" Le Monde avec AFP
Publié aujourd’hui à 00h19, mis à jour à 12h10
La situation est quelque peu tendue sur l’île anglo-normande de Jersey, où des pêcheurs français protestent sur leurs bateaux contre les conditions de pêche imposées après le Brexit, jeudi 6 mai.
En réponse à cette démonstration de force des marins tricolores, les Britanniques ont envoyé deux navires de guerre, le HMS-Severn et le HMS-Tamar, pour « surveiller la situation ». Les « manœuvres » britanniques « ne doivent pas nous impressionner », a réagi le secrétaire d’Etat français aux affaires européennes, Clément Beaune, cité par l’Agence France-Presse (AFP). « Je me suis entretenu avec David Frost, le ministre britannique chargé des relations avec l’Union européenne. Notre volonté n’est pas d’entretenir des tensions mais d’avoir une application rapide et complète de l’accord. Rien que l’accord et tout l’accord ».
En attendant, la France a également dépêché deux patrouilleurs dans la zone. « Avec une cinquantaine de pêcheurs sur zone, forcément, on a préféré prépositionner ces deux bâtiments », a déclaré une porte-parole de la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord, précisant la mission du patrouilleur côtier de la gendarmerie maritime Athos et de celui des affaires maritimes Themis : assurer « la sécurité de la navigation et la sauvegarde de la vie humaine en mer ». Les deux bâtiments « restent dans les eaux françaises pour assurer la sauvegarde de la vie humaine en mer et être prêts à intervenir si cela venait à dégénérer, si, par exemple, on avait un homme à la mer, on a des moyens sur zone qui peuvent être en mesure d’intervenir rapidement », a-t-elle détaillé.
« Pas lieu que ça dégénère »
Un peu plus tôt, ce jeudi matin, entre 50 et 70 navires de pêche français s’étaient réunis devant Saint-Helier, la capitale de l’île anglo-normande de Jersey, certains bloquant le port, pour protester contre les conditions de pêche imposées aux marins français après le Brexit. « Des bateaux sont partis de partout, de Bretagne, de Normandie », a rapporté Romain Davodet, pêcheur de Carteret (Manche), à l’AFP. « C’est même incroyable d’avoir réussi à réunir tout ce monde-là », s’est réjoui Camille Lécureuil, venu lui aussi de Carteret, évoquant « au moins 70 bateaux ».
Alors pas belle la vie post Brexit ? Et j'espère que nos Rafales sont prèts à décoller pour couler la flotte de la perfide Albion !
Ca nous ferait une belle revanche sur Trafalgar !
" Dans des temps de tromperie généralisée, le seul fait de dire la vérité est un acte révolutionnaire. " Orwell