une future Nikita sans nul doute

[tisiphoné]

je suis écœurée du reportage sur la 1
on nous présente cette fille comme une victime

et sa mère qui s"étale, je suis vraiment dégoutée par cette chaine
aucune retenue, rien
ce serait une jeune fille au passé douloureux, je sens que je vais pleurer :roll:

[tisiphoné]

A cause d'elle, il a brisé sa famille, perdu son boulot, écorné sa réputation. Florent Gonçalves, 42 ans, le jeune directeur de prison à la carrière exemplaire a succombé au tabou des tabous : avoir une liaison avec une détenue. Ce n'était pas n'importe laquelle : Emma A., 23 ans, l'appât du "Gang des Barbares". Mercredi, les deux anciens amants se retrouvent à la barre du tribunal correctionnel de Versailles. Lui est poursuivi pour avoir entretenu une correspondance et remis notamment des puces téléphoniques en 2009 et 2010. Elle, pour recel. Un surveillant de 37 ans est également jugé pour lui avoir remis une puce téléphonique et des courriers en 2010.


Dimanche soir, interviewé par TF1 dans l'émission Sept à huit, Florent Gonçalves, cheveux brun mi-long et bouc est revenu longuement sur cette relation qu'il décrit comme "passionnelle". Une "relation improbable mais tout à fait sincère". Pour lui, ce n'était pas une liaison entre un directeur de prison et une détenue mais "entre un homme et une femme". Au départ, dit-il, c'est "un jeu, un jeu peut-être dangereux mais un jeu". Il parle d'une histoire qui se tisse lentement avec le temps.

"Quel traitement de faveur ?"

Florent Gonçalves et Emma A. se rencontrent en 2007. La jeune femme purge une peine de neuf ans de prison pour avoir attiré Ilan Halimi dans le piège mortel. Un jour de 2009, elle lui annonce qu'elle est amoureuse de lui. Il est déstabilisé. "La situation m'effraie et m'amuse en même temps", raconte Florent Gonçalves toujours à Sept à huit. Leur histoire "plutôt platonique" débute. Elle durera jusqu'en 2010. Elle est faite de tendresse, de sentiments. Elle est faite aussi de lettres, de messages sur Facebook, de sms. Il lui prête une puce téléphonique. Ils se croisent à la bibliothèque, un peu dans sa cellule, "on n'avait pas besoin de grand-chose". Une fois, à sa demande, Emma A. vient faire le ménage dans son bureau, cela lui prend trois heures. Lui précise qu'elle a fait le "ménage à fond", "il n'y a rien au que la morale puisse réprouver". Les deux admettent avoir eu deux relations sexuelles.

Lors d'une inspection, des détenues dénoncent le traitement de faveur dont bénéficie Emma A. "Quel traitement de faveur ? Des recels de puces de portable en détention, il doit y en avoir des milliers par jour. En général, ce n'est pas poursuivi et au pire, c'est un avertissement", fait valoir l'avocate d'Emma, Me Dominique Attias interrogée par l'AFP. Récusant le profil d'une "effroyable ensorceleuse" prêté à sa cliente, l'avocate affirme qu'elle a "passé son temps en détention à travailler, à faire le ménage pour pouvoir indemniser les victimes et aider un peu sa famille".

"Je ne suis pas le premier des naïfs"

Florent Gonçalves dit qu'il ne s'est senti manipulé à aucun moment par la jeune femme au passé sulfureux. "Je n'ai jamais considéré dans ma carrière les détenues pour ce qu'ils avaient fait mais pour ce qu'ils étaient", dit-il le visage plus dur. Il dément d'ailleurs avoir fait bénéficier à la jeune femme d'un traitement de faveur. Il précise également ne pas être le "premier des naïfs". "J'ai 20 ans de prison derrière moi", s'enorgueillit-il. "Il sait que ce qu'il a fait est grave et il comprend la sévérité de l'Administration pénitentiaire (il a été révoqué en juin, NDLR) mais ce qu'il a subi est proche de l'humiliation et ce volet judiciaire, c'est pratiquement une double peine", juge son avocat Me Garbarini. Interrogé par le JDD, il estime que s'il n'était pas s'agit de cette jeune fille-là, il n'y aurait pas eu de procès. "On n'ouvre pas une enquête à chaque fois que l'on trouve une puce de portable en détention !"

En septembre, Emma A. a été libérée. Ils se sont revus quelques fois mais Florent Gonçalves avoue ne pas "l'avoir sentie présente". "Ça devenait tellement compliqué, on a préféré reprendre notre route", explique-t-il simplement. Dans un livre-thérapie qu'il a écrit, le quadragénaire aujourd'hui sans emploi, écrit : "En l'espace d'une poignée d'heures, j'ai réalisé que ma vie entière avait basculé pour un rêve, que j'avais attendu sept mois pour m'apercevoir que nous n'avions pas d'avenir". Pour cette liaison passionnelle, il risque trois ans de prison

[Crapulax]

Il a écrit un livre pour pouvoir "cantiner".

[tisiphoné]

Florent Goncalves, l'ancien directeur de la prison pour femmes de Versailles, a été condamné à un an de prison ferme pour avoir accordé des faveurs à Emma, l'appât du "Gang des barbares ". La jeune femme a, quant à elle, écopé d'une peine d'un an de prison, dont huit mois avec sursis