GECKO a écrit :On peut avoir une vie pourrie à la maison, et au boulot se ressourcer,
ne serait ce que par le contact avec les autres etc...
On peut.
On peut aussi faire le contraire.
Ou être bien des 2 côtés.
Ou mal des 2 côtés.
Et même en ailleurs : il y a des gens qui ont une vie sociale en dehors du travail et de la famille.
GECKO a écrit :Mais quand on a une vie pourrie à la maison, ou simplement une fragilité psychique basée
sur du mal vivre, ben oui ca doit arriver, et qu'au boulot on retrouve un univer squi assaille également,
il y a des chances que la vie bascule.
Nous sommes d'accord : c'est
un élément qui s'ajoute à d'autres.
GECKO a écrit :Vous commentez des lettres écrites par des gens au bout du rouleau, ce qu'ils écrivent c'est leur sensation, car si la bulle merdique boulot leur semble plus grosse que l'autre c'est pas vous qui allez les empêcher d'y penser.
Je l'ai peut-être mal exprimé précédemment, mais c'est exactement ce que j'ai écrit : il est plus facile de ressentir un malaise dans son boulot qu'ailleurs.
Donc, la personne qui se sent mal dans sa peau peut avoir l'impression que son boulot en est seul responsable.
Mais ce n'est pas parce qu'ils le "ressentent" et qu'ils l'écrivent que c'est la seule réalité.
Et, désolé de me répéter, mais s'ils l'écrivent, il est fort probable que ce soit ce fameux effet de mode : puisque d'autres l'ont fait avant eux, pas besoin de chercher ailleurs, et ils se rassurent d'un certain point de vue en rejetant tous les torts sur France Telecom, ainsi ils savent à cause de qui ils vont mal, et justifient leur geste.
GECKO a écrit :Si vous êtes en final un défenseur des entreprises, c'est votre problème,
Pas un problème, je ne défend pas France Telecom, j'essaye de raisonner ceux qui ne voient QUE cette entreprise comme responsable de ces suicides, sans prendre le temps de regarder autour.
GECKO a écrit :mais laisser en paix ceux qui ont les vrais problèmes.
(...)
Si tu parles des suicidés, rassure-toi, ils n'en ont plus.
Si tu parles de leurs familles qui les pleurent, à qui la faute s'ils ont aujourd'hui des problèmes.
Juste pour être sûr, y en a-t-il vraiment parmi vous qui pensent que seule la pression professionnelle est responsable de ces suicides ?
« Qu'on soit de droite ou qu'on soit de gauche, on est toujours hémiplégique. »
Raymond Aron