1. « ils savaient ou ils étaient » : oui, justement, c'est parce qu'on savait où étaient les otages qu'il fallait agir, avant qu'ils ne "disparaissent".Fonck1 a écrit : a partir du moment ou ils savaient ou ils étaient,ils pouvaient attendre,les commandos savent faire le boulot avec précision,et surement mieux que sur des cibles mouvantes dans des autos,cachées de la visibilité de l'action.
tirer des types comme des lapins dans des bagnoles en fuite,c'est faire une opréation sur le fil du rasoir,avec les résultats que l'on connait.....mais bon vu que c'est en phase avec la politique actuelle,c'est a dire toujours du grand n'importe quoi,il ne faut pas s'étonner du résultat.... qui est une grosse cata.
(...)
2. « surement mieux que sur des cibles mouvantes dans des autos » : c'est justement parce qu'ils étaient en voiture qu'il fallait tenter quelquechose. On savait où étaient les otages, et on apprend qu'on les déménage, et que l'on va perdre leur trace car ils vont sortir du pays. Agir immédiatement c'était un petit espoir de les récupérer, attendre c'était un gros risque de les perdre définitivement.
3. « une opréation sur le fil du rasoir » : oui, mais encore une fois, il y avait au moins autant de risque en laissant filer les terroristes et leurs otages.
4. « avec les résultats que l'on connait » : c'est bien le problème quand on prend des risques, c'est que les résultats ne sont connus qu'après. Qu'aurait-on dit si l'opération avait permis de libérer un otage, voire même les deux ? On aurait félicité le pouvoir pour leur action rapide, et les militaires pour leur précision.
Et si rien n'avait été tenté à ce moment-là, penses-tu que personne n'aurait reproché au gouvernement son inaction ?
Dans tous les cas, le gouvernement aurait été en tort.
Et au risque de me répéter, je préfère des dirigeants actifs plutôt que passifs.
Il y a une maxime que j'aime bien qui dit à peu près ça : « Si tu avances, tu meurs, si tu recules, tu meurs, si tu ne bouges pas, tu meurs. Alors pourquoi tu n'avances pas ? »