UBUROI a écrit : ↑10 juillet 2024 21:30
vivarais a écrit : ↑10 juillet 2024 18:28
rassurez vous tout ce qui ne pense pas comme lui est simplet
c'est une telle manière de penser qui est simplet
il y a des chiffres qui malgré les magouilles électorales sont incontestables
le RN au niveau national a fait plus de 3 millions de voix de le NFP et plus de 4 millions que le groupe suivant
même dans sa lettre aux français le président de la république reconnait ce chiffre et le cite
ce qui est sure c'est qu'en ayant fait barrage au RN pour l'empêcher d'avoir la majorité absolue ce sera le foutoir jusqu'à la prochaine dissolution de l'assemblée nationale en juillet 2025 ou 2027
Le RN était le seul qui pouvait avoir un premier ministre clé en main , mais macron a fait en sorte qu'il ne l'obtienne pas
pour l'avoir écouté les français vont subir le foutoir qu'il a mis
Tes chiffres font sourire car selon le Ministère de l'intérieur, France entière, on est loin de tes " élucubrations" , la preuve:
Tu es ridicule et incompétent notoire!
'
https://www.resultats-elections.interie ... index.html
Tiens une analyse qui me conforte!
...Une lecture en voix qui n'a "aucun sens"
"Autant les résultats en voix ont une vraie signification au premier tour, autant au second tour", cela "n'a aucun sens", tranche Mathieu Gallard, directeur d'étude chez Ipsos. Cela n'a "pas de signification" puisque "des électeurs Ensemble ont voté pour la gauche" et inversement. "Il ne faut absolument pas lire les résultats de ce second tour en termes de voix", assure-t-il. "Le RN était présent dans une très large majorité des circonscriptions, alors que du fait des désistements, la coalition de gauche et le camp macroniste ne l'étaient pas".
"Le RN et la droite obtiennent 10 millions de voix en étant présents dans 451 circonscriptions, alors que les deux autres grandes forces, NFP et la coalition présidentielle, obtiennent 7 millions et 6 millions mais dans beaucoup moins de circonscriptions, du fait de désistements. Si on fait la division, la gauche et les Macronistes obtiennent le plus de voix", insiste-t-il.
Si effectivement, "au premier tour, le RN est la première force politique du pays", "la question est de savoir ce qu'il se passe au second tour. Les Français ont décidé qu'entre deux maux, ils préféraient tout faire pour bloquer le RN. Donc oui, c'est le premier parti, mais nous avons en France une majorité de personnes qui ne veut pas du RN" au pouvoir, nuance Mathieu Gallard.
Au second tour, "la question était de savoir si les Français voulaient que le RN arrive au pouvoir, la réponse est 'Non'", résume-t-il. Un résultat "qui veut dire quelque chose sur le rejet que subit encore le RN", analyse le directeur d'étude chez Ipsos. "On a beaucoup entendu que le Front républicain était mort après les législatives de 2022", ce qui a été remis en question ces dernières semaines, "d'autant quand on voit les relations entretenues au sein de la gauche ces dernières années". Malgré les différends, la possibilité d'un Jordan Bardella à Matignon a "réactivé fortement, chez les électeurs, les deux peurs liées au RN : l'idée d'un parti d'extrême droite, autoritaire, raciste, et traditionnellement pas crédible sur d'autres sujets que l'immigration et la sécurité".
https://www.francebleu.fr/infos/politiq ... rn-2135101
Maintenant que les vrais démocrates regradent du côté de la "proportionnelle".
Ben ça tombe bien, une proposition de loi est déposée depuis le 11/4/2024!
https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/ ... 3%A9grale.
Le mode de scrutin de l’élection législative renforce les traits monarchiques de la cinquième République en empêchant l’existence d’un réel contre‑pouvoir pluraliste. Il participe de la séparation progressive entre le peuple français et ses institutions. Le scrutin majoritaire affaiblit la légitimité des représentants du peuple et contribue à la crise démocratique du fait de citoyens qui se sentent peu ou mal représentés. Ce mode d’élection « réduit et déforme la représentation politique » pour reprendre les mots du constitutionnaliste Dominique Rousseau. L’abstention électorale est au plus haut et pourtant en maintenant le scrutin majoritaire on entretient l’idée d’un vote d’opposition et non d’un vote d’adhésion.
L’élection à la proportionnelle permet au contraire à toutes les expressions politiques de s’exprimer et à toutes les classes sociales d’être représentées. Les employés et ouvriers représentent quasiment la moitié de la population active mais comptent pour 8 fois moins parmi les députés : il n’y a que 8 ouvriers et 26 employés sur les 577 députés soit 6 % du total. Comprendre l’abstentionnisme c’est prendre conscience que ce manque de représentativité des députés alimente la défiance de la population envers les institutions.
La prochaine échéance électorale en 2027 peut être l’occasion de quelques réformes simples pour rétablir des garanties démocratiques. Le mode de scrutin proportionnel en fait partie. Cela demande de sortir de la stratégie d’évitement permanent du Parlement à laquelle se prêtent les derniers gouvernements, matraquant à coups de 49 alinéa 3 et piétinant la souveraineté populaire. La démocratie n’est pas un concept artificiel, mais bien un système politique qui ne peut s’enraciner que par l’intermédiaire de dispositifs comme le mode de scrutin et le développement d’une culture du consensus.
Cette proposition de loi est composée d’un article unique :
Celui‑ci modifie dans son 1° l’article L. 123 du code électoral pour le rétablir dans sa version issue de la loi du 10 juillet 1985. Il prévoit que les députés sont élus, dans les départements, au scrutin de liste à la représentation proportionnelle à la plus forte moyenne, sans panachage ni vote préférentiel. Le département forme une circonscription. À cette version de 1985 est ajoutée une précision pour les députés élus par les Français établis hors de France. Pour ces derniers, le vote a lieu dans une circonscription unique.