tisiphoné a écrit : je connais pas un seul dirigeant qui vive dans le dénuement.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jos%C3%A9_Mujica
tisiphoné a écrit : je connais pas un seul dirigeant qui vive dans le dénuement.
saint hommeKelenner a écrit :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jos%C3%A9_Mujica
http://bourse.challenges.fr/news.hts?ur ... source=RTRAprès une journée de bouleversements, qui dirige l'Ukraine ?
Au terme d'une journée riche en rebondissements, au cours de laquelle le parlement a voté la destitution du président Viktor Ianoukovitch, qui tient désormais les commandes de l'Ukraine?
Peu après la nomination d'un président du parlement hostile à Ianoukovitch, les députés ont voté sa destitution et fixé au 25 mai la date d'une élection présidentielle anticipée.
Même s'il avait l'air ébranlé dans une interview qu'il a accordée à une chaîne de télévision, Viktor Ianoukovitch a dit ne pas reconnaître le vote du parlement et se considérer toujours comme le chef de l'Etat.
"Toutes les décisions qu'ils prennent désormais (au parlement) sont illégales. Je ne signerai rien avec des bandits qui terrorisent le pays(...). Je n'ai pas l'intention de démissionner", a assuré Ianoukovitch.
Malgré ses déclarations, il apparaît bien affaibli au bout du compte. Les défections dans les rangs de son Parti des régions l'ont privé des soutiens nécessaires au parlement; le ministère de l'Intérieur, chargé de la police, a pris fait et cause pour les manifestants; et l'armée a fait comprendre qu'elle ne le soutenait pas.
Difficile dans ces conditions de dire qui comble le vide, en partie parce que le parlement a décidé vendredi de rétablir la Constitution de 2004, qui réduit les pouvoirs du chef de l'Etat.
En vertu de cette constitution-là, le deuxième personnage de l'Etat est le président du parlement, Oleksander Tourtchninov, allié politique du grand ennemi de Ianoukovitch, Ioulia Timochenko, laquelle a été libérée de prison samedi.
En vertu de la Constitution de 1996, que Viktor Ianoukovitch avait remise au goût du jour en 2010 afin de renforcer ses pouvoirs, le numéro deux de l'Etat était le Premier ministre. Cela signifierait que le pouvoir est désormais entre les mains du chef du gouvernement par intérim, Serhiy Arbouzov.
UN NOUVEAU CAP EUROPÉEN ?
Or, en vertu de l'accord conclu vendredi entre le pouvoir et l'opposition sous l'égide de l'Union européenne, un nouveau gouvernement, d'union nationale, doit être formé dans une dizaine de jours.
"En ce moment, le parlement est le seul organe légitime du pays", estimait Edouard Leonov, député du parti d'extrême droite Svoboda.
Les forces armées ont fait savoir qu'elles n'interviendraient pas au nom du président, déclarant qu'elles étaient "fidèles à leurs obligations constitutionnelles et ne peuvent être attirées dans des conflits politiques internes au pays".
Le ministère de l'Intérieur s'est déclaré en faveur des manifestants et a dit vouloir des "changements rapides", appelant la population à s'unir pour garantir la sécurité et un pays "indépendant, démocratique et juste".
En ce qui concerne les choix politiques, aucun changement de cap n'a été annoncé dans l'immédiat, même si, maintenant que l'opposition a le vent en poupe, l'Ukraine pourrait renouer avec ses orientations européennes. C'est le refus de Viktor Ianoukovitch, en novembre, de signer un accord de partenariat avec l'Union européenne qui a déclenché le mouvement de manifestations qui a abouti aux événements de samedi.
"Je suis certaine que l'Ukraine intégrera l'Union européenne dans un proche avenir, ce qui changera tout", a déclaré Ioulia Timochenko après avoir été libérée.
Mais désormais, qui dirige ce qui, lorsque Ianoukovitch était au pouvoir, était l'opposition?
Pour l'heure, il s'agit des trois hommes qui ont signé vendredi l'accord avec le président: Vitali Klitchko, Arseni Iatseniouk et Oleh Tiahnibok. La libération de Ioulia Timochenko pourrait augurer toutefois d'une lutte pour la suprématie.
http://www.latribune.fr/actualites/econ ... llite.htmlAprès la destitution du président, l'Ukraine en danger de partition et de faillite
Au-delà du calme et de la joie des opposants, le bouleversement complet du paysage politique de l'Ukraine pose deux questions de fond. Comment l'Ukraine peut-elle éviter la banqueroute? Ne risque-t-elle pas une partition de facto entre l'Ouest ukrainophone, plus tourné vers l'Europe, et l'Est russophone?
Une nouvelle ère s'ouvre ce dimanche pour l'Ukraine après la folle journée de la veille, marquée par la destitution de facto du président Viktor Ianoukovitch et la libération de l'opposante et égérie de l'ex-révolution orange Ioulia Timochenko. Tôt dans la matinée, le centre de Kiev semble renouer avec un semblant de calme, tandis que l'on ignore toujours où se trouve le président destitué.
Sur la Maïdan (place de l'Indépendance), l'heure est au soulagement et au recueillement. Quelques centaines de personnes y étaient rassemblées ce dimanche, chantant l'hymne national. D'autres déambulent des fleurs à la main, ou prennent des photos des barricades. Des opposants casqués sirotent du thé autour des braseros. A proximité, les magasins, restés fermés ces derniers jours, ont rouvert ce dimanche. Les affrontements ont fait près de 80 morts cette semaine.
Risques de faillite
Mais si l'extrême tension des derniers jours est retombée et que les messages de sympathie affluent du monde entier - Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères, a publié un communiqué saluant la libération-surprise de l'opposante Ioulia Timochenko et appelant au maintien du calme en Ukraine -, les inquiétudes au sujet de ce pays de 46 millions d'habitants restent vives. L'Ukraine est en effet profondément divisée et se trouve au bord de la faillite.
L'Ukraine s'est du coup imposée comme thème lors de la réunion du G20 dimanche à Sydney: "Plusieurs pays se sont mis d'accord pour évoquer leur soutien" à l'Ukraine, a déclaré le ministre français de l'Economie et des Finances, Pierre Moscovici. Les bouleversements de samedi risquent fort de remettre en cause la promesse par la Russie d'un crédit de 15 milliards de dollars, dont seuls 3 milliards ont été versés, et d'un important rabais sur le prix du gaz. Les Européens ont promis une assistance financière beaucoup plus modeste, d'environ 610 millions d'euros! Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague a indiqué s'être entendu avec son homologue allemand afin de faire pression pour le déblocage d'une "aide financière vitale du Fonds monétaire international".
Une partition possible
Plus encore que de la banqueroute, la communauté internationale redoute dans l'immédiat que la crise n'ait encore creusé le fossé entre l'Est russophone et russophile, majoritaire, et l'Ouest nationaliste et ukrainophone. Sous le règne de l'Union soviétique, les russes ont immigré en masse dans l'est du pays, qui a fait l'objet d'une rapide industrialisation. l'Ouest est historiquement plus tourné vers la Pologne. Le Premier ministre polonais Donald Tusk, en première ligne, estimait d'ailleurs samedi soir qu'il existait des forces menaçant l'intégrité territoriale de l'Ukraine.
La menace de partition du pays n'est pas un vain fantasme. A Kharkov, des responsables locaux des régions pro-russes de l'est ont immédiatement remis en cause samedi la "légitimité" du Parlement ukrainien, qui selon eux travaille actuellement "sous la menace des armes". "L'intégrité territoriale et la sécurité de l'Ukraine se trouvent menacées", ont-ils estimé.
Le paysage politique de l'Ukraine a été totalement transformé avec la libération de l'ex-Premier ministre Ioulia Timochenko, 53 ans, emprisonnée depuis 2011. Elle apparaît dès à présent comme une candidate de poids à l'élection présidentielle anticipée fixée au 25 mai. A peine sortie de prison, elle s'est rendue sur la Maïdan où elle a salué les "héros" de l'Ukraine et leur a demandé de poursuivre le combat. "Si quelqu'un vous dit que c'est terminé et que vous pouvez rentrer chez vous, n'en croyez pas un mot, vous devez finir le travail", leur a-t-elle lancé. Mais les sceptiques n'ont pas oublié ses excès ainsi que sa gestion erratique et autoritaire quand elle était Premier ministre.
Un paysage bouleversé et incertain
Sa libération immédiate avait été votée samedi par le Parlement. Peu après, les députés votaient ce qu'ils ont présenté comme une vacance du pouvoir justifiant une destitution de facto du chef de l'Etat et l'organisation d'une présidentielle anticipée. "Le président Ianoukovitch s'est écarté du pouvoir et ne remplit plus ses fonctions", affirme la résolution adoptée par le Parlement. L'intéressé, élu en 2010 et dont le mandat court jusqu'en mars 2015, a cependant assuré qu'il n'avait nullement l'intention de démissionner. "Le pays assiste à un coup d'Etat (...) Je suis un président élu de manière légitime", a-t-il souligné dans une allocution télévisée non datée, diffusée par une chaîne régionale à Kharkov.
Selon le nouveau président du Parlement, Olexandre Tourtchinov, qui va assurer la présidence par intérim du pays, Viktor Ianoukovitch aurait tenté samedi de fuir en Russie à bord d'un avion mais en a été empêché par les gardes-frontières. Ces derniers ont indiqué par la suite que le président avait tenté en vain de les corrompre pour qu'ils laissent son avion décoller.
Donc après Ianoukovitch et l'Ukraine, l'Asie Centrale (notamment le Turkménistan mais aussi le Kazakstan et l'Ouzbékistan). Je prends les paris que le phénomène de révolte va se renouveller dans ces pays (en incluant la Biélorussie, voire la Corée du Nord).Johan a écrit : Rare sont ceux qui vivent dans un luxe comme celui dans lequel vivait Ianoukovitch. D'ailleurs, le plus souvent ce sont les dictateurs qui ont les résidences les plus luxueuses...
La Corée du Nord ne risque rien pour les 4 ans à venir... y'a les JO en Corée du Sud dans 4 ans, y'aura pas de déstabilisation "provoquée" d'ici-là...Toto75 a écrit : Donc après Ianoukovitch et l'Ukraine, l'Asie Centrale (notamment le Turkménistan mais aussi le Kazakstan et l'Ouzbékistan). Je prends les paris que le phénomène de révolte va se renouveller dans ces pays (en incluant la Biélorussie, voire la Corée du Nord).
discourt poutinier.GEORGES a écrit : Malgré la présentation partiale qui en est faite par les médias occidentaux, les forces qui attisent le conflit ukrainien à coups d’ingérence (présence permanente et propos incendiaires des représentants de l’UE et des Etats-Unis d’Amérique aux mobilisations factieuses de l’ « opposition ») n’ont rien à voir avec la démocratie ; il s’agit notamment :
• En Ukraine, des fascistes et des antisémites patentés du parti national-socialiste ukrainien rebaptisés « Liberté » (Svoboda) ; ces nostalgiques du Reich, qui veulent régler leur compte aux communistes ukrainiens, en découdre avec la Russie, réduire à l’esclavage la classe ouvrière minière russophone de l’Est, amener de force l’Ukraine dans le giron de l’Europe impériale, comme l’avaient fait leurs précurseurs « collaborateurs » des années 40/45.
• Les vrais chefs de file de l’insurrection réactionnaire sont en fait l’UNION EUROPEENNE impérialiste, l’OTAN et l’UNION TRANSATLANTIQUE en construction derrière l’AXE WASHINGTON-BERLIN. La classe dominante « française », MEDEF en tête, est partie prenante de ce projet impérialiste global, comme le montre en filigranes le manifeste « BESOIN D’AIRE » adopté par le MEDEF fin 2011.
on sait depuis longtemps qu'il reste quelques abrutis aux états unisGEORGES a écrit : Non discours d'un Américain avec un cerveau.
Pas d'un géo-stratège de bacs à sable.
Il est irresponsable et dangereux de la part de Washington d'accuser le gouvernement de la violence qui règne dans les rues de Kiev, a dit à RT Martin Sieff, un géopoliticien très renommé du Globalist Research Center et envoyé spécial de the Globalist.
Sieff pense que les désordres en Ukraine sont le résultat des pressions de l'UE qui a refusé d'accepter la décision de Kiev de suspendre l'accord d'intégration européen. Selon lui, la décision des Etats-Unis et de l'UE de soutenir les insurgés en Ukraine pourrait avoir comme conséquence de susciter des aspirations similaires en Europe occidentale où les mouvements sécessionnistes ont le vent en poupe.
N'empêche que les violences sont terminées.GEORGES a écrit : Malgré la présentation partiale qui en est faite par les médias occidentaux, les forces qui attisent le conflit ukrainien à coups d’ingérence (présence permanente et propos incendiaires des représentants de l’UE et des Etats-Unis d’Amérique aux mobilisations factieuses de l’ « opposition ») n’ont rien à voir avec la démocratie ; il s’agit notamment :
• En Ukraine, des fascistes et des antisémites patentés du parti national-socialiste ukrainien rebaptisés « Liberté » (Svoboda) ; ces nostalgiques du Reich, qui veulent régler leur compte aux communistes ukrainiens, en découdre avec la Russie, réduire à l’esclavage la classe ouvrière minière russophone de l’Est, amener de force l’Ukraine dans le giron de l’Europe impériale, comme l’avaient fait leurs précurseurs « collaborateurs » des années 40/45.
Georges,GEORGES a écrit : • En Ukraine, des fascistes et des antisémites patentés du parti national-socialiste ukrainien rebaptisés « Liberté » (Svoboda) ; ces nostalgiques du Reich, qui veulent régler leur compte aux communistes ukrainiens, en découdre avec la Russie, réduire à l’esclavage la classe ouvrière minière russophone de l’Est, amener de force l’Ukraine dans le giron de l’Europe impériale, comme l’avaient fait leurs précurseurs « collaborateurs » des années 40/45.
Un président démocratiquement élu. Pote à poutine, surement.Fonck1 a écrit : vaut mieux laisser le bon vieux dictateur en place pote a poutine.... :roll: