Il n'a pas pu s'en empêcher. En réponse à la claque historique de dimanche [25 septembre] aux élections sénatoriales et à l'étonnante union sacrée, hier [27 septembre], entre les enseignants des écoles publiques et privées contre sa politique scolaire, le président Nicolas Sarkozy n'a rien trouvé de mieux que de sombrer, une fois de plus, dans la provocation. Au moment où les profs de la "laïque" et de la "catho" défilaient ensemble dans les villes de son pays, le président français a pris à témoin, contre les enseignants, les ouvriers d'une usine en Picardie : "Mon devoir est d'abord de penser aux ouvriers et aux cadres qui se sont lancés dans la compétition internationale (...). Les fonctionnaires ont un travail difficile, mais ont un statut qui les protège. Vous, vous êtes exposés."
Si la France éprouve tellement de peine à exporter ses produits, la cause réside, en partie, dans une formation scolaire et professionnelle moins performante qu'ailleurs. Au plus fort de l'impitoyable concurrence internationale, les atouts majeurs s'appellent "écoles", "universités", "centres d'apprentissage". Et le rôle que tient le professeur est aussi essentiel que celui joué par l'ouvrier, le cadre, le délégué commercial. Opposer une catégorie contre l'autre est non seulement contre-productif, mais aussi malsain. Au moment où le monde tangue, ce n'est pas le moment d'embrigader les ouvriers contre les profs. Au lieu de l'unité qu'un véritable chef de l'Etat devrait proposer, il attise la chicaya, fomente la dispute, ourdit la mésentente. Par ses feux de bouche, Sarkozy nous montre qu'il est désormais candidat et ressort ses recettes pimentées de 2007. Mais, depuis, bien des choses ont changé. Et l'ancien candidat est devenu le premier président de droite à perdre le Sénat et à mobiliser contre lui l'école des laïcards et celle des jésuites. Cela inciterait à l'humilité. Un mot intraduisible en sarkozien. courrierinternational
contre la suppression de postes à l'éducation nationale
- Patrick_NL
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Re: grève inédite du public et du privé ce mardi
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la purge continue à l'éducation nationale
outes les académies du pays sauf la Guyane, même celles qui auront davantage d'élèves, perdront des postes d'enseignants à la rentrée 2012 du fait des 14 000 suppressions prévues dans l'Éducation nationale. Le Nord et le Pas-de-Calais doivent, à eux seuls, en rendre un millier. Du fait d'une démographie en baisse, ces deux départements rendront au total 1 020 postes (dont 32 emplois administratifs), et cela, sans compter les suppressions de postes d'étudiants stagiaires en master 2, pourtant conçus pour leur faire connaître les classes.
Pour les écoles, les académies qui perdront le plus de postes, en valeur absolue, sont Lille (399 suppressions), Nancy-Metz (367), Versailles (260), Amiens (235), Créteil (233), Toulouse (227) et Aix-Marseille (219). En collèges et lycées, ce sera Lille (589), Versailles (495), Nancy-Metz (425), Créteil (362), Aix-Marseille (285), Lyon (263) et Grenoble (260)).
"Tasser les élèves"
Comme l'an dernier, cette répartition académie par académie a été dévoilée par le ministère une semaine avant Noël aux syndicats, mais ceux-ci se demandent, plus encore qu'il y a un an, comment ces postes à supprimer vont pouvoir être trouvés. Des 29 académies (sur 30) qui vont en perdre, de nombreuses vont en effet connaître une hausse des effectifs d'élèves à la rentrée 2012, surtout en collèges, mais aussi en primaire. "On va tasser les élèves par classe, donc je ne vois pas comment on va faire l'individualisation des parcours voulue par Luc Chatel", a commenté à l'AFP Christian Chevalier, du SE-Unsa.
"Le ministère s'acharne contre l'école primaire alors même que l'OCDE pointe la faiblesse du taux d'encadrement du premier degré", selon le SNUipp, premier syndicat des écoles, qui appelle déjà à des "mobilisations unitaires" quand seront connues, début 2012, les suppressions école par école. Début 2011, ces annonces pour la rentrée suivante avaient suscité tant de mécontentements locaux que l'Association des maires de France (AMF) avait demandé "l'arrêt des suppressions" en primaire. Nicolas Sarkozy avait alors promis qu'il n'y aurait pas plus de fermetures que d'ouvertures de classes en 2012. Une annonce qui ne signifie pas zéro fermeture.
"Il y a de la marge"
Pour tenir cette promesse, les syndicats prévoient que le gouvernement va surtout supprimer des postes de remplaçants, d'intervenants en langue, de "Rased" spécialisés dans la lutte contre l'échec scolaire et qu'il va poursuivre la baisse de la scolarisation des deux-trois ans. Celle-ci est passée en 10 ans de 34 à 13 %.
Luc Chatel assure, lui, qu'il y a encore de la marge puisqu'il y a, dans l'ensemble du système scolaire, "35 000 professeurs de plus et 500 000 élèves de moins" qu'en 1990. Répétée à l'envi, cette antienne ne convainc cependant ni la gauche ni les syndicats qui jugent la période choisie contestable : 1990 correspond à une crise de recrutement et la comparaison est biaisée par la hausse du nombre de professeurs s'occupant de quelques élèves, en difficulté ou handicapés.
En outre, les suppressions de classes en zones rurales ou de montagne font souvent face à des résistances, comme à Puy-Saint-Vincent (Hautes-Alpes), où le maire a créé l'an dernier une classe privée hors Éducation nationale pour garder sa maternelle. Pour 2012, le ministère a d'ailleurs préparé avec l'Association nationale des élus de la montagne (Anem) une circulaire prévoyant une "concertation en amont" et "la prise en compte des contraintes propres aux écoles de montagne".
- sanka
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Re: contre la suppression de postes à l'éducation nationale
Desolé d etre vulgaire, le fameux debat de mes couilles sur l education et l enseignement....
Qu est ce qu on en parle... Mais misere, Franchement, C est quoi l important ???
que l ecole serve de creche pour laisser les parents bosser tranquille ?
que l ecole soit un tremplin vers une vie meilleure ? ( Je n ai pas eu d instruction etant jeune, j etais obligé de bosser sans etre payé, ou presque, alors j espere que toi, mon enfant, tu ne subiras pas mes peines... )
Faut arreter de nous bassiner avec l importance de l ecole et de la culture... les Djeuns kiffent mater star ac ou secret story...
Ils savent manipuler des equations et des programmes informatiques, et sont incapables d ecrire correctement le francais, voire d ecrire une lettre à l administration....
De quoi ont besoins les jeunes ??? ben d attention, ( et de respect ) comme les vieux, et les travailleurs.
Bref, sans vouloir offenser les profs, et le sacrosaint bac, on a beau avoir l avenir, et etre libre de choisir son avenir
Au final, on ne peut franchir qu une porte...
Quoiqu il en soit, une greve, ok, mais pour gagner quoi ?
parce que si c est juste pour faire chier, c est un peu etre utilisé a des fins personnels ( ou politiques, ou autres, au choix, pour moi un coca )
Enfin, bref, Peace and love.
Qu est ce qu on en parle... Mais misere, Franchement, C est quoi l important ???
que l ecole serve de creche pour laisser les parents bosser tranquille ?
que l ecole soit un tremplin vers une vie meilleure ? ( Je n ai pas eu d instruction etant jeune, j etais obligé de bosser sans etre payé, ou presque, alors j espere que toi, mon enfant, tu ne subiras pas mes peines... )
Faut arreter de nous bassiner avec l importance de l ecole et de la culture... les Djeuns kiffent mater star ac ou secret story...
Ils savent manipuler des equations et des programmes informatiques, et sont incapables d ecrire correctement le francais, voire d ecrire une lettre à l administration....
De quoi ont besoins les jeunes ??? ben d attention, ( et de respect ) comme les vieux, et les travailleurs.
Bref, sans vouloir offenser les profs, et le sacrosaint bac, on a beau avoir l avenir, et etre libre de choisir son avenir
Au final, on ne peut franchir qu une porte...
Quoiqu il en soit, une greve, ok, mais pour gagner quoi ?
parce que si c est juste pour faire chier, c est un peu etre utilisé a des fins personnels ( ou politiques, ou autres, au choix, pour moi un coca )
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- Posteur DIVIN
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Re: contre la suppression de postes à l'éducation nationale
sanka a écrit : Desolé d etre vulgaire, le fameux debat de mes couilles sur l education et l enseignement....
Qu est ce qu on en parle... Mais misere, Franchement, C est quoi l important ???
que l ecole serve de creche pour laisser les parents bosser tranquille ?
que l ecole soit un tremplin vers une vie meilleure ? ( Je n ai pas eu d instruction etant jeune, j etais obligé de bosser sans etre payé, ou presque, alors j espere que toi, mon enfant, tu ne subiras pas mes peines... )
Faut arreter de nous bassiner avec l importance de l ecole et de la culture... les Djeuns kiffent mater star ac ou secret story...
Ils savent manipuler des equations et des programmes informatiques, et sont incapables d ecrire correctement le francais, voire d ecrire une lettre à l administration....
De quoi ont besoins les jeunes ??? ben d attention, ( et de respect ) comme les vieux, et les travailleurs.
Bref, sans vouloir offenser les profs, et le sacrosaint bac, on a beau avoir l avenir, et etre libre de choisir son avenir
Au final, on ne peut franchir qu une porte...
Quoiqu il en soit, une greve, ok, mais pour gagner quoi ?
parce que si c est juste pour faire chier, c est un peu etre utilisé a des fins personnels ( ou politiques, ou autres, au choix, pour moi un coca )
Enfin, bref, Peace and love.
ca c est pas grave y plus personne pour la lire leur lettre ...
pourquoi pour la droite reforme est synonyme de destruction ...