les salles de shoot : les anti et les pro

[Toto75]

En effet, j'habite ce quartier et je dois dire que la coupe est pleine en matière de toxicomanie depuis 20 ans. Pourquoi tout concentrer sur le 10ème et 18ème arrondissements ? Pourquoi ne pas les envoyer aux portes de Paris comme certains le préconnisent ? Et puis surtout j'ai un peu honte en tant que français quand je vois tous ces toxicos devant la sortie de l'Eurostar et du Thalys, là où les touristes attendent les taxis. Pour l'image de la France, ils auraient pu trouver mieux.

[Sandek]

-C- tu dis n'importe quoi.
tu nous assène tes opinions sur la questions alors que dans tous les pays en Europe qui ont tenté l'expérience relève que le résultat est largement positif.
les plupart médecins appellent ça de tous leurs vœux, les riverains en Allemagne et en suède ont déjà admis que leurs craintes de voir le voisinage se détériorer ne sont sont pas vérifiées, le quartier s'est en fait largement assaini. les bénéfices médicaux sont colossaux en terme de lutte contre les MST, l'accompagnement a permis de remettre sur le chemin de la guérison des marginaux qui avaient depuis belle lurette abandonné tous les circuits de suivis médicaux de sevrage. etc etc

bref, tu nous fait un festival de cliché merdique tout droit sortie de la boule de cristal de madame irma sans aucune considération pour la vérité des faits.

mais c'est pas grave en fait on a un peu l'habitude, c'est pareil pour les homos qui vont se marier ou la prolifération des armes à feu sans liens directe avec la délinquance armée.
c'est toujours un vrai plaisir de te lire, une fois passé les premières secondes ou le poil se hérisse. toujours prendre une bonne bouffée d'oxygène avant de te répondre, c'est essentiel.

Pour dresser un bilan on prends souvent ce qui nous arrange selon l'axe sur lequel on est bien accroché.
Y'avait beaucoup de questions qui étaient posées et beaucoup d'objectifs à tenir à court comme à long terme.
C'est le verre à moitié vide... ou à moitié plein.
On ne peut pas s'enorgeuillir des résultats, mais tout n'est pas négatif.
C'est :
- A aidé à améliorer l'état de santé des toxicomanes
- A réduit le nombre de décès par overdose
- A eu un impact (parait-il...) sur le nombre d'infections au VIH (est-ce du aux "salles de shoot" j'en doute)
Etc...

Contre :
- Entretiennent la dépendance aux drogues
- N'a pas fait baisser le nombre de toxicomanes, consommation en hausse dans beaucoup de pays à "salles de shoot"
- Créent un effet "pot de miel"
Etc...

[Samir]

Pour dresser un bilan on prends souvent ce qui nous arrange selon l'axe sur lequel on est bien accroché.
Y'avait beaucoup de questions qui étaient posées et beaucoup d'objectifs à tenir à court comme à long terme.
C'est le verre à moitié vide... ou à moitié plein.
On ne peut pas s'enorgeuillir des résultats, mais tout n'est pas négatif.
C'est :
- A aidé à améliorer l'état de santé des toxicomanes
- A réduit le nombre de décès par overdose
- A eu un impact (parait-il...) sur le nombre d'infections au VIH (est-ce du aux "salles de shoot" j'en doute)
Etc...

Contre :
- Entretiennent la dépendance aux drogues
- N'a pas fait baisser le nombre de toxicomanes, consommation en hausse dans beaucoup de pays à "salles de shoot"
- Créent un effet "pot de miel"
Etc...

la dépendance aux drogues : ce n'est pas aussi simple, pour qu'une personne cesse de se droguer il n' y a pas de solution miracle !
L'approvisionnement.....
N'a pas fait baisser le nombre de toxicomanes, consommation en hausse dans beaucoup de pays à "salles de shoot": la consommation en hausse a lieu dans toute l'Europe !

[Sandek]

Ben justement, les salles de shoot qu'on nous vend comme étant LA solution n'en est pas une sur ce plan là. Si y'a pas de différence (je vous rappelle que ça fait de nombreuses années que les salles de shoot existent dans certains pays), quelle est l'utilité d'une salle de shoot ?
Comme pour le mariage gay, c'est pour faire "cool", pseudo-progressiste ? Parce que les autres l'ont fait alors c'est "cool" ?
L'approvisionnement : l'effet "pot de miel" ne concerne pas que les consommateurs, mais aussi les dealers.

Quand on parle de dépendance aux drogues, ça veut dire que les salles de shoot en créent...

[-C-]

-C- tu dis n'importe quoi.
tu nous assène tes opinions sur la questions alors que dans tous les pays en Europe qui ont tenté l'expérience relève que le résultat est largement positif.
les plupart médecins appellent ça de tous leurs vœux, les riverains en Allemagne et en suède ont déjà admis que leurs craintes de voir le voisinage se détériorer ne sont sont pas vérifiées, le quartier s'est en fait largement assaini. les bénéfices médicaux sont colossaux en terme de lutte contre les MST, l'accompagnement a permis de remettre sur le chemin de la guérison des marginaux qui avaient depuis belle lurette abandonné tous les circuits de suivis médicaux de sevrage. etc etc

bref, tu nous fait un festival de cliché merdique tout droit sortie de la boule de cristal de madame irma sans aucune considération pour la vérité des faits.

mais c'est pas grave en fait on a un peu l'habitude, c'est pareil pour les homos qui vont se marier ou la prolifération des armes à feu sans liens directe avec la délinquance armée.
c'est toujours un vrai plaisir de te lire, une fois passé les premières secondes ou le poil se hérisse. toujours prendre une bonne bouffée d'oxygène avant de te répondre, c'est essentiel.

Ah bon, j'aimerais bien savoir d'où tu sors ce que tu dis parce que moi j'ai divers article de journaux qui relatent ce qui s'est passé dans les autres pays et c'est pas aussi idyllique que ce que tu dis...

http://www.lefigaro.fr/actualite-france ... traste.php
http://www.atlantico.fr/decryptage/sall ... 65385.html

Mais je ne t'en veux pas coincetabulle, je sais que tu aimes par dessus tout le politiquement correct.

Tolérance zéro pour toute forme de délinquance. Aucune raison de les aider plus que d'autres personnes. Ils connaissaient les dangers de la drogue. Que ces personnes assument désormais.

[Samir]

Ben justement, les salles de shoot qu'on nous vend comme étant LA solution n'en est pas une sur ce plan là. Si y'a pas de différence (je vous rappelle que ça fait de nombreuses années que les salles de shoot existent dans certains pays), quelle est l'utilité d'une salle de shoot ?
Comme pour le mariage gay, c'est pour faire "cool", pseudo-progressiste ? Parce que les autres l'ont fait alors c'est "cool" ?
L'approvisionnement : l'effet "pot de miel" ne concerne pas que les consommateurs, mais aussi les dealers.

Quand on parle de dépendance aux drogues, ça veut dire que les salles de shoot en créent...

Tu veux dire que ce sont les salles de shoot qui créées des drogués ? Tu es sérieux ?

Les dealers n(ont pas besoin de salles de shoot, et le problème c'est les réseaux internationaux ! Que l’État cesse de blanchir leur argent déjà ! Pari Sportif !

[Fonck1]

Tolérance zéro pour toute forme de délinquance. Aucune raison de les aider plus que d'autres personnes. Ils connaissaient les dangers de la drogue. Que ces personnes assument désormais.

il va falloir verbaliser ta femme si elle porte des pantalons......

Quand on parle de dépendance aux drogues, ça veut dire que les salles de shoot en créent...

sources?

[-C-]

Tu veux dire que ce sont les salles de shoot qui créées des drogués ?

Oui il est plus que probable que des gens qui n'ont jamais osé sauter le pas de la drogue de peur de mal se piquer ou d'avoir des seringues dégueulasses aillent dans ces salles pour tester.

Avec ces salles de shoot on va entretenir les drogués et en rendre accroc d'autres... Lamentable...

[Fonck1]

"Salles de shoot" : le tour du monde des expériences similaires

Huit pays dans le monde dont six européens en sont dotés

Le débat sur les salles de consommation de drogue est relancé en France, depuis l'annonce mercredi de l'ouverture d'un site expérimental à Paris. La question se pose aussi à Bordeaux. Huit pays dans le monde dont six européens en sont dotés

Le mot

L’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) parle de «centres d'injection supervisée». Les pays européens qui les ont mis en place, de «salles de consommation de drogues à moindre risque», de «salles d'injection» ou encore de «dispensaire pour une injection assistée». En langage de tous les jours, on dit plutôt «salles de shoot», expression consacrée par les médias français.

Le débat

En dépit du volontarisme du gouvernement et de la ministre de la santé, Marie-Sol Touraine, les politiques français restent divisés sur la question, à l'image de la société française. Quant aux associations,elles sont nombreuses à défendre le principe des "salles de shoot" : Médecins du monde, Sidaction, Aides, Act-Up et Réseau réduction des risques.

Le point de vue des médecins et des chercheurs

Selon le rapport de l'Inserm publié en 2010, ces "centres d’injection supervisés" permettent de diminuer les risques liés à la prise de drogues injectables (transmission du VIH et de l’hépatite C, abcès, infections, overdoses) et de toucher des populations exclues, en facilitant leur intégration dans un parcours de soins. Pas d'angélisme, toutefois. Tout n'est pas rose non plus et les chercheurs français reconnaissent à partir des quelque 90 exemples étrangers, qu’il peut y avoir des tentatives de deal à l’intérieur ou aux abords du centre d’injection supervisé, ce qui inquiète parfois le voisinage et justifie le recours à une solution "mobile".

Plus de 90 exemples étrangers

Sur 92 "salles de shoot", on en compte 90 en Europe aujourd'hui, répartis dans six pays. Ils se sont développés entre la fin des années 1980 et le début des années 2000 et sont installés surtout dans les grandes villes. Chaque centre européen accueille en moyenne une petite centaine de toxicomanes chaque jour. Hors d'Europe, seules les villes de Vancouver, au Canada, et Sydney, en Australie, en sont dotées, depuis le début des années 2000.

Le tour du monde des "salles de shoot"

Pionnière, la Suisse en compte 12. En 1986, la Suisse a été la première à ouvrir une structure de ce type, à Berne. Depuis, onze autres ont suivi. Bilan : le nombre de décès par overdose a été divisé par deux en près de vingt ans. Comme dans de nombreux pays, le bilan est également très positif en matière de transmission de virus comme le sida ou les hépatites, mais le nombre de drogués, lui, n'a pas baissé.

En Espagne, 6 centres de consommation existent, répartis dans trois grandes villes.

En Allemagne, on en compte 25, dont certains sont mobiles.Francfort a été la première ville d'Allemagne à ouvrir une salle de shoot, en 1994. Les 24 autres centres sont répartis dans 16 grandes villes du pays.

Aux Pays-Bas, il y a 45 centres. Décriés comme "aimants à dealers" par certains (la police n'a pas le droit d'intervenir autour), ils auraient permis une réduction importante du virus du sida chez les toxicomanes néerlandais. Rotterdam a accueilli le premier, en 1994, il en existe aujourd'hui 45 dans 30 villes du pays.

La Norvège a mis en place son premier service d'injection supervisée à Oslo en 2005.

Le Luxembourg a suivi l'exemple de la Norvège la même année et compte aussi une salle, à Luxembourg-ville.

Au Canada, un site a été ouvert à Vancouver au début des années 2000.

En Australie, la salle d'injection de King's Cross a été créée en 200, à Sydney.

Et la France ?

Paris ouvrira au printemps 2013 sa première salle de shoot, dans le secteur des gares du Nord et de l'Est (Xe arrondissement), l'un des hauts lieux de la toxicomanie de la capitale.

En décembre dernier, Marseille était très motivée par l'idée d'ouvrir un lieu fixe, dans le centre, voire un autre avec un bus dans le nord et un troisième dans un hôpital au sud.

Bordeaux s'interroge. Le maire, Alain Juppé n'est pas opposé à l'expérimentation dans sa ville d'une salle d'injection pour réduire les risques inhérents à la toxicomanie, pourvu « qu'elle soit juridiquement bien encadrée, et qu'elle naisse d'une large concertation ».

[Samir]

Oui il est plus que probable que des gens qui n'ont jamais osé sauter le pas de la drogue de peur de mal se piquer ou d'avoir des seringues dégueulasses aillent dans ces salles pour tester.

Avec ces salles de shoot on va entretenir les drogués et en rendre accroc d'autres... Lamentable...

Si une personne en est à vouloir se piquer, ce n'est pas l'absence de salle de shoot qui va l'en empêcher. C'est comme dire qu'une personne qui se suicide l'a fait a cause d'une insulte de quelqu'un ou de la perte d'un boulot (hors sujet ok), cela doit deja aller tres mal, on ne se pique pas pour le fun, pas avec de l’héroïne !

[Fonck1]

Si une personne en est à vouloir se piquer, ce n'est pas l'absence de salle de shoot qui va l'en empêcher. C'est comme dire qu'une personne qui se suicide l'a fait a cause d'une insulte de quelqu'un ou de la perte d'un boulot (hors sujet ok), cela doit deja aller tres mal, on ne se pique pas pour le fun, pas avec de l’héroïne !

surtout que personne ne va aller se piquer au milieu d'autres pour la première fois.d'ailleurs,ils ne commencent pas par la piqure,mais par le snif au nez.
encore une fois,C nous démontre sa méconnaissance du problème de manière évidente.

[le parisien]

donc, les fumeurs de tabac sont des délinquants aussi, parce qu'on sait se qu’induit la consommation de tabac, c'est même inscrit sur les paquets : le tabac tue !

Sauf que la drogue, c'est interdit, pas le tabac.
Les fumeurs sont des cons d'ingérer volontaireent du poison mais ce ne sont pas des délinquant car le tabac, c'est légal.

Si une personne en est à vouloir se piquer, ce n'est pas l'absence de salle de shoot qui va l'en empêcher. C'est comme dire qu'une personne qui se suicide l'a fait a cause d'une insulte de quelqu'un ou de la perte d'un boulot (hors sujet ok), cela doit deja aller tres mal, on ne se pique pas pour le fun, pas avec de l’héroïne !

T'as lu Moi Christiane F ?
Il est clair que les premiers joints, les premiers snifs, les premiers shots, on les prend pour la sensation qu'ils procurent.
Alors si désormais on peut se droguer sans risquer de choper une saloperie, yen a qui vont sauter le pas. Probablement pas des gens qui n'ont jamais rien pris mais plutôt des gens pour qui le joint est devenu banal et qui seront curieux de tester quelquechose de plus fort, plus intense. Pour certain, ce sera un exta, pour d'autre une ligne de coke et pour d'autres un shoot d'héro.

[Fonck1]

il y en a aussi qui passent direct à cela,c'est d'ailleurs généralement la majorité.
il n'y a pas forcément d'escalade dans la dure.

[Samir]

Il est clair que les premiers joints, les premiers snifs, les premiers shots, on les prend pour la sensation qu'ils procurent.
Alors si désormais on peut se droguer sans risquer de choper une saloperie, yen a qui vont sauter le pas. Probablement pas des gens qui n'ont jamais rien pris mais plutôt des gens pour qui le joint est devenu banal et qui seront curieux de tester quelquechose de plus fort, plus intense. Pour certain, ce sera un exta, pour d'autre une ligne de coke et pour d'autres un shoot d'héro.

Mais non, ne compare pas un fumeur de joint et la prise d’héroïne ! Un fumeur de joints peut avoir une vie tout a fait normale, un consommateur d’héroïne ne peut pas ! Personne ne se dit, même un fumeur de joint, oh je vais essayer l’héroïne ! Il faut vraiment être dans la "panade"psychologiquement ! On a fait assez de prévention pour savoir cela !

[Sandek]

Tu veux dire que ce sont les salles de shoot qui créées des drogués ? Tu es sérieux ?

Les dealers n(ont pas besoin de salles de shoot, et le problème c'est les réseaux internationaux ! Que l’État cesse de blanchir leur argent déjà ! Pari Sportif !

Je pense que vous ne vous êtes pas penché réellement sur les problèmes rencontrés dans les pays ayant fait l'expérience et que vous en avez retenu que les aspects positifs.
Etant contre, j'ai eu l'honnêteté d'en poser les aspects positifs... et les limites.
Effet "pot de miel" (expression employée par des spécialistes s'étant penché sur la question), ça veut bien dire ce que ça veut dire, non ?