Moi je m'en tape perso,vous savez que je n'attends qu'une chose.
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Sinon,quelqu'un pense aux malades dans l'histoire?
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Je ne crois pas être un anti-tout d'autant que je vis dans ce quartier. Donc merci de lire mon post un peu plus haut et on en reparle.Crapulax a écrit : Il y a des Antis tout qui fleurissent par ci par là,alors que ce ne sont que des personnes,et on en revient toujours à la base,qui refusent la légitimité de la Gauche et son autorité.Ca devient du n'importe quoi,c'est du grand bordel et ceux d'hier qui criaient à l'ordre braquent la République......
Moi je m'en tape perso,vous savez que je n'attends qu'une chose.![]()
Sinon,quelqu'un pense aux malades dans l'histoire?
Tu crois vraiment que c'est en fournissant gratuitement un lieu où se shooter et du matériel propre qu'on va les aider à arrêter ?Hyroka a écrit : c'est bien beau tout ça mais la solution d'après vous c'est quoi .
moi je dis 1 balle dans la tête et on en parle plus![]()
ha enfaiter est si c'été vaut enfants les drogués ça serait normal qu'il n'y ait rien pour les aider à ce sortir de la merde ?
j'ai beau lire je ne vois aucune proposition pour tenter de régler le problème, alors on fait quoi on les laisse crevée ou pas.?
La salle de shoot est "une idée".Hyroka a écrit :la salle de shoot reste une idée.
Johan a écrit :Tu crois vraiment que c'est en fournissant gratuitement un lieu où se shooter et du matériel propre qu'on va les aider à arrêter ?
C'est un peu comme si tu offrais une rouleuse à qqun qui veut arrêter de fumer parce que les clopes coutent cher :roll:
on va peut-être pas réussir à leur faire arrêter leur consommation, en revanche on arrêtera ce genre de prises de risques pour des gosses, comme ici dans cet article.Johan a écrit : Tu crois vraiment que c'est en fournissant gratuitement un lieu où se shooter et du matériel propre qu'on va les aider à arrêter ?
C'est un peu comme si tu offrais une rouleuse à qqun qui veut arrêter de fumer parce que les clopes coutent cher :roll:
http://www.lefigaro.fr/actualite-france ... -shoot.phpLe Conseil d'Etat dit non aux «salles de shoot»
L'institution a rendu mardi un avis négatif sur le dispositif, qu'il estime non conforme à la loi de 1970 sur les stupéfiants. L'ouverture comme prévu de la première salle à Paris, fin novembre, semble compromise.
C'est un sérieux coup de frein à ce projet polémique soutenu par le gouvernement. Le Conseil d'État a rendu mardi un avis négatif sur l'ouverture de salles de shoot, a révélé jeudi France Inter. L'institution estime que ce «lieu de consommation de drogue à moindre risque» n'est pas conforme à la loi de 1970 sur les stupéfiants. Le texte instaurait notamment le principe de prohibition totale de la consommation de drogue.
Le décret de 2005 qui autorise les associations à accompagner les toxicomanes, ne lève pas l'obstacle du texte de 1971. Le décret de 2005 que prévoyait de modifier le gouvernement pour créer ces salles de shoot permet d'accueillir les toxicomanes dans un programme de réduction des risques, mais pas dans le cadre d'une consommation qui reste interdite. Le Conseil d'Etat recommande donc «d'inscrire dans la loi le principe de ce dispositif pour plus de garantie juridique».
Pas d'ouverture avant les municipales
Les avis du Conseil d'Etat sont purement consultatifs mais il semble risqué de passer outre. L'objection soulevée par le Conseil d'Etat pourra l'être par le Conseil Constitutionnel dont les décisions et les vétos sont contraignants. Ce qui constituerait un camouflet politique. L'ouverture comme prévu de la première «salle de shoot» fin novembre à Paris dans le quartier de Gare du Nord paraît compromis. Et ce, alors que les lieux étaient trouvés -39 boulevard de la Chapelle- et le personnel sur le point d'être engagé.
Adjointe du maire de Paris et candidate à sa succession, Anne Hidalgo a reconnu qu'un tel retard était inévitable et qu'il ne sera sans doute pas possible d'ouvrir une «salle de shoot» avant les municipales de 2014. Sur France Info, la socialiste a déclaré: «Ce que dit le Conseil d'Etat, c'est qu'il faut une loi pour pouvoir ouvrir une salle médicalisée. Nous allons retravailler avec le ministère de la Santé».
La directrice de Gaïa-Paris, l'association qui porte le projet, a confié au Monde être «atterrée»: «on nous avait présenté le passage devant le Conseil d'Etat comme une formalité. Cela fait trois ans que nous travaillons sur ce projet, le gouvernement s'est pris les pieds dans le sac». Le député PS Jean-Marie Le Guen, en pointe dans le combat pour l'ouverture d'une «salle de shoot», a également regretté jeudi que le gouvernement n'ait pas garanti juridiquement ce projet et s'est dit prêt à défendre à l'Assemblée les adaptations législatives nécessaires. L'équipe de Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate UMP à la mairie de Paris, a de son côté salué une victoire «du droit et de la raison qui est un véritable désaveu pour la municipalité socialiste, et qui témoigne de l'amateurisme dans la construction de ce projet». «Le Conseil d'Etat rappelle que la majorité ne pourra pas passer en force au mépris de la loi», poursuit-elle», souligne-t-elle.
Ces réserves du Conseil d'Etat ne sont pas une surprise. L'institution avait donné son feu vert fin juillet à la plainte de l'association Parents contre la drogue qui contestait la décision du premier ministre de créer des «salles de shoot». L'ouverture de ces salles est combattue par les riverains qui dénoncent une dévalorisation de leur quartier et redoutent qu'il devienne un point de fixation des dealers et qu'il génère une recrudescence des agressions de toxicomanes désargentés sur les passants.
L'article 9 du projet de loi de modernisation du système de santé a été adopté par l'Assemblée nationale par 50 voix contre 24.
C'était l'une des dispositions les plus clivantes du projet de loi de modernisation du système de santé : l'expérimentation de salles de consommation de drogue à moindre risque, communément appelées "salles de shoot". Elle a été votée mardi soir par l'Assemblée nationale après plus de quatre heures de débats.
6 ans d'expérimentation maximum. L'Assemblée nationale a adopté, après plus de 4 heures de vifs débats entre la gauche et l'UMP, le principe de l'expérimentation des salles de consommation de drogue à moindre risque. Soutenu par tous les groupes de gauche, l'article 9 du projet de loi de modernisation du système de santé, porteur de cette mesure, a été adopté par 50 voix contre 24, en première lecture.
Un objectif sanitaire. Outre une réduction des risques liés aux injections (infection au VIH, hépatite C...) et une amélioration de l'accès aux soins des usagers de drogues les plus marginalisés, ces salles ont aussi entre autres objectifs une diminution des nuisances dans l'espace public. Il s'agira de locaux gérés par les professionnels des centres d'accueil et d'accompagnement à la réduction des risques chez les usagers de drogue (Carrud), où sera autorisée la consommation des substances illicites apportées par ces toxicomanes, dans la limite de leur consommation, sous la supervision d'une équipe pluridisciplinaire, avec des professionnels de santé et du secteur médico-social. Les toxicomanes détenant pour leur seul usage et consommant des stupéfiants dans ces salles ne pourront être poursuivis pour usage et détention illicite. De même, les professionnels intervenant dans ces salles ne pourront pas être poursuivis pour complicité d'usage illicite de stupéfiants notamment, s'ils agissent conformément à leur mission de supervision.
Sur Europe1 mercredi matin, le psychologue Jean-Pierre Couteron, spécialiste des addictions, s'est félicité de ce feu vert des députés :"ouvrir une salle de consommation, ce n'est pas donner un mauvais exemple à des jeunes, c'est traiter un public qui en a besoin. Cela n'empêche pas par ailleurs d'avoir des discours de prévention tout à fait cohérent", a-t-il souligné.
Un dispositif déjà en vigueur à l'étranger.Ces salles, déjà expérimentées dans une dizaine d'autres pays (la plus ancienne en Suisse a été créée il y a trente ans), sont destinées à des toxicomanes majeurs précarisés, qui se droguent dans de mauvaises conditions d'hygiène, souvent dans la rue ou des halls d'immeuble, selon la majorité socialiste. "Des gens qui ont disparu des radars de notre société" et échappent à tous les dispositifs existants, selon la présidente PS de la commission des Affaires sociales Catherine Lemorton, pharmacienne de profession, "avec 15 ans d'expérience dans un réseau de réduction des risques à Toulouse".
Quel coût ? Le coût de ces salles est estimé à environ 800.000 euros par an, si l'on se base sur le projet d'expérimentation parisien, a indiqué la ministre de la Santé Marisol Touraine, soulignant, face aux critiques de la droite que le gouvernement consacrait par ailleurs 388 millions d'euros par an à la prévention et à la lutte contre les addictions. Outre Paris, deux autres villes pourraient expérimenter les salles de shoot.
L'UMP vent debout. Sur Europe1, mercredi matin, le député UMP Yannick Moreau a dénoncé "une vision hygiéniste de la consommation de drogue". Pour lui, "on accompagne les toxicomanes à se droguer proprement mais on ne les aide pas à se guérir". Selon lui, "cet argent-là aurait été mieux investi en prévention auprès de notre jeunesse ou en financement de centre thérapeutiques qui aident les personnes dépendantes de la drogue à sortir de l'enfer de l'addiction", a-t-il estimé.
Le groupe UMP, qui considère les salles de shoot comme "une première marche vers la dépénalisation" de la drogue, a alerté sur des risques de possibles overdoses à l'intérieur de ces salles et de "zones de non droit" à l'extérieur. Ses orateurs ont aussi reproché à la majorité de vouloir de se donner "bonne conscience" mais aussi de faire preuve de contradiction, après avoir "stigmatisé l'alcool et le tabac" par de précédentes mesures de ce projet de loi, débattues la semaine dernière.
La députée FN Marion Maréchal-Le Pen a critiqué un "signal catastrophique envoyé à la population française puisque l’État va organiser une violation de la loi". "Arrêtez de vouloir faire peur: il ne s'agit nullement d'ouvrir des salles partout en France pour toujours, mais de répondre à des réalités", a lancé la "députée de la gare du Nord" Seybah Dagoma (PS). L'écologiste Jean-Louis Roumégas, qui a affirmé avoir récemment vu en pleine après-midi à Montpellier deux personnes se droguant derrière une voiture, avec des seringues à même le sol, a défendu une mesure "pragmatique".