Trump élu : quel avenir pour l'Ukraine ?

[gare au gorille]

Boff, je ne partage pas vos illusions. L'Europe peut toujours faire des moulinets et des effets de manches, elle n'est pas crédible et ne trouvera jamais l'unité pour aller chatouiller Poutine. Trump lui déteste la guerre. Bien malin celui qui peut entrevoir une sortie de ce bourbier sans que cela se fasse sur le dos de l'Ukraine.

L'Ukraine se fait attaquée, massacrée, dépouillée mais il faut qu'en plus, elle courbe l'échine devant Poutine et satisfaire ses exigences ?
L'Ukraine n'est pas seule vu que la Corée du Sud a changé d'avis et lui envoie des armes. Chacun sait que V. Poutine ne s'arrêtera pas à ce pays. Un dictateur assoiffé de pouvoir a les dents longues, très longues.
Bien au contraire, il faut aider l'Ukraine à reconquérir ses territoires. C'est la Russie qui doit lâcher, et non l'Ukraine !

Je suis tout à fait de votre avis et je suis toujours du coté de l'agresseur plutôt que du coté de l'agressé, aussi bien en ce qui concerne Israël que l'Ukraine.
Après c'est la réalité du terrain qui décidera de qui devra courber l'échine devant l'autre. Dans l'idéal ce serait l'échine de Poutine qui devrait se courber, reste à savoir qui sera assez fort pour le faire plier, ou plutôt qui sera prêt à s'engager militairement aux cotés de l'Ukraine pour faire plier le dictateur russe. Les bonnes paroles ne suffiront pas.

[UBUROI]

Trump a de quoi inquiéter, c'est vrai.
Mais du coté allemand, le nauffrage de Scholtz en février 2025, devrait rassurer l'Europe et KIEV

L’Allemagne tiendra bien des élections législatives anticipées le 23 février prochain, qui devraient se traduire, sauf coup de théâtre, par une alternance à la tête du pays, après l’éclatement de la coalition d’Olaf Scholz, au pouvoir depuis trois ans mais minée par les désaccords. La date du scrutin, qui a fait l’objet de plusieurs jours de bras de fer, a été approuvée par le principal parti d’opposition, les conservateurs de la CDU/CSU et le parti social-démocrate du chancelier, mardi matin.

Avec cette crise, le chef des conservateurs Friedrich Merz, ancien grand rival d’Angela Merkel, voit son rêve d’accéder à la chancellerie se rapprocher. Son parti est donné largement gagnant du scrutin, avec de 32 à 35 % des voix selon les sondages, presque le double du SPD, ou du parti nationaliste pro Kremlin, AfD, selon les résultats des européennes. Attention, toutefois, la CDU avait réussi à perdre les législatives de septembre 2021, contre toute attente, gaspillant une avance confortable dans les sondages en raison d’une campagne totalement ratée. A l’inverse toutefois de leurs candidats de l’époque, Friedrich Merz affiche une certaine solidité dans sa doctrine et ses propos. Conservateur sur le plan sociétal, il affiche des conceptions libérales bienvenues sur le plan économique et, surtout, des convictions atlantistes. Il a prévenu mardi qu’il autoriserait la livraison de missiles à l’Ukraine et leur emploi en profondeur en territoire russe. La CDU exclut toute alliance avec l’AfD et Friedrich Merz voudrait éviter une coalition à trois, mais il risque de lui manquer un partenaire suffisamment solide, le partenaire le plus logique sur le plan doctrinal, le FDP étant crédité d’un score dangereusement proche des 5 % nécessaire pour être représenté au Parlement.

Rassurant non?

[Fonck1]

L'Ukraine se fait attaquée, massacrée, dépouillée mais il faut qu'en plus, elle courbe l'échine devant Poutine et satisfaire ses exigences ?
L'Ukraine n'est pas seule vu que la Corée du Sud a changé d'avis et lui envoie des armes. Chacun sait que V. Poutine ne s'arrêtera pas à ce pays. Un dictateur assoiffé de pouvoir a les dents longues, très longues.
Bien au contraire, il faut aider l'Ukraine à reconquérir ses territoires. C'est la Russie qui doit lâcher, et non l'Ukraine !

Je suis tout à fait de votre avis et je suis toujours du coté de l'agresseur plutôt que du coté de l'agressé, aussi bien en ce qui concerne Israël que l'Ukraine.
Après c'est la réalité du terrain qui décidera de qui devra courber l'échine devant l'autre. Dans l'idéal ce serait l'échine de Poutine qui devrait se courber, reste à savoir qui sera assez fort pour le faire plier, ou plutôt qui sera prêt à s'engager militairement aux cotés de l'Ukraine pour faire plier le dictateur russe. Les bonnes paroles ne suffiront pas.

oui c'est parce que vous considérez que annexer du terrain à l'extérieur de vos frontière n'est pas une agression.
sûrement un "nostalgique" du 18 octobre 1940.

[Patchouli38]

Je suis tout à fait de votre avis et je suis toujours du coté de l'agresseur plutôt que du coté de l'agressé, aussi bien en ce qui concerne Israël que l'Ukraine.
Après c'est la réalité du terrain qui décidera de qui devra courber l'échine devant l'autre. Dans l'idéal ce serait l'échine de Poutine qui devrait se courber, reste à savoir qui sera assez fort pour le faire plier, ou plutôt qui sera prêt à s'engager militairement aux cotés de l'Ukraine pour faire plier le dictateur russe. Les bonnes paroles ne suffiront pas.

oui c'est parce que vous considérez que annexer du terrain à l'extérieur de vos frontière n'est pas une agression.
sûrement un "nostalgique" du 18 octobre 1940.

Si la Russie se presse autant à conquérir autant de territoires ukrainiens et qu'elle canarde à tout va, c'est qu'elle sait très bien que Donald Trump donnera les kilomètres conquis à son homologue russe.

La paix ne doit pas se faire au détriment du pays attaqué, c'est à l'agresseur de courber le dos. V. Poutine n'aime que les rapports de force. Lâcher du lest face à lui, c'est de lui faire croire qu'il a gagné et cela ne l'incitera qu'à continuer sa mortelle besogne.
De plus, V. Poutine n'a jamais respecté les accords et ce n'est pas aujourd'hui qu'il commencera.

[Once]

J'ai entendu dire hier sur LCI que l'Ukraine chercherait à retrouver l'arme nucléaire.

[Patchouli38]

J'ai entendu dire hier sur LCI que l'Ukraine chercherait à retrouver l'arme nucléaire.

Ce que vous avez entendu s'avère vrai vu que j'ai trouvé un article en ce sens :

"« Si Trump retire l’aide américaine... » : l’Ukraine envisagerait de développer des armes nucléaires
L’Ukraine pourrait développer des armes atomiques si les États-Unis décidaient de ne plus lui envoyer d’aide militaire pour repousser l’armée russe. Un projet loin d’être concrétisé mais qui serait faisable assez rapidement.

Face aux menaces qui pointent à l’horizon, qu’il s’agisse de l’avancée des troupes russes dans le Donbass ou d’un possible abandon des États-Unis, l’Ukraine pourrait se lancer sur un chemin extrême, celui de l’arme nucléaire. Le pays ne partira pas de nulle part.

Lors de la chute de l’Union soviétique en 1991, il avait hérité d’un immense arsenal nucléaire d’environ 2 500 têtes tactiques et plus de 1 500 têtes contenues dans des missiles intercontinentaux. Kiev avait accepté de les détruire trois ans plus tard en échange de garantie de sécurité et avait ratifié le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires.

« Si Donald Trump retire l’assistance militaire américaine »
Selon le journal britannique The Times, Kiev pourrait développer « une bombe nucléaire rudimentaire d’ici quelques mois si Donald Trump retire l’assistance militaire américaine », selon un document préparé pour le ministère ukrainien de la Défense et que le journal britannique a pu consulter. Ce document ne parle pas de fabriquer une bombe nucléaire du même type que celles possédées en nombre par les États-Unis, la Russie ou la France, mais de concevoir une bombe basique.

« Le pays serait rapidement en mesure de construire un dispositif simple à base de plutonium doté d’une technologie similaire à celle de la bombe Fat Man larguée sur Nagasaki en 1945 », selon ce rapport consulté par The Times.

« Créer une simple bombe atomique, comme l’ont fait les États-Unis dans le cadre du projet Manhattan, ne serait pas une tâche difficile 80 ans plus tard », indique encore ce document. La décision pourrait être prise si l’armée russe atteignait la ville de Pavlograd, près de Dnipro et à une centaine de kilomètres de la ligne de front actuelle.

« On est encore au stade de la science-fiction »

Le rapport précise même comment l’Ukraine pourrait se procurer l’uranium nécessaire à la bombe : en s’appuyant sur le plutonium utilisé sur les neuf réacteurs nucléaires encore sous contrôle de Kiev (la centrale de Zaporijjia et ses six réacteurs sont occupés par les Russes depuis 2022). Les quelque sept tonnes de plutonium ukrainien permettraient en théorie de créer des centaines d’ogives tactiques de plusieurs kilotonnes, suffisantes pour détruire des bases russes ou des concentrations de troupes.

Le journaliste Cyrille Amoursky, correspondant en Ukraine, rappelle qu’il n’y a à ce stade « aucun élément tangible autre qu’un document qui pourrait confirmer une telle idée ». « On est encore au stade de la science-fiction, et je pense qu’il est inutile de s’embarquer dans de longues discussions à ce sujet. L’idée dans le débat public est néanmoins extraordinaire et très inattendue », ajoute-t-il.

Ce spécialiste de l’Ukraine note que le processus de conception d’une bombe atomique prendrait des mois, sous l’œil forcément très attentif des Russes « avec probablement des ultimatums lancés au gouvernement ukrainien » pour y renoncer. Cyrille Amoursky s’interroge aussi sur la réponse russe en cas d’usage d’une bombe atomique qui risque d’être « catastrophique ».

« Obtenir une dissuasion nucléaire, ce serait s’assurer un avantage décisif dans la guerre qui pourrait potentiellement y mettre un terme (sans reconquérir les territoires occupés) et assurer la paix pour l’avenir, observe aussi Louis Duclos, analyste géopolitique, sur X. Il est trop risqué pour le moment de se lancer dans le développement de la bombe atomique mais surtout notez le timing de cette annonce : pile après l’élection de Trump alors que tout espoir du soutien des États-Unis disparaît. »"

https://www.lavoixdunord.fr/1522608/art ... iKPf1pcN8a

L'Ukraine sait très bien que la paix se fera avec l'abandon des territoires occupés et elle ne peut s'y résoudre, à juste titre.

Cette annonce aurait pour but de prévenir Trump de ce qu'elle serait capable de faire en cas d'abandon de l'aide américaine.
Une manière de dire qu'elle luttera jusqu'au bout et qu'il est hors de question de laisser un iota de territoire à l'agresseur.

[Once]

Le problème est qu'en rendant crédible ( voire officielle ) cette annonce, l'Ukraine risque gros : car il est vraisemblable que la Russie fera tout pour rendre impossible cette nouvelle arme nucléaire par des bombardements ciblés.

Comme Israël envisage de le faire en Iran avec l'aide ded États Unis.

[Patchouli38]

"EN DIRECT Guerre en Ukraine : Donald Trump nomme une cheffe du renseignement aux positions pro-russes…
Live•Suivez les dernières informations sur le conflit russo-ukrainien en ce jeudi 14 novembre 2024

Une patronne du renseignement américain aux positions pro-russes

Donald Trump a annoncé mercredi soir qu’il voulait confier la direction nationale du Renseignement à Tulsi Gabbard, ancienne militaire de 43 ans, originaire d’Hawaï et transfuge du Parti démocrate. Les prises de position pro-russes de cette dernière au début du conflit en Ukraine avaient fait polémique. Juste après l’invasion russe de février 2022, elle avait écrit sur Twitter, devenu X : « Cette guerre et cette souffrance auraient pu être évitées si l’administration [de Joe] Biden et l’Otan avaient simplement pris en compte les inquiétudes légitimes de la Russie sur une possible entrée de l’Ukraine dans l’Otan ».

Pour rappel, mercredi après-midi, lors de la rencontre entre Joe Biden et Donald Trump à la Maison Blanche, le premier a plaidé pour la poursuite du soutien américain à l’Ukraine."

https://www.20minutes.fr/monde/ukraine/ ... re-ukraine

C'est un peu mettre le loup dans la bergerie, non ? Poutine doit être content, une alliée à la tête du renseignement américain, c'est le Père Noël avant l'heure.

[Fonck1]

Poutine doit partouzer avec ses généraux, tout cela était prévisible.....trump veut détruire l'Europe, comme Poutine du reste, ce sont notre premiers ennemis économiques.

il faudra que les européens reprennent la main et apprennent de leurs erreurs, mais c'est mal barré avec les nationalistes d'extrême droite aux portes du pouvoir.

[Once]

Attention : le lobby des armes est très puissant aux Etats Unis et verrait probablement d'un très mauvais oeil que Trump décide de faire la paix avec tout le monde.

Donc, il n'est pas impossible que l'homme d'affaires en Trump ne révise un peu à la baisse ses projets de "solutions de paix en 24 heures". Il y a du pognon, beaucoup de pognon à la clé pour 'America first".

Autre chose : pour le moment Donald file le parfait amour avec Elon. Bien.

Mais en raison des nombreux conflits d'intérêts qui risquent de pointer le au nez entre eux dans les temps qui viennent, il n'est pas impossible qu'ils se brouillent bientôt, l'un ne jouent plus exactement dans le même créneau que l'autre.

Autant d'affaires à suivre dans lesquelles seul le pognon compte.

Quand on met deux crocodiles dans le même bassin, ils finissent par se bouffer entre eux.

[Georges61]

Elon n'a pas d'ambitions politiques, puisqu'il ne pourra jamais être président. Sa seule ambition c'est l'argent, encore plus d'argent, et tant que son soutien à Trump lui permettra d'engranger encore plus de milliards le couple fonctionnera bien. Par contre le jour ou sa collaboration avec Trump deviendra moins rentable, il le lâchera sans état d'âme.

[Mesoke]

Attention : le lobby des armes est très puissant aux Etats Unis et verrait probablement d'un très mauvais oeil que Trump décide de faire la paix avec tout le monde.

Trump n'est considéré comme un pacifiste que par les couillons que son fan club a convaincu.

Dans les faits il n'a ni plus ni moins fait de paix avec d'autres pays que les autres présidents de ces dernières années, il n'a ni plus ni moins soutenu de guerres partout dans le monde, il n'a pas fermé de base militaire à l'étranger parmi les dizaines que comptent les USA, il a augmenté le budget de la défense, etc.

Il a juste décidé que les conflits auxquels les USA participeraient directement ou indirectement seraient des conflits qui défendent les intérêts économiques du pays, et plus des conflits idéologiques, des respects d'alliance, des défenses de droits de population locales, etc.