J’ai essayé de faire venir des forumeurs
Mais la bonne humeur fait peur
Ou bien la rumeur
Je continuerai cette dur labeur
N’ayez pas peur
Nous sommes joueurs
A votre bon coeur
concours de nouvelles de 171 caractères, espaces compris
- Eve
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Re: concours de nouvelles de 171 caractères, espaces compris
Ah ! Non ! 170 caractères C'est un peu court, jeune femme !
On pourrait dire... oh ! Dieu ! ... peu de chose en somme...
mais en variant le ton, —par exemple, tenez :
Agressif : «J'vais lui casser l'nez à ce vaurien qui vient tous les matins avec ses plis qui n’servent à rien ! Pour qu’il puisse respirer encore faudra lui recoudre au fil d’or !»
Amical : «Bonjour monsieur le facteur, quelle nouvelle m’apportez-vous à cette heure ? Venez prendre un café, et reposer vos pieds. Cet escalier de papier vous mènera à l’entrée.»
Descriptif : «C’est une bien belle maison que cette demeure en carton. Et quelle originalité que ces escaliers en papier ! Montons, j’ai hâte de la visiter, de la cave au grenier.»
Curieux : « Pour quelle raison avez-vous des murs en carton, des escaliers de papier, un toit en chiffon et une porte en osier ? Ne craignez-vous donc point l’humidité ?»
Gracieux : « On penserait qu’une maison de papier serait vite pliée, mais foi de facteur, celle-ci ferait bien mon bonheur. Il remit sa casquette, et sortit d’une pirouette. »
Truculent : « Un facteur glissant sur des escaliers de papier vaut bien un coiffeur échouant à un cheveu de son but ! En voilà une véritable tragi-comédie.»
Prévenant : «Bienvenue mon ami, en mon humble logis. Mais attention à l’escalier, on pourrait s’y casser le nez. Une telle mésaventure, pour sûr, serait un coup dur.»
Tendre : «Ô douce maison, ô tendre toit, ô facétieux escaliers, jour après jour vous m’apportez protection et chaleur. Rien d’autre n’est utile à mon bonheur.»
Pédant : «Qui est donc ce petit homme qui vit sous ce drôle de dôme. Ses murs en parchemin tomberont au premier grain, nul besoin de loup pour souffler une maison sans clou. »
Cavalier : « On s’y casserait le nez à cet escalier de papier. Adieu beauté, adieu célébrité pour celui ainsi défiguré. Sauf si de fil d’or il est réparé, quel chic ce serait ! »
Emphatique : « Merveilleux facteur, de ta mission imprégné, même sans le bout du nez, tu n’abandonnes ton labeur. Pour te remercier, c’est avec du fil doré que nous allons te soigner. »
Dramatique : « Ah, mille cacahouètes !! Mais que s’est-il passé ? Quel malheur sur ces escaliers ! Quel drame pour votre nez ! Comment récupérer ce morceau qui s’est envolé ? »
Admiratif : « Pour un avion à réaction, quelle précision ! Et pour votre nez, quel magnifique fil doré ! Ce sauvetage vous rendra votre superbe ramage ! »
Lyrique : « Hestia et Vesta n’auraient renié le charme de ce doux cocon de carton. Mais heureux habitant du palais cartonné, gare à ton nez quand tu descends tes escaliers de papier. »
Naïf : « Maman, l’avion à réaction, celui qui a rattrapé le bout du nez, avait-il des mains ? Mais non mon gros béta, s’il en avait il nagerait. »
Respectueux : « Recevez, petit homme, mon admiration à propos de la façon dont vous avez raccommodé mon nez. A n’en pas douter je reviendrai vous visiter dans votre maison cartonnée. »
Campagnard : « Milediou, elle vaut pas une cacahouète vot’maisonnette. Qu’es’vous croyez qu’y lui arrivera c’t’hiver ? A la première neige, elle sera par terre !! »
Militaire : « Cette maison de carton n’est même pas bonne pour un planton. Pour se retrancher, mieux vaut une bonne tranchée. Mais trêve de bivouacs… A l’attaque !!!! »
Pratique : « Lorsque vous voudrez déménager, fermez la porte. Votre maison de carton en entier sera l’emballage qu’on emporte. Quant aux escaliers, il n’y aura qu’à les plier. »
Enfin parodiant Pyrame en un sanglot :
« Mon Thisbé, combien d’atrocités nous auraient évitées de telles cloisons cartonnées entre nos foyers. Un nez cassé, petit malheur alors que la mort attendait son heure.»
—Voilà ce qu'à peu près, mes chers, nous pourrions dire
Avec peu de lettres et à peine plus d'esprit.
(Librement inspiré de Cyrano de Bergerac, d'Edmond Rostand, "La tirade des nez")
On pourrait dire... oh ! Dieu ! ... peu de chose en somme...
mais en variant le ton, —par exemple, tenez :
Agressif : «J'vais lui casser l'nez à ce vaurien qui vient tous les matins avec ses plis qui n’servent à rien ! Pour qu’il puisse respirer encore faudra lui recoudre au fil d’or !»
Amical : «Bonjour monsieur le facteur, quelle nouvelle m’apportez-vous à cette heure ? Venez prendre un café, et reposer vos pieds. Cet escalier de papier vous mènera à l’entrée.»
Descriptif : «C’est une bien belle maison que cette demeure en carton. Et quelle originalité que ces escaliers en papier ! Montons, j’ai hâte de la visiter, de la cave au grenier.»
Curieux : « Pour quelle raison avez-vous des murs en carton, des escaliers de papier, un toit en chiffon et une porte en osier ? Ne craignez-vous donc point l’humidité ?»
Gracieux : « On penserait qu’une maison de papier serait vite pliée, mais foi de facteur, celle-ci ferait bien mon bonheur. Il remit sa casquette, et sortit d’une pirouette. »
Truculent : « Un facteur glissant sur des escaliers de papier vaut bien un coiffeur échouant à un cheveu de son but ! En voilà une véritable tragi-comédie.»
Prévenant : «Bienvenue mon ami, en mon humble logis. Mais attention à l’escalier, on pourrait s’y casser le nez. Une telle mésaventure, pour sûr, serait un coup dur.»
Tendre : «Ô douce maison, ô tendre toit, ô facétieux escaliers, jour après jour vous m’apportez protection et chaleur. Rien d’autre n’est utile à mon bonheur.»
Pédant : «Qui est donc ce petit homme qui vit sous ce drôle de dôme. Ses murs en parchemin tomberont au premier grain, nul besoin de loup pour souffler une maison sans clou. »
Cavalier : « On s’y casserait le nez à cet escalier de papier. Adieu beauté, adieu célébrité pour celui ainsi défiguré. Sauf si de fil d’or il est réparé, quel chic ce serait ! »
Emphatique : « Merveilleux facteur, de ta mission imprégné, même sans le bout du nez, tu n’abandonnes ton labeur. Pour te remercier, c’est avec du fil doré que nous allons te soigner. »
Dramatique : « Ah, mille cacahouètes !! Mais que s’est-il passé ? Quel malheur sur ces escaliers ! Quel drame pour votre nez ! Comment récupérer ce morceau qui s’est envolé ? »
Admiratif : « Pour un avion à réaction, quelle précision ! Et pour votre nez, quel magnifique fil doré ! Ce sauvetage vous rendra votre superbe ramage ! »
Lyrique : « Hestia et Vesta n’auraient renié le charme de ce doux cocon de carton. Mais heureux habitant du palais cartonné, gare à ton nez quand tu descends tes escaliers de papier. »
Naïf : « Maman, l’avion à réaction, celui qui a rattrapé le bout du nez, avait-il des mains ? Mais non mon gros béta, s’il en avait il nagerait. »
Respectueux : « Recevez, petit homme, mon admiration à propos de la façon dont vous avez raccommodé mon nez. A n’en pas douter je reviendrai vous visiter dans votre maison cartonnée. »
Campagnard : « Milediou, elle vaut pas une cacahouète vot’maisonnette. Qu’es’vous croyez qu’y lui arrivera c’t’hiver ? A la première neige, elle sera par terre !! »
Militaire : « Cette maison de carton n’est même pas bonne pour un planton. Pour se retrancher, mieux vaut une bonne tranchée. Mais trêve de bivouacs… A l’attaque !!!! »
Pratique : « Lorsque vous voudrez déménager, fermez la porte. Votre maison de carton en entier sera l’emballage qu’on emporte. Quant aux escaliers, il n’y aura qu’à les plier. »
Enfin parodiant Pyrame en un sanglot :
« Mon Thisbé, combien d’atrocités nous auraient évitées de telles cloisons cartonnées entre nos foyers. Un nez cassé, petit malheur alors que la mort attendait son heure.»
—Voilà ce qu'à peu près, mes chers, nous pourrions dire
Avec peu de lettres et à peine plus d'esprit.
(Librement inspiré de Cyrano de Bergerac, d'Edmond Rostand, "La tirade des nez")
Il n'y absolument aucun mérite à exciter les gens. Le vrai héros c'est celui qui apaise.
La laïcité n'est pas une conviction mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respect de l'ordre public.
La laïcité n'est pas une conviction mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respect de l'ordre public.
- tisiphoné
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Re: concours de nouvelles de 171 caractères, espaces compris
et quoi encore, ça te suffit pas de hanter mes nuits, il faudrait aussi que tu t'insinues dans mes pensées secrètes, non tu n'auras pas ce contrôle chéri, ne force pas ton talent, je te vire sans préavis.
- Eve
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Re: concours de nouvelles de 171 caractères, espaces compris
Faut pas t'énerver