Il a justement la com la plus lamentable que j'ai vu depuis longtemps.Fonck1 a écrit : nous verrons bien.mais j'ai peur que la com,gagne encore.
ah bon? je ne trouve pas.il balances des idées débiles a tout bout de champs par les divers acteurs de la vie umpesque,pendant ce temps la,on ne regarde pas les réformes de fond,qui sont une cata générale,je trouve cela plutôt habile,même les journaux suivent plus,de cette diarrhée de fausses informations communicatives.clint a écrit : Il a justement la com la plus lamentable que j'ai vu depuis longtemps.
de la com ridicule,j'en conviens.Et Bayrou en bottes de paysan, Royal sur la Grande Muraille, Besancenot sur son vélo ou Le Pen devant un buste de Jeanne d'Arc, ça n'est pas de la com ?
ca fait longtemps que les français ne croient plus en personne,ils y ont crus,la dernière fois.....il nous fera un tour de passe passe et on y verra que du feu.cela dit,je sent gros comme une maison une explosion des extrémismes....ce qui aura pour but de réélire pour les quelque 30% de pro nicoco qui reste au moins dans le duo final.La com n'a rien à voir là-dedans, si les français estiment qu'un de ses adversaires sera plus apte que luià la tâche, ils l'éliront.
les français sont des cons,ca je le savais avant?ils gueulent tous,votent pour des cons qui leur grossit le trou d'année en année,et dans tous les sens du terme,mais les réélisent avec loyauté.clint a écrit : Les français y croient plus ou moins à chaque élection et sont plus ou moins déçus à chaque élection puisqu'ils attendent presque tout d'un Etat qui par nature ne peut presque rien.
Et là, à ma grande surprise, je suis en plein dans le fil sur l'identité française.
c'est bien le problème,on ne fais jamais l'essai d'autre choses....on préfère le "peut être" probable isssu du bonnimensonge que le "pourquoi pas lui".Et puis, une élection c'est une bagarre, il n'y a pas forcément 30 % de pro-sarko en France, mais il y a peut-être 50 % qui pensent qu'il est le moins mauvais à sa place.
c'est bien le problème de la prise d'otage de la démocratie.j'ai failli y croire aux states,c'est toujours mieux que bush,mais sans rire....c'est lamentable.clint a écrit : Pourquoi être aussi sévère ?
Les français ont une liste de candidats, ils ne votent pas parfois, ou votent pour celui qui leur parait "le moins nul", souvent sans trop d'illusions.
j'attends juste des gens responsables.Hors ils sont loin de l'être,ils nous envoient a l'échafaud.Ceux qui sont le plus déçus sont ceux qui attendent tout de l'Etat, des gouvernements, des élus ou de ne je ne sais qui.
va dire ca a un artisan qui souffre de pression fiscale....va dire ca a quelqu'un qui touche 800 euros par mois.bien sur que ces gens ont des responsabilités,et c'est pas l'identité nationale qui aide a ca.Quelle est la part d'influence des élus dans nos propres vies, dans nos réussites, dans nos échecs ou nos emmerdements ? Je trouve qu'elle est extrêmement marginale.
je demande pas plus de prof,je demande Mieux des profs.clint a écrit : Nul n'a jamais prétendu que démocratie était un sytème sans faille, il est juste reconnu que c'est le pire à l'exclusion de tous les autres comme disait l'autre.
Plus responsables ? Là je suis tout à fait d'accord, nos élus dilapident l'argent qu'ils n'ont pas, et que nous n'avons pas nous non plus. Mais je trouve qu'il y a une contradiction profonde à te lire régulièrement demander plus de profs, plus de postes dans les villages ou encore aujourd'hui, plus de personnels dans les hôpitaux, moi au moins, je suis cohérent, j'applaudis quand une poste ferme.
ma chance,c'est plutot mes parents qui ont raqué pour mon éducation,et certains de mes enseignants qui prenaient leur travail au sérieux.je n'ai aucune emphatie pour les fainéasses.je suis même pour que l'on remette le droit au licenciement a ceux qui en foutent pas une dans l'administration.L'artisan croulant sur la pression fiscale ? Quelqu'un qui touche 800 € par mois ? Mais je n'ai jamais dit que c'était drôle, je dis juste que les gouvernements y sont pour peu de chose (et non pour rien...), ta naissance, tes actes, ta chance font que tu aboutis ou pas à ces situations.
mais il fait l'inverse,et surtout à son crédit.Maintenant, je le répète, je suis OK pour dire que l'Etat a "sa part de responsabilité" et c'est bien pour cela que je souhaiterais qu'il se fasse le plus petit possible, qu'il nous rende notre argent et nous laisse plus libres encore de maîtriser nos destins.
Je dois te dire que je te soutiens à fond sur ce coup là Clint.clint a écrit : Allez ! ça faisait longtemps qu'on avait pas parlé de ce pauvre Sarkosy ! Mettez son poster dans vos chiottes, ça vous soulagera !
En lançant le débat sur "qu'est-ce qu'être français ?", Eric Besson espérait sans doute des réactions outrancières. Il n'a pas été déçu. En quelques heures, certaines voix à gauche ont fourni la caricature qu'on attendait d'elles : "Pétainisme !", "Xénophobie !", "Vous courez après les voix du FN !"
Tout ça pour quoi ? A ce stade, il n'est question que d'un contrat d'intégration, de faire chanter La Marseillaise, de dispenser des cours d'instruction civique, de naturaliser les étrangers méritants (entendez des sportifs pouvant rapporter des médailles et non des Afghans fuyant la guerre), de valoriser l'apport de l'immigration... Il y a de quoi s'agacer, ironiser, mais pas de quoi hurler. A quelques mois des régionales, des Français - et pas seulement les électeurs potentiels du FN - pourraient en déduire que l'opposition est décidément aveugle aux défis du moment. Le débat n'est-il pas légitime ? Il l'est... Le piège réside dans le choix des mots pour le mener : identité nationale.La phrase d'Albert Camus n'a jamais été aussi vraie : "Mal nommer les choses, c'est ajouter aux malheurs du monde." Or, le ministère de l'immigration et de l'identité nationale est bien mal nommé pour mener un débat si fondamental et si compliqué. Accolés l'un à l'autre, ces deux termes laissent penser que l'identité nationale se décrète, que l'immigration la menace et que la crise du "vivre-ensemble" est un problème d'identité. Rien n'est plus trompeur. Le recul de la mixité et des droits des femmes dans certains quartiers, le repli communautariste, la montée des intégrismes et la dérive sectaire de quelques Françaises - parfois converties - portant le voile intégral relèvent de domaines très différents, souvent confondus, comme l'intégration, la laïcité ou la citoyenneté. Ces questions fondamentales doivent être débattues, mais concernent avant tout le projet de société, et non l'identité.
Au Canada, aux Etats-Unis, aux Pays-Bas, en Belgique, en Grande-Bretagne, partout on se déchire pour trouver une façon de "faire société" qui puisse "accommoder" certaines demandes émanant de minorités religieuses sans défaire le pacte commun. La ligne de fracture ne sépare pas les immigrés des nationaux. Il s'agit d'un débat entre citoyens, en vue d'arbitrer ensemble entre deux utopies : l'une insiste sur ce qui rassemble, l'autre sur le droit à la différence. L'approche multiculturaliste, qui insiste sur le droit à la différence, s'est surtout développée dans des pays anglo-saxons, où il existe une forte tradition d'échelons communautaires entre l'Etat et le citoyen.
Longtemps vanté comme l'âge mûr de la tolérance, ce multiculturalisme est aujourd'hui critiqué, y compris par des progressistes, pour sa tendance à flatter le différentialisme au détriment de l'égalité, les dérogations au nom de la culture et de la religion, le communautarisme et son incapacité à résister à l'intégrisme. A l'inverse, longtemps critiqué pour sa tentation normative (parfois à juste titre), le modèle républicain - intégrateur, égalitaire et universaliste - relève la tête. Des pays écartelés entre les excès du multiculturalisme et la montée d'un populisme raciste songent à renforcer la laïcité et la citoyenneté pour sortir de ce cercle infernal.Faire le bon diagnostic suppose d'employer les mots justes. De ceux qui conduisent à fortifier les piliers du modèle républicain universaliste - la laïcité, l'égalité des chances, l'école publique - au lieu de flatter une grille de lecture nationaliste, indigne et erronée. Cela suppose une certaine dose d'autocritique.
Car le modèle républicain français est également en crise. Son principal prédateur n'est pas l'immigration, mais la politique de Nicolas Sarkozy lorsqu'elle dépouille la République au profit d'une vision privatisée du lien social et culturel. Si la gauche arrêtait de trembler et avait le courage de se réapproprier les valeurs républicaines, le piège se refermerait sur ceux qui l'on posé.
Caroline Fourest
Y a un créneau pour Stéphane Boukris ...Fonck1 a écrit : du papier chiot sarkozy,j'y avais pas pensé
en plus,ca fait très "identité nationale"
clint a écrit : Ne prononce pas des mots pareils Vernon, allusion risque d'être faite à la taille du Président. :roll:
Encore plus bas que je ne pensais ; du vrai rase-motte.Champagne a écrit :
