latresne a écrit : Victor a écrit :
Désolé mais on ne peut absolument pas comparer la sociologie de la France de 1830 avec celle d'aujourd'hui.
Et sans remonter aussi loin, la France de 1960 ne ressemble pas vraiment à celle d'aujourd'hui. En 1960, il reste une multitude de petits commerçants, d'artisans et aussi de nombreuses exploitations agricoles familiales.
Aujourd'hui, les petits commerces ont été laminés, tout comme les artisans et les petites exploitations agricoles au profit des hyper marchés, des zones commerciales avec des enseignes nationales, des énormes exploitations agricoles. Donc la population de tous ces français qui étaient des "indépendants" qui devaient surveiller leur "entreprise" et qui avait souvent quelques salariés s'est réduite comme peau de chagrin au profit d'une population salariée ou fonctionnaire qui obligatoirement n'a pas du tout la même mentalité que quelqu'un qui doit gérer SON affaire. Un ouvrier ou un employé n'est qu'un pion de la grande entreprise qui l'emploie. Il n'a pas la vision, la compréhension de son fonctionnement comme un indépendant, un commerçant, un artisan qui eux sont bien obligés de suivre les comptes de leur business.
Tu fais une fixette ,je te parle des avocats des mèdeçins des entrepreneurs et non des petits commerçants .Bien qu'ils diminuent
c'est vrai ils existent tjrs mais ne font pas la majorité des bourgeois d'hier et d'aujourd'hui .
J'ai lu d'autre part que tu étais DRH .J'avais un ami qui en avait rencontré plusieurs pour des embauches .Il me disait qu'on connaissait leurs questions et qu'ils étaient relativement facile de leur répondre ce qu'ils attendaient ..ou pas !
Non je te rassure, je ne suis pas DRH. Mais comme indiqué, je reçois les candidats qui postulent pour rejoindre mon service. Je te rassure aussi, je ne suis pas seul à valider ou invalider une candidature, c'est une décision collégiale.
Pour revenir à notre discussion, on ne se comprend pas parce que toi tu parles des professions libérales comme les médecins, avocats, notaires et moi j'élargis le concept de bourgeois à la petite bourgeoisie, c'est à dire à tous ceux qui possèdent la totalité ou une partie du capital de leur activité au contraire d'un salarié qui ne "vend" que sa force de travail.
Bref, on s'est compris. L'important étant de comprendre qu'un fonctionnaire ou un salarié n'a pas la même mentalité qu'un "indépendant" au sens large qui gère sa propre entreprise même petite.
Je vais te raconter une petite histoire que j'ai déjà raconté sur ce site. Il y a quelques années pendant mes congés, j'ai rencontré un type syndicaliste SUD, NPA qui m'a expliqué être un peu fâché avec un ancien collègue syndicaliste qui avait quitté l'usine pour créer sa propre épicerie bio. Et bien ce dernier, a embauché quelques salariés, a dû payé des charges, des impôts, faire tout l'administratif de sa petite boite, etc. et finalement, il ne vote plus et ne fréquente plus le syndicat ...
On a tous compris pourquoi sauf le syndicaliste SUD bien évidemment.