les poètes d'Interaldys
- durdur1
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Re: Notre Planéte
bel acrostiche
La vitesse de la lumière étant supérieure à celle du son, il est normal qu'on puisse trouver un individu brillant, jusqu'à ce qu'il ouvre sa gueule .
- Jarod1
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Re: Notre Planéte
Tu parles yougoslave toi maintenant ?durdur1 a écrit : bel acrostiche
"disons que la chine est un pays particulier,c'est sur,tout le monde a du travail,et ceux qui ne savent rien faire au lieu d'attendre que ça passe balayent les autoroutes.
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
on ne sait pas trop à quoi ca sert,mais au moins,ils travaillent."
- durdur1
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Re: les poètes d'Interaldys
bien sûr entre autre langue
La vitesse de la lumière étant supérieure à celle du son, il est normal qu'on puisse trouver un individu brillant, jusqu'à ce qu'il ouvre sa gueule .
- axl
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Re: les poètes d'Interaldys
vivre me tue
en me donnant la vie
tu me donnes la mort
sans préavis
sans remords
tu m'as jeté
dans le décor
sans te soucier
de mon sort
pour combien de temps
en ai-je encore?
une bombe a retardement
dans le corps
j'ai pas de bouquins
pour éviter les maladies
pour prendre tel ou tel chemin
c'est quoi l'existence?
avoir des enfants?
c'est quoi la chance?
éviter les accidents?
j'ai pas de recettes
pour concocter les sentiments
j'ai pas de chronomètre
pour arrêter le temps
en me donnant la vie
tu me donnes la mort
sans préavis
sans remords
tu m'as jeté
dans le décor
sans te soucier
de mon sort
pour combien de temps
en ai-je encore?
une bombe a retardement
dans le corps
j'ai pas de bouquins
pour éviter les maladies
pour prendre tel ou tel chemin
c'est quoi l'existence?
avoir des enfants?
c'est quoi la chance?
éviter les accidents?
j'ai pas de recettes
pour concocter les sentiments
j'ai pas de chronomètre
pour arrêter le temps
RIEN NE DURE AU DESSUS DE LA CEINTURE...
- roger tibbart
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Poésie en Papouasie
Un papou
Dans la savane
A son cou
Pend des bananes
Il connaît
Quelques chansons
Des sonnets
Très polissons
Puis récite
Les fleurs du mal
Quand s'invitent
Trois cannibales
En fumant
Du tabac brun
Ses yeux lents
Semblent chagrins
Le papou
N'est jamais triste
Le papou
Est un artiste
Roger TIBBART ©
Dans la savane
A son cou
Pend des bananes
Il connaît
Quelques chansons
Des sonnets
Très polissons
Puis récite
Les fleurs du mal
Quand s'invitent
Trois cannibales
En fumant
Du tabac brun
Ses yeux lents
Semblent chagrins
Le papou
N'est jamais triste
Le papou
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Roger TIBBART ©
- roger tibbart
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Afrique
Pays d'Afrique
Pays tragique
Où s'écrit la peur
Où s'écrit l'horreur
Un enfant dort
Berce la mort
Les yeux éteints
Il avait faim
Perce l'aurore
Sur le désert
Et brûle encore
Cette misère
La terre empêche
Un vent dessèche
Le peu d'envies
Le peu de vie
Roger TIBBART ©
Pays tragique
Où s'écrit la peur
Où s'écrit l'horreur
Un enfant dort
Berce la mort
Les yeux éteints
Il avait faim
Perce l'aurore
Sur le désert
Et brûle encore
Cette misère
La terre empêche
Un vent dessèche
Le peu d'envies
Le peu de vie
Roger TIBBART ©
- Sov Strochnis
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Re: Afrique
J'ai pratiquement lu tous tes poèmes (sur un autre site ) dans l'ensemble j'aime bien, c'est assez frais. Après, j'ai quand même l'impression que tu es le type de personne qui a une aisance pour les rimes, et dans l'ensemble tes poèmes sont bien structurés avec l'essentiel des idées, mais tu ne vas pas plus loin. Tu prends n'importe quel sujet et tu décides de balancer des rimes et de la mesure, quoi. Du coup après la lecture de 5 poèmes, ça se mange comme des friandises, mais on a du mal à s'attarder sur chaque cas en se disant que des secrets nous ont échappés (Après la mesure et les rimes, on aimerait des coups de théâtre, pouvoir explorer le sens de chaque mot par rapport à d'autres, en explorer les ambiguités, les doubles sens, etc.).
Après pour ce sujet précisement sur l'Afrique, c'est très banal, ça touchera probablement les plus sensibles qui garderont toujours l'image de cette Afrique pauvre. Afrique c'est assez général comme titre, on est pas loin du cliché larmoyant. Enfin, la vision est très européenne, peut-être que tu es allé en Afrique, mais on ne ressent pas le riche univers culturel qui s'en dégage. C'est comme ça sur l'ensemble de tes poèmes, les idées sont toujours pas mauvaises, mais ça c'est comme si tu voyais une image à la TV et que tu décidais d'en faire des rimes. Il suffirait parfois de vocabulaire plus contextualisé pour rendre une atmosphère (d'un bar par exemple, sans avoir l'impression que ce bar pourrait être n'importe lequel), il suffirait aussi parfois de jouer avec les sons à l'intérieur même des vers et pas seulement en fin de vers, jouer avec le ryhtme de la lecture et pas seulement avec les rimes.
Voilà, c'est mon avis, et dans l'ensemble j'avais bien aimé, donc ce n'est pas négatif.
Après pour ce sujet précisement sur l'Afrique, c'est très banal, ça touchera probablement les plus sensibles qui garderont toujours l'image de cette Afrique pauvre. Afrique c'est assez général comme titre, on est pas loin du cliché larmoyant. Enfin, la vision est très européenne, peut-être que tu es allé en Afrique, mais on ne ressent pas le riche univers culturel qui s'en dégage. C'est comme ça sur l'ensemble de tes poèmes, les idées sont toujours pas mauvaises, mais ça c'est comme si tu voyais une image à la TV et que tu décidais d'en faire des rimes. Il suffirait parfois de vocabulaire plus contextualisé pour rendre une atmosphère (d'un bar par exemple, sans avoir l'impression que ce bar pourrait être n'importe lequel), il suffirait aussi parfois de jouer avec les sons à l'intérieur même des vers et pas seulement en fin de vers, jouer avec le ryhtme de la lecture et pas seulement avec les rimes.
Voilà, c'est mon avis, et dans l'ensemble j'avais bien aimé, donc ce n'est pas négatif.
- roger tibbart
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Re: les poètes d'Interaldys
Bonjour ami lecteur !
Un commentaire qui en dit long... La critique est bonne, mais la pratique est toute autre.
A bientôt !
Roger
Un commentaire qui en dit long... La critique est bonne, mais la pratique est toute autre.
A bientôt !
Roger
- roger tibbart
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Re: les poètes d'Interaldys
Poème à deux balles
Pan !
Pan !
Roger Tibbart
Pan !
Pan !
Roger Tibbart
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Re: les poètes d'Interaldys
Clap
Clap
Clap
- roger tibbart
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Re: les poètes d'Interaldys
Fuite d'eau
Blip Blip
Blip Blip
Blip Blip
Blip Bloup
Blip Bloup
Blip Bloup
Gloup Gloup
Gloup Gloup
Gloup Gloup
Splash Splash
Splash Splash
Splash Splash
Chérie tu as encore oublié
Haaaaaaaaah ! fait schhhhhhhh...
Roger TIBBART (c)
Blip Blip
Blip Blip
Blip Blip
Blip Bloup
Blip Bloup
Blip Bloup
Gloup Gloup
Gloup Gloup
Gloup Gloup
Splash Splash
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Re: les poètes d'Interaldys
Oh, allez, tu es tellement modeste que j'ai fait une sélection de ceux que j'ai bien aimé.
Pavillon noir
Soir étrange de janvier
Sous une grêle d’acier
Mes pas pressés me guident
Le long d’un étroit sentier
De la pointe du Roselier
Dans la Baie de Saint-Brieuc
Courent les vagues sombres
Sur les rochers qui brillent
Un voilier sort de l’ombre
Mes grands yeux s’écarquillent
Le ciel est trop noir
Pour naviguer en mer
Je ne peux pas le croire
Au milieu de cet enfer
Le bateau du Docteur Godard
Les marins du port disaient vrai…
Quand la houle est mauvaise
Et hurle un vent frais
Il longe les falaises
Comme un pâle couperet
Le « Nick » voilier maudit
Navigue toujours la nuit
Un fantôme à son bord
Errant de port en port
Sur une mer déchaînée
Roger TIBBART ©
Marlboro Light
Un mardi soir après une heure de colle
Sur leur vélo, trois gamins s'envolent
Dans la nuit presque tombée
Comme des étoiles rouges
Ils traversent le quartier
Sortis de la ville qui s'endort
Chacun tient dans sa poche un trésor
Une lampe ou un couteau suisse
Et surtout le précieux briquet...
On se rapproche du lieu secret
La lune dessine des ombres
Au bout d'un chemin sombre
Perdus au milieu d'un bois
Ils se racontent des histoires
Pour tromper la peur du noir
Sous le vieux cèdre tordu
Autour d'un feu improvisé
Trois cigarettes se sont allumées
Dans une fumée d'opium
Cette nuit ils deviendront des hommes
Roger TIBBART (c)
Veillée bretonne
C'était un de ces soirs
Sans lune et par brouillard
En plein mois de janvier
Près d'une cheminée
Un homme aux yeux étranges
Tenant une pipe blanche
Nous parle de korrigans
Qui chuchotent dans le vent
Aux portes de l'enfer
Cachés par des fougères…
Ses mains font mille gestes
La suite nous intéresse
Sa canne tape sur la table
Comme pour chasser le diable
Nos cœurs se soulèvent
Il souffle sur les braises
Le corpulent vieillard
Termine son histoire
Après un bon café
Il est l'heure de rentrer…
Roger TIBBART ©
Soir dans le désert
Les étoiles illuminent le ciel pur
Un scorpion jaune tente son aventure
Au milieu de dunes majestueuses...
Dames mouvantes paresseuses
La lune blanche semble tellement proche
Que je peux l'emporter dans ma sacoche
Ici plus de carte, ni de routes...
On me dit que par là-bas c'est Beyrouth
Les chameaux connaissent les secrets
Du désert où les trésor sont discrets
La liberté se paie au prix fort
Sur ce sable que le soleil dévore
Autour du feu les hommes bleus s'affairent
Racontant des histoires pleines de mystère
Une vieille femme goûte le thé vert...
Je me prends à rêver, ce soir dans ce désert.
Roger TIBBART (c)
Pavillon noir
Soir étrange de janvier
Sous une grêle d’acier
Mes pas pressés me guident
Le long d’un étroit sentier
De la pointe du Roselier
Dans la Baie de Saint-Brieuc
Courent les vagues sombres
Sur les rochers qui brillent
Un voilier sort de l’ombre
Mes grands yeux s’écarquillent
Le ciel est trop noir
Pour naviguer en mer
Je ne peux pas le croire
Au milieu de cet enfer
Le bateau du Docteur Godard
Les marins du port disaient vrai…
Quand la houle est mauvaise
Et hurle un vent frais
Il longe les falaises
Comme un pâle couperet
Le « Nick » voilier maudit
Navigue toujours la nuit
Un fantôme à son bord
Errant de port en port
Sur une mer déchaînée
Roger TIBBART ©
Marlboro Light
Un mardi soir après une heure de colle
Sur leur vélo, trois gamins s'envolent
Dans la nuit presque tombée
Comme des étoiles rouges
Ils traversent le quartier
Sortis de la ville qui s'endort
Chacun tient dans sa poche un trésor
Une lampe ou un couteau suisse
Et surtout le précieux briquet...
On se rapproche du lieu secret
La lune dessine des ombres
Au bout d'un chemin sombre
Perdus au milieu d'un bois
Ils se racontent des histoires
Pour tromper la peur du noir
Sous le vieux cèdre tordu
Autour d'un feu improvisé
Trois cigarettes se sont allumées
Dans une fumée d'opium
Cette nuit ils deviendront des hommes
Roger TIBBART (c)
Veillée bretonne
C'était un de ces soirs
Sans lune et par brouillard
En plein mois de janvier
Près d'une cheminée
Un homme aux yeux étranges
Tenant une pipe blanche
Nous parle de korrigans
Qui chuchotent dans le vent
Aux portes de l'enfer
Cachés par des fougères…
Ses mains font mille gestes
La suite nous intéresse
Sa canne tape sur la table
Comme pour chasser le diable
Nos cœurs se soulèvent
Il souffle sur les braises
Le corpulent vieillard
Termine son histoire
Après un bon café
Il est l'heure de rentrer…
Roger TIBBART ©
Soir dans le désert
Les étoiles illuminent le ciel pur
Un scorpion jaune tente son aventure
Au milieu de dunes majestueuses...
Dames mouvantes paresseuses
La lune blanche semble tellement proche
Que je peux l'emporter dans ma sacoche
Ici plus de carte, ni de routes...
On me dit que par là-bas c'est Beyrouth
Les chameaux connaissent les secrets
Du désert où les trésor sont discrets
La liberté se paie au prix fort
Sur ce sable que le soleil dévore
Autour du feu les hommes bleus s'affairent
Racontant des histoires pleines de mystère
Une vieille femme goûte le thé vert...
Je me prends à rêver, ce soir dans ce désert.
Roger TIBBART (c)
- roger tibbart
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- Localisation : Tombouctou
Re: les poètes d'Interaldys
Ohé il y a quelqu'un sur ce forum ?! A deux c'est cool, mais très chiant !
@+
Roger
@+
Roger
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Re: les poètes d'Interaldys
Bonjour Rogerroger tibbart a écrit : Ohé il y a quelqu'un sur ce forum ?! A deux c'est cool, mais très chiant !
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Roger
je suis ravie de ta présence sur le forum, mais tu sais nous sommes un forum généraliste avec une petite pointe d'actualité politique, la poésie, même si perso j'aime lire, c'est assez intimiste ici.
mais à toi de nous y amener, en tout cas, tu as un amateur en la personne de Sov'
crois moi t'as pas accroché le pire, je dirais même c'est
- tisiphoné
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Re: les poètes d'Interaldys
bon anniversaire Roger....