie de dire surtout que la gauche radicale (52 sièges) et le parti communiste (26) rassemblent 78 sièges au total, sans compter des plus petits partis idéologiquement comparables.Nicolas_S a écrit :Des polémiques sont également d'application en Grèce avec la montée du parti néo-nazi. Même s'il est vrai que ce dernier n'est pas officiellement caractérisé comme tel, leurs propos et leurs comportements en public tendent à le laisser penser. Quoiqu'il en soit, ce parti extrémiste a obtenu plus de 6% des voix.
Donc qu'on s'inquiète de la montée de l'extrémisme de droite est une chose, mais ne signifie rien si on ne prend pas en compte la montée côté gauche d'une autre forme de radicalisation politique qui en Grèce est réelle.
De plus, obtenir 18% dans les urnes pour la présidentielles ne signifie pas que le FN deviendra une puissance politique parlementaire, notamment dans un scrutin uninominal à deux tour, qui renforce tendancieusement le bipartisme.
Donc on peut s'inquiéter, mais le Front National à du chemin devant lui avant de devenir un parti imposant. N'oublions pas non plus que le système politique se divise en municipalités, conseils généraux et régionaux et que la maison de retraite Sénat est toujours là (à gauche et difficile à faire sombrer vers les extrêmes).
Faux : en Chine, la croissance diminue et donc l'inflation devient nettement plus difficile à supporter par la population, d'ou l'apparition de mouvements sociaux contestataires et revendicatifs. Et les USA #1 sont autant en difficultés que nous... Alors dans le style "Je sais pas de quoi je parle", ça se pose là...Fonck1 a écrit :curieusement,les pays qui produisent (beaucoup) la sentent pas trop la crise...eux.
- Nicolas_S
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Re: La crise et les extrémistes
En effet, la gauche est en expansion, notamment en Grèce comme tu l'as souligné. Je parlais toutefois du poids de l'extrême droite lors des crises. Encore heureux, ils sont aujourd'hui loin d'être majoritaire. Mais il faut tout de même admettre qu'ils sont plus présents aujourd'hui qu'il y a 10 ans. Ils grimpent sans toutefois arriver en haut. Et j'espère que ça n'arrivera jamais...Je m'amuse beaucoup en lisant ça : on oublie de parler que la gauche radicale reprend aussi du poil de la bête : le parti néo-nazi entre au parlement à 6% (soit 21 sièges), okay. Mais on oublie de dire surtout que la gauche radicale (52 sièges) et le parti communiste (26) rassemblent 78 sièges au total...
Donc qu'on s'inquiète de la montée de l'extrémisme de droite est une chose, mais ne signifie rien si on ne prend pas en compte la montée côté gauche d'une autre forme de radicalisation politique qui en Grèce est réelle.
De plus, obtenir 18% dans les urnes pour la présidentielles ne signifie pas que le FN deviendra une puissance politique parlementaire, notamment dans un scrutin uninominal à deux tour, qui renforce tendancieusement le bipartisme.
Donc on peut s'inquiéter, mais le Front National à du chemin devant lui avant de devenir un parti imposant. N'oublions pas non plus que le système politique se divise en municipalités, conseils généraux et régionaux et que la maison de retraite Sénat est toujours là (à gauche et difficile à faire sombrer vers les extrêmes).
Nicolas_S alias Plumder
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Re: La crise et les extrémistes
Je précise seulement que l'extrême-droite ne monte pas seule. Mais il ne faut clairement pas sous-estimer la réalité politique européenne : En Hongrie, le Jobbik reste une force politique montante. Idem aux Pays-bas avec le Parti pour la Liberté (scission avec le Parti Populaire Libéral et Démocrate).Nicolas_S a écrit : En effet, la gauche est en expansion, notamment en Grèce comme tu l'as souligné. Je parlais toutefois du poids de l'extrême droite lors des crises. Encore heureux, ils sont aujourd'hui loin d'être majoritaire. Mais il faut tout de même admettre qu'ils sont plus présents aujourd'hui qu'il y a 10 ans. Ils grimpent sans toutefois arriver en haut. Et j'espère que ça n'arrivera jamais...
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Re: La crise et les extrémistes
leur croissance diminue,certes,mais elle est quand même largement plus positive que la notre....à 8.5 points,on serait obligé de faire rentrer des immigrés en masse pour nourrir nos trois millions de chômeursdoublon a écrit :
Faux : en Chine, la croissance diminue et donc l'inflation devient nettement plus difficile à supporter par la population, d'ou l'apparition de mouvements sociaux contestataires et revendicatifs. Et les USA #1 sont autant en difficultés que nous... Alors dans le style "Je sais pas de quoi je parle", ça se pose là...
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Re: La crise et les extrémistes
On devrait peut-être faire rentrer des chinois.Fonck1 a écrit : leur croissance diminue,certes,mais elle est quand même largement plus positive que la notre....à 8.5 points,on serait obligé de faire rentrer des immigrés en masse pour nourrir nos trois millions de chômeurs
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
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Re: La crise et les extrémistes
c'est une idée,au moins,ils crachent pas sur le boulotJarod1 a écrit : On devrait peut-être faire rentrer des chinois.
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Re: La crise et les extrémistes
Sauf qu'une croissance en pourcentage ne veut pas dire grand chose.Fonck1 a écrit : leur croissance diminue,certes,mais elle est quand même largement plus positive que la notre....à 8.5 points,on serait obligé de faire rentrer des immigrés en masse pour nourrir nos trois millions de chômeurs
Le gouvernement chinois fait dans son froc car il sait que si la croissance baissait en dessous de 6% il n'échapperait pas à des émeutes qui feraient passer la révolution libyenne pour un jamboree scout.
"L'intransigeance est la vertu des temps difficiles." - Ch. de Gaulle
"Ceux qui peuvent renoncer à une liberté essentielle pour obtenir un peu de sécurité temporaire ne méritent ni la liberté ni la sécurité." - Benjamin Franklin
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Re: La crise et les extrémistes
Ni sur un bol de riz en guise de rémunération. Nous avons donc trouvé le remède contre la crise : le chinois.Fonck1 a écrit : c'est une idée,au moins,ils crachent pas sur le boulot
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
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Re: La crise et les extrémistes
Ah mais Fonck il a la solution pour tout.
On dirait les médecins de Molière : "Saignare ! Purgare !"
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