Hdelapampa a écrit : ↑06 avril 2020 19:03
Tout le monde au bricolage, comme le gouvernement.
Et hop!
Et si on n'a pas le matos?
voila une petite étude qui reprend mes propos , mes lectures de Paris Match ; en plus détaillé , plus précis
Luc de Barochez – En Europe, la dette nuit à la santé
ÉDITO. Les États membres de l'UE où l'on décède le plus du coronavirus sont aussi les plus endettés.
L'exemple de l'Italie est emblématique.
Publié le 07/04/2020 à 11:00 | Le Point.fr
Un malade contamine par le coronavirus est debarque d'un avion de l'armee de l'air italienne sur l'aeroport de Dresde en Allemagne, ou il va etre hospitalise pour soulager les hopitaux italiens debordes.
Un malade contaminé par le coronavirus est débarqué d'un avion de l'armée de l'air italienne sur l'aéroport de Dresde en Allemagne, où il va être hospitalisé pour soulager les hôpitaux italiens débordés. © ROBERT MICHAEL/DPA/ AFP
Luc de Barochez © Illustration : Dusault pour "Le Point"
Le coronavirus est injuste. Dans l'Union européenne, il ne frappe pas tous les pays avec la même gravité. Ceux du Sud payent un tribut plus lourd.
En Italie, en Espagne et en France, les morts sont plus nombreux qu'en Allemagne ou aux Pays-Bas.
Les pays où l'on décède le plus sont les plus endettés ; les pays relativement épargnés ont des budgets au cordeau. Ce n'est pas tout à fait un hasard.
Si un État ne maîtrise pas ses finances publiques, c'est souvent parce qu'il est mal géré. Son système de santé en pâtit.
Le cas italien est emblématique. La dette publique dont souffre la Péninsule est astronomique. Son montant de 2 400 milliards d'euros équivaut à 135 % du produit intérieur brut (PIB). Un tel niveau, aussi ingérable qu'injustifiable, découle d'années d'imprévoyance. Avant l'arrivée de la pandémie, par exemple, le gouvernement
Conte n'a pas trouvé le courage politique de revenir sur les mesures populistes votées en 2018 pour diminuer l'âge de la retraite.
Avec une population parmi les plus âgées au monde, l'Italie consacre aux pensions plus de 16 % de la richesse qu'elle produit chaque année. C'est plus qu'aucun autre pays développé, à part la Grèce.
Rome a sacrifié la santé et la jeunesse
Ces dépenses non maîtrisées, ajoutées au remboursement de la dette (pourtant bien allégé par les mesures prises par la Banque centrale européenne), compriment les autres postes budgétaires. L'Italie est l'un des pays de la zone euro qui déboursent le moins pour la santé, par tête d'habitant. Elle est aussi l'un de ceux qui versent le moins d'argent pour l'éducation. Autrement dit, toutes ces dernières années, Rome a sacrifié la santé et la jeunesse pour payer la dette et les pensions. Le choix était purement national, alors pourquoi en rendre l'Union européenne responsable ?