Ce que je cherche : Jordan Bardella publiera son premier livre chez Fayard le 9 novembre

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mic43121
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Re: Ce que je cherche : Jordan Bardella publiera son premier livre chez Fayard le 9 novembre

Message par mic43121 »

:ange:
Rire ce n'est pas hors sujet ..
:ange:
La tolérance c'est quand on connait des cons- et qu'on ne dit pas les noms
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gare au gorille
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Re: Ce que je cherche : Jordan Bardella publiera son premier livre chez Fayard le 9 novembre

Message par gare au gorille »

Patchouli38 a écrit : 07 novembre 2024 13:32
gare au gorille a écrit : 06 novembre 2024 19:17


Oui et alors, Hollande est député fictif et la publicité pour son bouquin dans les gares n'a posé aucun problème aux gauchistes syndiqués de la SNCF.
D'ailleurs dans aucun texte il n'est précisé si l'auteur du bouquin est en fonction ou pas et quand Hollande publie un bouquin sur le rapport de la gauche et du pouvoir son bouquin est forcément tout aussi politisé que peut l'être celui de Bardella. C'est juste la couleur politique qui change et qui déplait aux fachos de gauche.
F. Hollande a écrit ses bouquins alors qu'il n'était déjà plus Président de la République, et pas encore député européen. De ce fait, il n'avait plus aucun mandat politique. Votre poulain, c'est tout le contraire : il est député européen, directeur du RN, et directeur de groupe à l'Assemblée Nationale.

Mais bon, vu que vous faites les lois comme bon vous semble (comme pour l'extrême-droite dans son ensemble), voici un petit rappel en matière de réglement :

"La SNCF et la RATP doivent donc veiller à ce que l’affichage publicitaire au sein des gares et stations de métro françaises soit toujours neutre politiquement.

Ceci implique l’interdiction de faire de la publicité pour une réunion politique au sein d’une gare ou d’une station de métro… quel que soit le parti politique.

Il en va de même pour tout message politique, syndical, religieux ou philosophique au sein d’une publicité, qu’il appartient à l’organisme de contrôler au cas par cas.

La question est plus subtile pour les livres politiques, puisque par définition l’affichage publicitaire ne fera apparaître que la couverture de l’ouvrage ou une autre illustration et non tout son contenu. Or la couverture d’un ouvrage et même son titre sont souvent neutres en apparence. C’est toute la question pour le livre « Ce que je cherche » du président du Rassemblement national, dont la couverture ne fait apparaître que la photo de son auteur.

Dans l’hypothèse d’un litige, le juge saisi devra apprécier au cas par cas si l’affichage du livre en question, compte tenu de sa couverture, son titre et son auteur, présente ou pas un caractère « politique ». Or la frontière est souvent fine entre un ouvrage biographique (non politique) et un ouvrage politisé.

En l’espèce, la société Mediatransports qui gère l’affichage publicitaire pour la SNCF et la RATP a considéré que le titre du livre de Jordan Bardella « Ce que je cherche » constituait un message politique et non biographique compte tenu du mandat politique de son auteur (député européen).

Un tel message ne peut donc pas être affiché dans les gares et stations de métro françaises, car il présente un caractère politique incompatible avec le devoir de neutralité qui s’impose dans les transports publics.

Il est fréquent que le livre d’un homme politique en exercice puisse être regardé comme « politique », quel que soit son parti, compte tenu des sujets abordés en son sein. La publicité de l’ouvrage sera donc interdite dans les gares et les stations de métro. L’affichage doit toujours être neutre en ces lieux.

Il en irait différemment d’un roman rédigé par un homme politique (on pense aux ouvrages non politiques de l’ex-ministre Bruno Le Maire), d’un livre purement biographique (on pense aux mémoires d’anciens chefs d’État), d’un livre écrit par un chef d’État étranger (on pense à Barack Obama) ou d’ouvrages historiques sur d’anciens chefs d’État (on pense à Napoléon) qui seraient autorisés.

L’interdiction de l’affichage publicitaire pour le livre de Jordan Bardella « Ce que je cherche » dans les gares et les stations de métro françaises n’a donc rien à voir avec la censure et tout à voir avec le principe de neutralité du service public."

https://www.village-justice.com/article ... 51288.html

Et comme vous avez de grosses difficultés à comprendre, j'ajouterai ceci :

"Mediatransports avait déjà, dans le cadre de la polémique, répondu en partie à ces remarques au sujet de l’affichage en gare des livres d’autres personnalités politiques. Interrogée par France Inter sur le cas du livre le Temps des combats (éditions Fayard) de Nicolas Sarkozy, la régie publicitaire rétorquait : «Il y a une grosse nuance. Il s’agissait là d’un livre de mémoire écrit par un ancien président n’ayant plus de mandat.» Même explication auprès du Parisien sur les livres des deux finalistes de l’élection présidentielle de 2007 : «Pour Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, il s’agissait d’ouvrages de mémoire, dans un contexte différent du fait de la position de ces personnalités politiques à ce moment-là.» Et Mediatransports d’insister, a contrario, sur le fait que l’ouvrage de Jordan Bardella est «certes une autobiographie, mais elle est écrite par un homme politique, président d’un parti».

Contacté par CheckNews à propos des autres exemples donnés par Jordan Bardella, Mediatransports explique que «dans le cas des ouvrages cités, et à la différence de l’ouvrage de M. Bardella, il s’agissait soit d’ouvrages émanant de personnalités politiques n’exerçant plus de mandat électif au moment de la parution de l’ouvrage et de la campagne publicitaire, et pour certains consistant en des mémoires, soit d’ouvrages à traitement journalistique. C’est la raison pour laquelle ces visuels ont pu être acceptés en conformité avec nos Conditions générales de vente »"

https://www.liberation.fr/checknews/pou ... MWKBTZI24/

Donc, vous pouvez continuez à victimiser ce pauvre Jordan Bardella, mais la loi est la loi, ne vous en déplaise.


Comment pouvez vous dire que le bouquin de François Hollande qui traitait du rapport entre la gauche et le pouvoir était neutre politiquement ??
Pour le reste aucun texte régissant l'affichage des publicité dans les gares ne mentionne le fait d'être qu'être président d'un parti ou député en exercice ou même président tout court est un obstacle à l'affichage .
Il s'agit simplement d'une interprétation du règlement, et d'une interprétation à géométrie variable.
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Re: Ce que je cherche : Jordan Bardella publiera son premier livre chez Fayard le 9 novembre

Message par Patchouli38 »

Réponse (voir mon post plus haut) :

"Mediatransports avait déjà, dans le cadre de la polémique, répondu en partie à ces remarques au sujet de l’affichage en gare des livres d’autres personnalités politiques. Interrogée par France Inter sur le cas du livre le Temps des combats (éditions Fayard) de Nicolas Sarkozy, la régie publicitaire rétorquait : «Il y a une grosse nuance. Il s’agissait là d’un livre de mémoire écrit par un ancien président n’ayant plus de mandat.» Même explication auprès du Parisien sur les livres des deux finalistes de l’élection présidentielle de 2007 : «Pour Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, il s’agissait d’ouvrages de mémoire, dans un contexte différent du fait de la position de ces personnalités politiques à ce moment-là.» Et Mediatransports d’insister, a contrario, sur le fait que l’ouvrage de Jordan Bardella est «certes une autobiographie, mais elle est écrite par un homme politique, président d’un parti».

Ce n'est quand même pas si compliqué à comprendre.
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Re: Ce que je cherche : Jordan Bardella publiera son premier livre chez Fayard le 9 novembre

Message par jeandu53 »

Patchouli38 a écrit : 07 novembre 2024 14:07 Réponse (voir mon post plus haut) :

"Mediatransports avait déjà, dans le cadre de la polémique, répondu en partie à ces remarques au sujet de l’affichage en gare des livres d’autres personnalités politiques. Interrogée par France Inter sur le cas du livre le Temps des combats (éditions Fayard) de Nicolas Sarkozy, la régie publicitaire rétorquait : «Il y a une grosse nuance. Il s’agissait là d’un livre de mémoire écrit par un ancien président n’ayant plus de mandat.» Même explication auprès du Parisien sur les livres des deux finalistes de l’élection présidentielle de 2007 : «Pour Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, il s’agissait d’ouvrages de mémoire, dans un contexte différent du fait de la position de ces personnalités politiques à ce moment-là.» Et Mediatransports d’insister, a contrario, sur le fait que l’ouvrage de Jordan Bardella est «certes une autobiographie, mais elle est écrite par un homme politique, président d’un parti».

Ce n'est quand même pas si compliqué à comprendre.
Donc un livre de mémoire écrit par l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy, ça passe.

Un livre de mémoire écrit par Ségolène Royal (ancienne présidente de la République, comme chacun sait), ça passe.

Mais un livre de mémoire écrit par Jordan Bardella, ça ne passe pas.

Ai-je bien compris ?
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Fonck1
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Re: Ce que je cherche : Jordan Bardella publiera son premier livre chez Fayard le 9 novembre

Message par Fonck1 »

jeandu53 a écrit : 07 novembre 2024 14:10
Patchouli38 a écrit : 07 novembre 2024 14:07 Réponse (voir mon post plus haut) :

"Mediatransports avait déjà, dans le cadre de la polémique, répondu en partie à ces remarques au sujet de l’affichage en gare des livres d’autres personnalités politiques. Interrogée par France Inter sur le cas du livre le Temps des combats (éditions Fayard) de Nicolas Sarkozy, la régie publicitaire rétorquait : «Il y a une grosse nuance. Il s’agissait là d’un livre de mémoire écrit par un ancien président n’ayant plus de mandat.» Même explication auprès du Parisien sur les livres des deux finalistes de l’élection présidentielle de 2007 : «Pour Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, il s’agissait d’ouvrages de mémoire, dans un contexte différent du fait de la position de ces personnalités politiques à ce moment-là.» Et Mediatransports d’insister, a contrario, sur le fait que l’ouvrage de Jordan Bardella est «certes une autobiographie, mais elle est écrite par un homme politique, président d’un parti».

Ce n'est quand même pas si compliqué à comprendre.
Donc un livre de mémoire écrit par l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy, ça passe.

Un livre de mémoire écrit par Ségolène Royal (ancienne présidente de la République, comme chacun sait), ça passe.

Mais un livre de mémoire écrit par Jordan Bardella, ça ne passe pas.

Ai-je bien compris ?

non.
ça vous arrive de lire les posts des autres?
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Re: Ce que je cherche : Jordan Bardella publiera son premier livre chez Fayard le 9 novembre

Message par Patchouli38 »

jeandu53 a écrit : 07 novembre 2024 14:10
Patchouli38 a écrit : 07 novembre 2024 14:07 Réponse (voir mon post plus haut) :

"Mediatransports avait déjà, dans le cadre de la polémique, répondu en partie à ces remarques au sujet de l’affichage en gare des livres d’autres personnalités politiques. Interrogée par France Inter sur le cas du livre le Temps des combats (éditions Fayard) de Nicolas Sarkozy, la régie publicitaire rétorquait : «Il y a une grosse nuance. Il s’agissait là d’un livre de mémoire écrit par un ancien président n’ayant plus de mandat.» Même explication auprès du Parisien sur les livres des deux finalistes de l’élection présidentielle de 2007 : «Pour Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, il s’agissait d’ouvrages de mémoire, dans un contexte différent du fait de la position de ces personnalités politiques à ce moment-là.» Et Mediatransports d’insister, a contrario, sur le fait que l’ouvrage de Jordan Bardella est «certes une autobiographie, mais elle est écrite par un homme politique, président d’un parti».

Ce n'est quand même pas si compliqué à comprendre.
Donc un livre de mémoire écrit par l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy, ça passe.

Un livre de mémoire écrit par Ségolène Royal (ancienne présidente de la République, comme chacun sait), ça passe.

Mais un livre de mémoire écrit par Jordan Bardella, ça ne passe pas.

Ai-je bien compris ?
Vous êtes tous comme ça à l'extrême-droite ou faut-il vous faire des cours de compréhension écrite ? Je pencherai plus pour la mauvaise foi...

- Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal n'avaient plus aucun mandat politique lors de la parution de leurs livres
- Jordan Bardella est toujours un homme politique lors de la sortie prochaine de son bouquin.

Voilà, c'est plus claire comme ça ?
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Re: Ce que je cherche : Jordan Bardella publiera son premier livre chez Fayard le 9 novembre

Message par lepicard »

jeandu53 a écrit : 07 novembre 2024 14:10
Patchouli38 a écrit : 07 novembre 2024 14:07 Réponse (voir mon post plus haut) :

"Mediatransports avait déjà, dans le cadre de la polémique, répondu en partie à ces remarques au sujet de l’affichage en gare des livres d’autres personnalités politiques. Interrogée par France Inter sur le cas du livre le Temps des combats (éditions Fayard) de Nicolas Sarkozy, la régie publicitaire rétorquait : «Il y a une grosse nuance. Il s’agissait là d’un livre de mémoire écrit par un ancien président n’ayant plus de mandat.» Même explication auprès du Parisien sur les livres des deux finalistes de l’élection présidentielle de 2007 : «Pour Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, il s’agissait d’ouvrages de mémoire, dans un contexte différent du fait de la position de ces personnalités politiques à ce moment-là.» Et Mediatransports d’insister, a contrario, sur le fait que l’ouvrage de Jordan Bardella est «certes une autobiographie, mais elle est écrite par un homme politique, président d’un parti».

Ce n'est quand même pas si compliqué à comprendre.
Donc un livre de mémoire écrit par l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy, ça passe.

Un livre de mémoire écrit par Ségolène Royal (ancienne présidente de la République, comme chacun sait), ça passe.

Mais un livre de mémoire écrit par Jordan Bardella, ça ne passe pas.

Ai-je bien compris ?
disons ,que ; si il avait un tant soit peu de mémoire ; il se serait abstenu ,,surtout avec ce qui lui pend au nez
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Re: Ce que je cherche : Jordan Bardella publiera son premier livre chez Fayard le 9 novembre

Message par Corvo »

Vivement demain !...

Nicolas Diat, enquête sur le Mazarin derrière le livre de Jordan Bardella

Ecrivain catholique conservateur, l’éditeur à succès des frères Pierre et Philippe de Villiers mêle idées réactionnaires et sens des affaires au sein de Fayard, qui publie l’autobiographie du patron du RN.

Il est l’homme de l’ombre derrière le livre de Jordan Bardella. Le ­président du Rassemblement national s’apprête à publier Ce que je cherche, samedi chez ­Fayard, filiale de Hachette Livre, propriété de Vincent Bolloré. L’ouvrage, qui a été tiré à 155 000 exemplaires et doit bénéficier d’un important dispositif de communication dans les médias du milliardaire breton et au-delà, est au centre de maintes manœuvres au sein de la prestigieuse maison d’édition depuis l’arrivée de Lise Boëll à sa tête en juin. L’éditrice historique d’Eric Zemmour, à la réputation d’impresario de la fachosphère, s’est d’abord impliquée personnellement dans le projet avant que ses méthodes n’échaudent le député européen de 29 ans et le conduisent à préférer le concours de Nicolas Diat, très discret éditeur et pieux écrivain.

Un rôle de tuteur littéraire
A 49 ans, celui qui a publié plusieurs livres des frères Pierre et Philippe de Villiers, mais aussi du cardinal Robert Sarah, est unanimement décrit dans le milieu de l’édition comme un «intrigant» jouant à l’«éminence grise» du Paris des lettres le plus réactionnaire. Une réputation que l’intéressé entretient lui-même, lors de rendez-vous qu’il donne au Bonaparte, un petit bistrot du VIe arrondissement. Il y rencontre des journalistes, s’assurant l’indulgence de la presse parisienne de tous bords en la fournissant en scoops, tout en se posant en Mazarin au centre des courants les plus conservateurs du Vatican.

S’ajoute désormais un rôle de tuteur littéraire du jeune Bardella, grâce au récit autobiographique long de 320 pages censé dévoiler ses convictions et son parcours. Avec la publication de cet essai dans une maison de renom, du jamais vu pour un responsable du FN (devenu RN), ce dernier espère se donner une stature présidentielle. Pour réussir son coup, Nicolas Diat aurait donc profité d’une brouille entre le chef du RN et Lise Boëll, son éditrice de départ, qui aurait insisté pour que figure un chapitre consacré à des rumeurs sur son orientation sexuelle. Contacté par Libération, Nicolas Diat n’a pas donné suite.
Le livre devrait faire un peu d’ombre à Marine Le Pen, empêtrée dans son procès des emplois supposés fictifs du RN, d’autant que Jordan Bardella y fait le choix de rompre avec la ligne «sociale-populiste» prônée par le parti depuis des années pour se présenter en libéral identitaire à la sauce sarkozyste, comme le raconte le Nouvel Obs qui s’est procuré un exemplaire de l’ouvrage. A l’image de l’ancien chef de l’Etat, le patron du RN aspire à séduire toutes les droites, un mantra longtemps promu par l’ancien conseiller élyséen Patrick Buisson, avec lequel Nicolas Diat fraya au tournant des années 2010. Nul doute que la teinte buissonnienne de Ce que je cherche porte la marque de l’éditeur, qui fut tour à tour journaliste au Figaro Magazine, conseiller spécial de Laurent Wauquiez pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy, et se définit comme «de droite non gaullienne».

Depuis une dizaine d’années, ce sont bien les livres qui font vivre Nicolas Diat confortablement. A Fayard pourtant, «personne ne comprend le métier exact de Nicolas», témoigne un ancien salarié, qui décrit un électron libre capable de «colères noires» contre des assistantes chargées de commander ses taxis et réserver ses billets d’avion pour Rome. «Nicolas disparaît pendant trois mois, puis réapparaît dans les locaux tous les jours pendant deux semaines», souffle un ancien collègue. Au siège de la maison au 13 rue de Montparnasse, dans le VIe arrondissement, son train de vie dispendieux est de notoriété publique. «Dès qu’il peut, il touche de l’argent à tous les étages : en tant qu’apporteur d’affaires, éditeur, en plus des à-valoir et des pourcentages qu’il prend sur les ventes.» Une autre ex-salariée : «Il est financièrement accro à Fayard, la maison est une rente pour lui, il abuse des notes de frais.»

Un chasseur de best-sellers
Selon plusieurs sources, l’homme de lettres agit en interne sous la bénédiction de Jérôme Laissus, directeur général des éditions, appâté par ses exploits commerciaux. Tout serait permis à Nicolas Diat qui s’est forgé au cours de sa carrière une solide réputation de chasseur de best-sellers, parmi lesquels J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu, de Philippe de Villiers, Servir et Qu’est-ce qu’un chef ? du général Pierre de Villiers. Ou encore Le soir approche et déjà le jour baisse, cosigné avec le cardinal Robert Sarah. Que l’essai du fondateur du Puy-du-Fou soit accusé de complotisme et de plagiat ou que le prélat guinéen se distingue par des propos homophobes, comparant par exemple homosexualité et nazisme, ne change rien à la bienveillance sur laquelle Nicolas Diat a toujours pu compter au sein de la maison, bien avant sa reprise en main par Vincent Bolloré. Rien, non plus, aux juteux profits qu’il a su en tirer.

Sa collaboration avec Robert Sarah fut particulièrement fructueuse. Comme l’a révélé le journaliste Frédéric Martel dans Slate, une grande partie des ventes de livres que Nicolas Diat a coécrit avec l’ancien archevêque de Conakry sont le fruit de ventes directes, soit des milliers d’exemplaires achetés en gros par des mécènes ou des fondations, la plupart américaines, pour être redistribués gratuitement en Afrique. Une pratique peu connue, mais tout à fait légale, qui permet de gonfler artificiellement les chiffres de ventes ainsi que les recettes versées aux auteurs. «Son obsession pour l’argent le guide peut-être plus que ses obsessions ultra-conservatrices», décrypte auprès de Libération Frédéric Martel, par ailleurs auteur de Sodoma, une enquête sur l’homosexualité au Vatican. Une analyse que rejoint une ancienne attachée de presse de Fayard : «Diat est de droite dure, mais il est surtout animé par les affaires. Il serait communiste si le communisme marchait aussi bien que le fascisme.»

A vrai dire, c’est à Rome que Nicolas Diat concentre depuis plus de dix ans l’essentiel de ses manœuvres florentines. L’éditeur a son rond de serviette à la villa Bonaparte, l’ambassade de France au Vatican. Et pour étendre son influence dans les arcanes du palais apostolique, ses activités de journaliste et d’éditeur lui sont bien utiles. «Les cercles de Diat, c’est un monde très réac, indique un bon connaisseur des intrigues de la Cité-Etat. Tous les cardinaux rêvent de se faire éditer.» Proche du cardinal français Dominique Mamberti ou de l’Américain Raymond Burke, deux figures traditionalistes, Nicolas Diat a longtemps cru pouvoir faire de Robert Sarah le premier pape noir – les bookmakers du Vatican ne lui ont pourtant jamais donné aucune chance.

«Un vrai pouvoir de nuisance au Vatican»
Dès leur premier livre ensemble, Dieu ou rien, chez Fayard en 2015, Nicolas Diat et le cardinal Sarah se présentent ainsi en duo littéraire. Trois autres livres suivront, dont on ne sait jamais où la pensée de Sarah s’arrête et où le verbe de Diat commence. Pour faire mousser son poulain, l’éditeur profite de ses liens privilégiés avec certaines plumes du Figaro, le vaticaniste Jean-Marie Guénois ou le très tradi pilier du Fig Mag Jean Sévillia. Mais la promotion de Robert Sarah prendra surtout un nouvel essor grâce aux médias Bolloré, après que Diat a fait la connaissance du milliardaire breton au début des années 2010. Le prélat guinéen sera ainsi invité sur les plateaux d’Europe 1, face à Sonia Mabrouk, ou dans l’émission de «cathotainment» En quête d’esprit sur CNews.

Mais rien à côté de l’affichage spectaculaire du cardinal Sarah en couverture de Paris Match en juillet 2022. Cette une en décalage total avec les habitudes du titre mènera à une crise majeure au sein du magazine. Après avoir échoué à convaincre des journalistes de l’hebdomadaire d’écrire sur son protégé, Nicolas Diat semble être passé directement par le proprio, Vincent Bolloré. L’article est signé Philippe Labro, un proche du magnat, et a été imposé à la direction de Match. La fronde des chefs de service et de la rédaction est réprimée avec l’éviction de Bruno Jeudy, le rédacteur en chef politique. Les mois suivants, une purge s’opère en sourdine au sein du titre, laissant le champ libre à Nicolas Diat. L’éditeur ne se cache plus : il écrit directement dans les pages du magazine sur ses chouchous du Vatican. Comme le jeune et pimpant François Bustillo, son nouveau poulain, «Le cardinal dont tout le monde parle», titre Paris Match.

Pas gêné par les conflits d’intérêts, cet article sort deux petits mois après la parution chez Fayard du Cœur ne se divise pas, un livre d’entretiens en compagnie de l’éditeur et de celle de l’archevêque Edgar Peña Parra, substitut à la Secrétairerie d’Etat, le plus proche collaborateur du pape François. Signe de son rapprochement, petit à petit, avec le souverain pontife argentin, Nicolas Diat obtient même une préface du pape pour ce livre. «S’il n’est pas du tout dans les petits papiers de François, cette proximité avec Peña Parra lui offre un vrai pouvoir de nuisance au Vatican», juge un observateur. Tenant d’un catholicisme très conservateur, Diat s’estimait plus proche idéologiquement de son prédécesseur Benoît XVI, auquel il a consacré une biographie.

«Un Steve Bannon qui ne se montrerait pas»
L’une de ses manœuvres a même causé un fâcheux épisode entre les deux papes. L’objet du scandale : un livre, encore une fois, Des profondeurs de nos cœurs, sorti en janvier 2020. Sur la couverture : Benoît XVI et le cardinal Sarah, côte à côte, comme si le livre avait été écrit à quatre mains. En voyant cela, le secrétaire personnel de Benoît XVI, Georg Gänswein, s’étouffe, ainsi qu’il le raconte dans son propre livre (Rien que la vérité. Ma vie aux côtés de Benoît XVI). L’ouvrage du délit, évidemment édité par Nicolas Diat chez Fayard, contient une radicale défense du célibat des prêtres. Benoît XVI avait pourtant fait vœu de silence quant à la vie de l’Eglise, après sa renonciation au titre de souverain pontife en 2013. Selon Georg Gänswein, le pape émérite n’avait fourni au cardinal Sarah qu’un simple petit texte sur le sacerdoce, à utiliser pour ce livre comme bon il lui semblait. Le prélat et son éditeur Diat, cité à plusieurs reprises par Gänswein, en ont profité pour le faire apparaître comme coauteur du livre. La polémique enfle au fil de communiqués grinçants et de tweets amers que s’échangent Gänswein et Sarah, avant que l’archevêque allemand ne finisse par éteindre la controverse en démentant la participation de Benoît XVI à la rédaction de l’intégralité de l’ouvrage, sans obtenir le retrait de son nom de la couverture. L’épisode vaudra en tout cas à Georg Gänswein, le mois suivant, d’être éloigné du cœur du Vatican par le pape François.

L’affaire est embarrassante pour ce qu’elle révèle des méthodes de Nicolas Diat, mais elle ne l’empêche pas, malgré tout, de poursuivre ses campagnes à bas bruit au sein de l’Eglise catholique. «Après avoir soutenu les intérêts du cardinal Sarah, car il pensait qu’il était papable, Nicolas Diat a jeté son dévolu sur le cardinal Bustillo, observe Christine Pedotti, directrice de Témoignage chrétien. Il se vit comme un faiseur de roi, jouissant par procuration de la notoriété qu’il peut donner. Il se prend pour un Steve Bannon qui ne se montrerait pas.» De Rome à Paris, du palais apostolique à celui de l’Elysée, d’un livre du cardinal Sarah à un ouvrage de Jordan Bardella, Nicolas Diat semble en effet se rêver aujourd’hui à la fois faiseur de pape et faiseur de présidents. Avec toujours, comme moteur, l’argent, l’influence, et le triomphe des idées les plus réactionnaires.

https://www.liberation.fr/idees-et-deba ... QJYBNLXAI/
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Re: Ce que je cherche : Jordan Bardella publiera son premier livre chez Fayard le 9 novembre

Message par Fonck1 »

il ne l'a donc pas écrit, ce qui ne surprends personne.
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Re: Ce que je cherche : Jordan Bardella publiera son premier livre chez Fayard le 9 novembre

Message par Patchouli38 »

Fonck1 a écrit : 08 novembre 2024 08:41 il ne l'a donc pas écrit, ce qui ne surprends personne.
Au vu de la tournure de certaines phrases, on voit de suite que cela n'est l'œuvre que d'un écrivain et non d'une personne lambda. Et le gamin pense que le fait d'"écrire" ses mémoires va lui donner une stature présidentiable. Qu'il commence déjà à bosser sérieusement et on n'en reparlera de sa stature.
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Re: Ce que je cherche : Jordan Bardella publiera son premier livre chez Fayard le 9 novembre

Message par Corvo »

Ce que cherche (vraiment) Jordan Bardella

Le président du RN prépare une importante tournée de promotion pour écouler la centaine de milliers d’exemplaires tirés de son premier livre. Mais pour dire quoi ?

L'entourage du jeune président du RN en est persuadé. Avec ce premier livre, Ce que je cherche, publié ce samedi 9 novembre aux éditions Fayard, leur patron Jordan Bardella a trouvé l'arme ultime pour s'inviter jusque sous le sapin des Français cet hiver… « Franchement, c'est le cadeau de Noël idéal », se persuade le député Alexandre Loubet.

« Tous les parents, les grands-parents vont l'offrir à leurs enfants et petits-enfants qui suivent déjà Jordan sur TikTok ! Cela va créer un lien intergénérationnel », s'enthousiasme l'ancien directeur de campagne des européennes et des législatives du RN. Quitte à omettre l'extase toute relative que peut susciter chez un moins de 25 ans un livre, a fortiori politique, en guise de présent de fin d'année…

Qu'importe. Fayard et son éditeur Nicolas Diat croient eux aussi dur comme fer au succès éditorial qui vient et mettent tout en œuvre pour ce qu'ils prédisent comme « un phénomène de librairie ». Au point de prévoir un tirage initial pour le moins audacieux de 155 000 exemplaires. Le haut de la fourchette pour ce type d'ouvrage politique.
La même maison d'édition avait, pour comparaison, prévu un tirage de 200 000 exemplaires, à l'été 2023, pour le second tome des Mmémoires de Nicolas Sarkozy à l'Élysée : Le Temps des combats. Après la publication des bonnes feuilles de son livre dans Le Figaro Magazine, Jordan Bardella sera l'invité samedi soir de Quelle époque !, la grande émission de France 2 animée par Léa Salamé. Avant un meeting couplé à une séquence de dédicace à Tonneins, dans le Lot-et-Garonne, dimanche. Reste que jusque-là, c'est aux syndicats de la SNCF que le leader nationaliste doit son plus important coup de pub.

Polémique
En parvenant à s'opposer à l'affichage, dans plus d'une centaine de gares du pays, d'affiches promotionnelles du livre au motif que celles-ci contreviendraient « au principe de neutralité ». Attirant sur le livre avant même sa sortie, en guise de premiers projecteurs, une polémique. « Ça va être un carton ! Merci, la CGT », s'esclaffe le député RN de Moselle, Laurent Jacobelli.

Reste à savoir au service de quel message, exactement, sera mise toute cette lumière. Le projet de livre de Jordan Bardella, évoqué une première fois au détour d'une interview, un mois après l'élection présidentielle de 2022, a maintes fois changé de forme comme de date de parution. Celui qui ambitionnait un temps de faire un livre sur le modèle de l'autobiographie de Marine Le Pen, parue aux éditions Grancher en 2006, À contre flots, c'est-à-dire pour moitié consacré à son parcours personnel et pour l'autre à ses idées, semble avoir renoncé très largement à la seconde partie.

« Ce n'est pas un essai politique. C'est surtout l'occasion pour Jordan de montrer un autre aspect de sa personnalité. De se montrer humain, il fait part de ses émotions, de la manière dont il a vécu ces dernières années. Je pense qu'on pourrait en faire une série Netflix », s'enflamme de nouveau Alexandre Loubet, qui a poussé l'ancienne tête de liste aux européennes à notamment dévoiler sur les réseaux sociaux loges de meetings, préparations média et autres coulisses de sa vie de jeune patron de parti. « Jordan Bardella est assez cash. Il décrit beaucoup les gens qu'il a rencontrés. Notamment un, qu'il ne loupe pas… », aguiche, quant à lui, un autre membre de la garde rapprochée de l'eurodéputé. Faisant comprendre, entre les lignes, que la presse n'y est pas épargnée.

Incarner la droite ?
Reste à déterminer, politiquement, « ce que cherche » véritablement Jordan Bardella. Incarner toute la droite, a contrario de Marine Le Pen qui s'est toujours défendue d'y appartenir, est une réponse qui semble s'imposer. À croire, du moins, plusieurs extraits révélés par le Nouvel Observateur, les citations de Napoléon Bonaparte, Raymond Aron, Sylvain Tesson, Alain Finkielkraut ainsi que Charles de Gaulle sont légion dans l'ouvrage.

Sans compter cette référence directe à la stratégie de Patrick Buisson qui a contribué, en 2007, à porter Nicolas Sarkozy au pouvoir : « L'idée de réunir dans un même élan les Français issus des classes populaires et une partie de la bourgeoisie conservatrice – comme Nicolas Sarkozy le fit en 2007 – est pertinente […]. Les victoires futures passeront par l'unité du camp patriote, par une capacité à agréger les orphelins d'une droite plus orléaniste. Je veux aller plus loin dans cette direction et tendre la main.

Pour ce faire, le vingtenaire devra cependant emprunter un chemin bien différent que celui dessiné par l'auteur de la Cause du peuple. Nicolas Sarkozy avait pour lui la bourgeoisie conservatrice, la stratégie de Patrick Buisson lui a permis d'y adjoindre une fraction des classes populaires. Une performance exactement inverse de celle qu'ambitionne de réaliser le RN.

Disposant d'un socle granitique chez les classes populaires, ce sont les CSP+ et partisans de la droite traditionnelle qu'il cherche à séduire et qui, lors des dernières législatives encore, lui ont encore cruellement fait défaut. S'il ne le fait pas dans ses quelque 295 pages, Jordan Bardella devra aussi éclairer un paradoxe. Se vêtir des habits de la droite, parler parfois comme elle, ne sert finalement pas à grand-chose si, simultanément, est agité avec conviction ce qui représente pour l'heure le plus important repoussoir pour elle : l'abrogation de la réforme des retraites. Une proposition de loi du parti à la flamme – bien que totalement vidée de sa substance par la gauche – a d'ailleurs été maintenue au sommet de la niche parlementaire du RN, le 31 octobre dernier, à la demande expresse et insistante de Jordan Bardella.
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Re: Ce que je cherche : Jordan Bardella publiera son premier livre chez Fayard le 9 novembre

Message par Patchouli38 »

Les gamins préfèrent découvrir sour leur sapin de Noël, des jeux vidéo, le dernier I-Phone ou des vêtements de marque. Pas un bouquin politique et ennuyeux à souhait vite relégué au fin fond d'une poubelle.
Le groupe Bolloré met les bouchées doubles pour propulser leur poulain, mais à trop y croire, la déception risquerait d'être autant cruelle.
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Re: Ce que je cherche : Jordan Bardella publiera son premier livre chez Fayard le 9 novembre

Message par mic43121 »

Patchouli38 a écrit : 08 novembre 2024 11:33 Les gamins préfèrent découvrir sour leur sapin de Noël, des jeux vidéo, le dernier I-Phone ou des vêtements de marque. Pas un bouquin politique et ennuyeux à souhait vite relégué au fin fond d'une poubelle.
Le groupe Bolloré met les bouchées doubles pour propulser leur poulain, mais à trop y croire, la déception risquerait d'être autant cruelle.

Hé bien ils ont bien raison de préférer des cadeaux de Noël ..a des livres politiques .
TU as lu des bouquins quand tu étais une gamine ? moi depuis la famille illico ..
mais des politiques jamais ..même maintenant , :hehe:
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Re: Ce que je cherche : Jordan Bardella publiera son premier livre chez Fayard le 9 novembre

Message par patbill »

C'est pas parce que personne ne les lit qu'ils n'ont pas le droit d'écrire, les pauvres, c'est quand même la moindre des choses, la liberté d'expression :content36
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Re: Ce que je cherche : Jordan Bardella publiera son premier livre chez Fayard le 9 novembre

Message par Patchouli38 »

mic43121 a écrit : 08 novembre 2024 13:05
Patchouli38 a écrit : 08 novembre 2024 11:33 Les gamins préfèrent découvrir sour leur sapin de Noël, des jeux vidéo, le dernier I-Phone ou des vêtements de marque. Pas un bouquin politique et ennuyeux à souhait vite relégué au fin fond d'une poubelle.
Le groupe Bolloré met les bouchées doubles pour propulser leur poulain, mais à trop y croire, la déception risquerait d'être autant cruelle.

Hé bien ils ont bien raison de préférer des cadeaux de Noël ..a des livres politiques .
TU as lu des bouquins quand tu étais une gamine ? moi depuis la famille illico ..
mais des politiques jamais ..même maintenant , :hehe:
Je n'ai jamais acheté de bouquin d'anciens hommes et femmes politiques (ou actuels) et ce n'est pas aujourd'hui que je vais commencé avec celui de J. Bardella.

Je lis beaucoup et ce, depuis que je suis gamine. Je préfère les livres aux liseuses.
Je trouve les copains de J. Bardella un peu trop enthousiastes, on dirait qu'ils s'attendent à un record des ventes. Déjà que beaucoup de français (et étudiants) ont du mal à boucler leurs fins de mois, vont-ils pour autant acheter un livre à 22,90 euros au lieu de consacrer cette même somme à l'achat de courses ?
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