Jarod1 a écrit :
La question de la démission est très personnelle,
Ah ? Tous les "démissionaires" ne l'ont pas fait de leur plein gré. Ce choix peut être dicté par des instances supérieures.
Jarod1 a écrit :le fait d'être mis en accusation rend incontestablement l'exercice du mandat plus difficile au quotidien en pratique (que tu le veuilles ou non Sticl). A chacun de voir s'il peut tenir le coup.
Je n'ai jamais dit le contraire (et au passage je réitère ma demande de ne plus écorcher mon pseudo stp), évidemment qu'il n'est pas évident de continuer à travailler "comme si de rien n'était. Mais démissioner à la moindre mise en examen, que tu le veuilles ou non c'est en totale contradiction avec la présomption d'innocence.
Et autant il est facile de débarquer une personne condamnée, autant il est rare de réintégrer l'innocent qui avait démissioné, surtout lorsqu'il s'agit d"un élu.
Dans le cas de Woerth, la majorité ayant changé il ne peut évidemment plus être ministre, et on ne pourra jamais lui compenser les années où il n'a pu exercer ce mandat du fait d'accusations infondées.
Et si par ce jeu de départ systématique on doit se priver un jour du ministre le plus compétent à son poste en le remplaçant par un ou une moins compétent(e), là c'est le pays qui en subirait le préjudice.
« Qu'on soit de droite ou qu'on soit de gauche, on est toujours hémiplégique. »
Raymond Aron